
Une enquête comparative publiée par Reuters tard le 17 novembre révèle qu’une coalition de gouvernements européens adopte une approche coordonnée pour durcir les procédures d’asile tout en assouplissant paradoxalement les voies d’accès pour certains migrants qualifiés.
Pour l’Allemagne, le rapport confirme une stratégie à double vitesse portée par la coalition du chancelier Friedrich Merz : un rejet et une expulsion accélérés des demandeurs jugés peu susceptibles d’obtenir gain de cause, associés à des options simplifiées de résidence et de citoyenneté pour les professionnels étrangers fortement intégrés. La ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, indique que plus de 6 000 personnes ont été expulsées au premier trimestre 2025, soit une hausse de 55 % par rapport à 2023, tandis que la police fédérale a bloqué 50 000 tentatives d’entrée irrégulière aux points de contrôle Schengen rétablis depuis mi-septembre.
Parallèlement, le portail national de visas entièrement numérique du ministère des Affaires étrangères et la future « Agence Travail-et-Séjour » promettent un traitement en ligne complet pour les employeurs capables de justifier de véritables pénuries de main-d’œuvre. Si certains critiques redoutent la création d’un système à deux vitesses, les associations patronales soulignent que des visas compétences accélérés sont indispensables pour combler le déficit de 400 000 travailleurs en Allemagne.
Au niveau européen, neuf États membres militent pour une modification de la Convention européenne des droits de l’homme afin de faciliter les expulsions de ressortissants étrangers condamnés. Berlin est resté discret dans ce débat mais devrait soutenir des mesures visant à réduire les obstacles procéduraux aux retours.
Les professionnels de la mobilité doivent suivre de près ce compromis en évolution entre politique d’asile et attractivité des compétences : les risques de non-conformité augmentent pour les transferts humanitaires, tandis que les délais pour les permis de travail en entreprise pourraient fortement diminuer avec l’ouverture de la nouvelle agence numérique début 2026.
Pour l’Allemagne, le rapport confirme une stratégie à double vitesse portée par la coalition du chancelier Friedrich Merz : un rejet et une expulsion accélérés des demandeurs jugés peu susceptibles d’obtenir gain de cause, associés à des options simplifiées de résidence et de citoyenneté pour les professionnels étrangers fortement intégrés. La ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, indique que plus de 6 000 personnes ont été expulsées au premier trimestre 2025, soit une hausse de 55 % par rapport à 2023, tandis que la police fédérale a bloqué 50 000 tentatives d’entrée irrégulière aux points de contrôle Schengen rétablis depuis mi-septembre.
Parallèlement, le portail national de visas entièrement numérique du ministère des Affaires étrangères et la future « Agence Travail-et-Séjour » promettent un traitement en ligne complet pour les employeurs capables de justifier de véritables pénuries de main-d’œuvre. Si certains critiques redoutent la création d’un système à deux vitesses, les associations patronales soulignent que des visas compétences accélérés sont indispensables pour combler le déficit de 400 000 travailleurs en Allemagne.
Au niveau européen, neuf États membres militent pour une modification de la Convention européenne des droits de l’homme afin de faciliter les expulsions de ressortissants étrangers condamnés. Berlin est resté discret dans ce débat mais devrait soutenir des mesures visant à réduire les obstacles procéduraux aux retours.
Les professionnels de la mobilité doivent suivre de près ce compromis en évolution entre politique d’asile et attractivité des compétences : les risques de non-conformité augmentent pour les transferts humanitaires, tandis que les délais pour les permis de travail en entreprise pourraient fortement diminuer avec l’ouverture de la nouvelle agence numérique début 2026.








