
Lors d'une conférence de presse à Rome le 17 novembre, le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a annoncé la première « Conférence de l’Italophonie », un nouveau forum diplomatique visant à rassembler les pays et régions où l’italien est langue officielle ou de travail. Cette réunion, qui se tiendra à la Villa Madama le 18 novembre, verra l’adoption officielle d’une charte créant la Communauté de l’Italophonie.
Bien que principalement culturelle, cette initiative comporte des dimensions concrètes en matière de mobilité. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé que les participants examineront la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles, la simplification des procédures de visa pour les chercheurs et étudiants, ainsi que l’augmentation des fonds de bourses d’études. L’Italie soutient déjà plus de 500 programmes en langue italienne dans 130 pays ; les responsables ont indiqué qu’un fonds dédié à la mobilité pourrait doubler ce nombre d’ici 2028.
Sur le plan économique, des accords de permis accélérés pourraient être mis en place pour les entreprises italiennes investissant dans les États membres, ainsi qu’une coopération consulaire renforcée pour les citoyens binationaux. Les employeurs pourraient bénéficier d’un vivier élargi de talents italophones à l’étranger, tandis que les Italiens expatriés verraient leurs démarches administratives simplifiées grâce à des guichets consulaires communs.
Les analystes considèrent cette conférence comme une composante de la stratégie plus large de l’Italie, baptisée « Diplomazia della Crescita », qui associe diplomatie culturelle, commerce et investissements. Si la charte de l’Italophonie tient ses promesses en matière de mobilité, les entreprises devront suivre de près les accords bilatéraux à venir, susceptibles de faciliter les détachements professionnels et les visas étudiants-stagiaires.
Bien que principalement culturelle, cette initiative comporte des dimensions concrètes en matière de mobilité. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé que les participants examineront la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles, la simplification des procédures de visa pour les chercheurs et étudiants, ainsi que l’augmentation des fonds de bourses d’études. L’Italie soutient déjà plus de 500 programmes en langue italienne dans 130 pays ; les responsables ont indiqué qu’un fonds dédié à la mobilité pourrait doubler ce nombre d’ici 2028.
Sur le plan économique, des accords de permis accélérés pourraient être mis en place pour les entreprises italiennes investissant dans les États membres, ainsi qu’une coopération consulaire renforcée pour les citoyens binationaux. Les employeurs pourraient bénéficier d’un vivier élargi de talents italophones à l’étranger, tandis que les Italiens expatriés verraient leurs démarches administratives simplifiées grâce à des guichets consulaires communs.
Les analystes considèrent cette conférence comme une composante de la stratégie plus large de l’Italie, baptisée « Diplomazia della Crescita », qui associe diplomatie culturelle, commerce et investissements. Si la charte de l’Italophonie tient ses promesses en matière de mobilité, les entreprises devront suivre de près les accords bilatéraux à venir, susceptibles de faciliter les détachements professionnels et les visas étudiants-stagiaires.









