
Des chiffres dévoilés au Dáil révèlent que l’Irlande a renoncé à plus de 10 millions d’euros de redevances de navigation aérienne pour les avions militaires américains traversant l’espace aérien sous contrôle irlandais depuis 2018. Ces données, rapportées pour la première fois par TheLiberal.ie le 17 novembre 2025, montrent qu’AirNav Ireland facture normalement ces vols, mais que le gouvernement exerce régulièrement sa discrétion pour exonérer les mouvements militaires étrangers.
En plus de ces exonérations, les Forces de défense ont dépensé près d’un million d’euros pour assurer la sécurité des avions américains à l’aéroport de Shannon entre 2018 et 2022. Le ministre des Transports, Darragh O’Brien, a défendu cette pratique, soulignant que 41 des États membres d’EUROCONTROL appliquent des exemptions similaires.
Les acteurs du voyage d’affaires précisent que ces exonérations ne concernent pas directement les compagnies aériennes commerciales, dont les redevances restent inchangées. Cependant, des analystes du secteur aérien estiment que ce renoncement aux recettes exerce une pression supplémentaire sur AirNav Ireland pour maintenir des tarifs compétitifs, ce qui pourrait, à terme, faire peser les coûts sur les transporteurs civils.
Pour les entreprises multinationales acheminant personnel ou marchandises via Shannon ou les corridors transatlantiques, cette révélation soulève des questions sur l’allocation des capacités et la transparence du soutien étatique aux activités militaires. Les sociétés aux plannings logistiques serrés pourraient réclamer une meilleure information sur le trafic militaire susceptible de restreindre les créneaux horaires en période de pointe.
Des députés de l’opposition ont demandé une révision de la politique d’exemption avant la publication du Livre blanc sur la Défense en 2026. Toute modification pourrait entraîner une facturation des forces étrangères au même titre que les opérateurs commerciaux, augmentant modestement les recettes d’AirNav Ireland tout en mettant à l’épreuve la position neutre mais favorable aux États-Unis de l’Irlande.
En plus de ces exonérations, les Forces de défense ont dépensé près d’un million d’euros pour assurer la sécurité des avions américains à l’aéroport de Shannon entre 2018 et 2022. Le ministre des Transports, Darragh O’Brien, a défendu cette pratique, soulignant que 41 des États membres d’EUROCONTROL appliquent des exemptions similaires.
Les acteurs du voyage d’affaires précisent que ces exonérations ne concernent pas directement les compagnies aériennes commerciales, dont les redevances restent inchangées. Cependant, des analystes du secteur aérien estiment que ce renoncement aux recettes exerce une pression supplémentaire sur AirNav Ireland pour maintenir des tarifs compétitifs, ce qui pourrait, à terme, faire peser les coûts sur les transporteurs civils.
Pour les entreprises multinationales acheminant personnel ou marchandises via Shannon ou les corridors transatlantiques, cette révélation soulève des questions sur l’allocation des capacités et la transparence du soutien étatique aux activités militaires. Les sociétés aux plannings logistiques serrés pourraient réclamer une meilleure information sur le trafic militaire susceptible de restreindre les créneaux horaires en période de pointe.
Des députés de l’opposition ont demandé une révision de la politique d’exemption avant la publication du Livre blanc sur la Défense en 2026. Toute modification pourrait entraîner une facturation des forces étrangères au même titre que les opérateurs commerciaux, augmentant modestement les recettes d’AirNav Ireland tout en mettant à l’épreuve la position neutre mais favorable aux États-Unis de l’Irlande.









