
Réunis à Bruxelles le 17 novembre, les ministres de l’Intérieur de l’UE ont donné leur feu vert définitif à une mise à jour majeure du mécanisme de suspension de la dispense de visa au sein de l’Union. Ce règlement, contraignant pour tous les États membres, y compris la République tchèque, abaisse le seuil statistique déclenchant la réintroduction des visas pour un pays tiers et élargit les motifs d’activation, incluant désormais le non-alignement sur la politique européenne des visas, les programmes de citoyenneté par investissement et les graves différends diplomatiques.
Selon les nouvelles règles, l’UE peut désormais intervenir dès qu’une hausse de 30 % est constatée dans les cas de dépassement de séjour, de demandes d’asile ou de refus aux frontières en provenance d’un pays exempté de visa, contre 50 % auparavant. La période initiale de suspension passe à 12 mois (contre 9 auparavant) et peut être prolongée jusqu’à 24 mois. Fait crucial, cette phase prolongée peut cibler des catégories spécifiques de voyageurs — comme les fonctionnaires — plutôt que l’ensemble de la population.
Pour les multinationales tchèques, la gestion du risque lié aux déplacements professionnels évolue immédiatement. Les régimes sans visa, qui facilitent une entrée rapide sur certains marchés — comme la Serbie, la Géorgie ou Sainte-Lucie — pourraient être suspendus sans préavis en cas de non-respect des critères européens. Les équipes en charge de la mobilité doivent donc prévoir des budgets de secours pour l’obtention rapide de visas et surveiller les indicateurs d’alerte précoce émanant de la Commission européenne.
Les agences de gestion de voyages à Prague anticipent des exigences renforcées en matière de diligence. « Nous devrons probablement collecter les données sur le pays d’émission du passeport dès la réservation et signaler toute destination dont l’exemption semble compromise », explique Petra Nováková, responsable des ventes corporate dans une grande agence tchèque. Les conseillers juridiques recommandent également aux services RH de revoir les politiques relatives aux travailleurs détachés et aux missions de courte durée afin de prévoir des solutions alternatives si une destination passe du régime sans visa au régime avec visa du jour au lendemain.
Le règlement entrera en vigueur vingt jours après sa publication au Journal officiel de l’UE, ce qui devrait intervenir d’ici la mi-décembre. Face à la volonté politique de lutter contre les abus liés aux voyages sans visa, les analystes prévoient que la Commission pourrait utiliser ce nouvel outil dès début 2026. Les entreprises tchèques opérant dans des zones à risque sont donc invitées à évaluer leur exposition dès maintenant.
Selon les nouvelles règles, l’UE peut désormais intervenir dès qu’une hausse de 30 % est constatée dans les cas de dépassement de séjour, de demandes d’asile ou de refus aux frontières en provenance d’un pays exempté de visa, contre 50 % auparavant. La période initiale de suspension passe à 12 mois (contre 9 auparavant) et peut être prolongée jusqu’à 24 mois. Fait crucial, cette phase prolongée peut cibler des catégories spécifiques de voyageurs — comme les fonctionnaires — plutôt que l’ensemble de la population.
Pour les multinationales tchèques, la gestion du risque lié aux déplacements professionnels évolue immédiatement. Les régimes sans visa, qui facilitent une entrée rapide sur certains marchés — comme la Serbie, la Géorgie ou Sainte-Lucie — pourraient être suspendus sans préavis en cas de non-respect des critères européens. Les équipes en charge de la mobilité doivent donc prévoir des budgets de secours pour l’obtention rapide de visas et surveiller les indicateurs d’alerte précoce émanant de la Commission européenne.
Les agences de gestion de voyages à Prague anticipent des exigences renforcées en matière de diligence. « Nous devrons probablement collecter les données sur le pays d’émission du passeport dès la réservation et signaler toute destination dont l’exemption semble compromise », explique Petra Nováková, responsable des ventes corporate dans une grande agence tchèque. Les conseillers juridiques recommandent également aux services RH de revoir les politiques relatives aux travailleurs détachés et aux missions de courte durée afin de prévoir des solutions alternatives si une destination passe du régime sans visa au régime avec visa du jour au lendemain.
Le règlement entrera en vigueur vingt jours après sa publication au Journal officiel de l’UE, ce qui devrait intervenir d’ici la mi-décembre. Face à la volonté politique de lutter contre les abus liés aux voyages sans visa, les analystes prévoient que la Commission pourrait utiliser ce nouvel outil dès début 2026. Les entreprises tchèques opérant dans des zones à risque sont donc invitées à évaluer leur exposition dès maintenant.








