
Dans une mesure ferme annoncée dans le Livre blanc, la ministre de l’Intérieur Shabana Mahmood a donné 30 jours à l’Angola, à la Namibie et à la République démocratique du Congo pour accepter le retour de leurs ressortissants, sous peine de suspension totale des visas touristiques, VIP et d’affaires. Ces trois pays ne représentent que 0,09 % des visas britanniques délivrés l’an dernier, mais les autorités estiment que des milliers de leurs citoyens restent en situation irrégulière après avoir épuisé leurs recours.
Ces sanctions reprennent des mesures déjà appliquées en 2023 contre le Nigeria et l’Érythrée sous des ministres conservateurs, mais vont plus loin en menaçant un gel complet des visas, au lieu d’une simple augmentation des surtaxes. Cette politique est populaire auprès des électeurs : un sondage YouGov la semaine dernière révèle un soutien de 67 %. Cependant, les diplomates à Luanda et Kinshasa mettent en garde contre un risque de compromettre les négociations commerciales sur les investissements dans les énergies vertes.
Pour les multinationales basées au Royaume-Uni, l’impact direct sur les ressources humaines reste limité : les données du Home Office indiquent que seulement 712 visas ont été délivrés aux ressortissants de ces trois pays entre juin 2024 et juin 2025. Toutefois, les responsables des chaînes d’approvisionnement doivent anticiper des répercussions possibles pour les ingénieurs pétroliers, consultants miniers et personnels d’ONG qui voyagent régulièrement entre le Royaume-Uni et l’Afrique australe.
Si la mesure est appliquée, les employés concernés devront passer par des pays tiers pour leurs déplacements ou demander des visas de prestataires de services à court terme dans l’UE, ce qui entraînera des coûts et des délais supplémentaires. Les employeurs sont donc invités à préparer des plans de contingence, notamment en identifiant les doubles nationalités et en révisant les politiques de télétravail.
Le Home Office précise que cette mesure pourrait être étendue à d’autres États « non coopératifs ». Les équipes en charge de la mobilité internationale devront suivre le classement de coopération au retour, qui sera publié trimestriellement à partir de janvier 2026.
Ces sanctions reprennent des mesures déjà appliquées en 2023 contre le Nigeria et l’Érythrée sous des ministres conservateurs, mais vont plus loin en menaçant un gel complet des visas, au lieu d’une simple augmentation des surtaxes. Cette politique est populaire auprès des électeurs : un sondage YouGov la semaine dernière révèle un soutien de 67 %. Cependant, les diplomates à Luanda et Kinshasa mettent en garde contre un risque de compromettre les négociations commerciales sur les investissements dans les énergies vertes.
Pour les multinationales basées au Royaume-Uni, l’impact direct sur les ressources humaines reste limité : les données du Home Office indiquent que seulement 712 visas ont été délivrés aux ressortissants de ces trois pays entre juin 2024 et juin 2025. Toutefois, les responsables des chaînes d’approvisionnement doivent anticiper des répercussions possibles pour les ingénieurs pétroliers, consultants miniers et personnels d’ONG qui voyagent régulièrement entre le Royaume-Uni et l’Afrique australe.
Si la mesure est appliquée, les employés concernés devront passer par des pays tiers pour leurs déplacements ou demander des visas de prestataires de services à court terme dans l’UE, ce qui entraînera des coûts et des délais supplémentaires. Les employeurs sont donc invités à préparer des plans de contingence, notamment en identifiant les doubles nationalités et en révisant les politiques de télétravail.
Le Home Office précise que cette mesure pourrait être étendue à d’autres États « non coopératifs ». Les équipes en charge de la mobilité internationale devront suivre le classement de coopération au retour, qui sera publié trimestriellement à partir de janvier 2026.








