
L’aéroport de Zurich (ZRH) est devenu le dernier grand point d’entrée suisse à activer le Système d’Entrée/Sortie (EES) de l’Union européenne, une mesure qui transforme en profondeur les modalités d’entrée et de sortie des ressortissants hors UE/AELE en Suisse. Dès les premiers vols long-courriers du 17 novembre 2025, les visiteurs de pays tiers devront effectuer une inscription biométrique unique — quatre empreintes digitales et une photo faciale en direct — via l’un des 52 bornes en libre-service ou à un guichet dédié, avant de se présenter à un agent des frontières. Ce dispositif, qui remplace le tampon manuel sur le passeport, relie les données de chaque voyageur à une base européenne commune pendant trois ans et calcule automatiquement la durée restante de séjour dans l’espace Schengen selon la règle des 90 jours sur 180.
Contexte : L’UE a lancé l’EES le 12 octobre 2025, accordant une période de six mois aux frontières extérieures de Schengen pour déployer cette nouvelle technologie. La Suisse a mis en service dès le premier jour les aéroports de Bâle-Mulhouse et Genève ; les plus petits aéroports suivront avant avril 2026. Le retard de Zurich s’explique par ses besoins d’infrastructures plus importants — ajout de portiques électroniques, voies biométriques dédiées et signalétique multilingue — pour gérer les flux importants de vols long-courriers aux heures de pointe matinales et en fin d’après-midi. La police cantonale zurichoise, responsable du contrôle aux frontières, indique que l’inscription initiale allonge le passage de 30 à 60 minutes en période de forte affluence, mais que les passages suivants seront plus rapides une fois le voyageur « enregistré dans le système ».
Conséquences opérationnelles :
• Les voyageurs d’affaires en provenance des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Inde et des pays du Golfe — marchés caractérisés par des rotations fréquentes de courts séjours — doivent prévoir un temps tampon supplémentaire lors des correspondances et compter au moins 90 minutes pour les transferts hors Schengen vers Schengen, le temps que les files d’attente se stabilisent.
• Les compagnies aériennes et les gestionnaires de voyages orientent les passagers novices vers les voies appropriées dès la porte d’embarquement pour éviter les retards et les vols manqués.
• Les services RH doivent renforcer le suivi des jours passés par leurs employés dans l’espace Schengen, car les dépassements de séjour déclencheront désormais des alertes automatiques auprès de tous les États membres, augmentant le risque d’amendes et d’interdictions d’entrée futures.
Respect de la vie privée et conformité : L’aéroport de Zurich souligne que les données biométriques sont soumises à la réglementation européenne et conservées jusqu’à trois ans entre deux visites. Les enfants de moins de 12 ans sont exemptés de la prise d’empreintes digitales mais doivent fournir une image faciale. Les citoyens suisses, ressortissants UE/AELE et titulaires d’un permis de séjour suisse continuent d’utiliser les portiques électroniques existants ou les guichets manuels et ne sont pas enregistrés dans l’EES.
Perspectives : Avec l’introduction prévue en 2026 de l’autorisation de voyage ETIAS liée, le déploiement à Zurich constitue une répétition générale cruciale. Les entreprises employant un grand nombre de collaborateurs hors UE doivent mettre à jour leurs check-lists avant départ, s’entraîner aux procédures des bornes avec leur personnel à l’arrivée et auditer mensuellement les calendriers de voyage pour éviter les dépassements de séjour qui seront désormais détectés instantanément dans tout l’espace Schengen.
Contexte : L’UE a lancé l’EES le 12 octobre 2025, accordant une période de six mois aux frontières extérieures de Schengen pour déployer cette nouvelle technologie. La Suisse a mis en service dès le premier jour les aéroports de Bâle-Mulhouse et Genève ; les plus petits aéroports suivront avant avril 2026. Le retard de Zurich s’explique par ses besoins d’infrastructures plus importants — ajout de portiques électroniques, voies biométriques dédiées et signalétique multilingue — pour gérer les flux importants de vols long-courriers aux heures de pointe matinales et en fin d’après-midi. La police cantonale zurichoise, responsable du contrôle aux frontières, indique que l’inscription initiale allonge le passage de 30 à 60 minutes en période de forte affluence, mais que les passages suivants seront plus rapides une fois le voyageur « enregistré dans le système ».
Conséquences opérationnelles :
• Les voyageurs d’affaires en provenance des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Inde et des pays du Golfe — marchés caractérisés par des rotations fréquentes de courts séjours — doivent prévoir un temps tampon supplémentaire lors des correspondances et compter au moins 90 minutes pour les transferts hors Schengen vers Schengen, le temps que les files d’attente se stabilisent.
• Les compagnies aériennes et les gestionnaires de voyages orientent les passagers novices vers les voies appropriées dès la porte d’embarquement pour éviter les retards et les vols manqués.
• Les services RH doivent renforcer le suivi des jours passés par leurs employés dans l’espace Schengen, car les dépassements de séjour déclencheront désormais des alertes automatiques auprès de tous les États membres, augmentant le risque d’amendes et d’interdictions d’entrée futures.
Respect de la vie privée et conformité : L’aéroport de Zurich souligne que les données biométriques sont soumises à la réglementation européenne et conservées jusqu’à trois ans entre deux visites. Les enfants de moins de 12 ans sont exemptés de la prise d’empreintes digitales mais doivent fournir une image faciale. Les citoyens suisses, ressortissants UE/AELE et titulaires d’un permis de séjour suisse continuent d’utiliser les portiques électroniques existants ou les guichets manuels et ne sont pas enregistrés dans l’EES.
Perspectives : Avec l’introduction prévue en 2026 de l’autorisation de voyage ETIAS liée, le déploiement à Zurich constitue une répétition générale cruciale. Les entreprises employant un grand nombre de collaborateurs hors UE doivent mettre à jour leurs check-lists avant départ, s’entraîner aux procédures des bornes avec leur personnel à l’arrivée et auditer mensuellement les calendriers de voyage pour éviter les dépassements de séjour qui seront désormais détectés instantanément dans tout l’espace Schengen.








