
La couverture de Business Insider Africa a révélé une vive réaction sur les réseaux sociaux au Nigeria, au Ghana, en Afrique du Sud et au Zimbabwe suite à la décision du Royaume-Uni de permettre aux étudiants de passer au visa Innovator Founder sans quitter le pays. Certains commentateurs ont qualifié cette mesure de « révolutionnaire », ouvrant des portes vers des financements et des réseaux autrement inaccessibles dans leur pays d’origine. D’autres l’ont rejetée comme « une nouvelle arnaque occidentale » visant à siphonner les talents.
Les analystes soulignent que les étudiants africains représentent déjà 27 % des candidats au visa Innovator Founder, alors qu’ils ne constituent que 11 % des inscriptions internationales totales. Cette facilité de changement de statut sur place pourrait accélérer cette tendance, dynamisant les écosystèmes de start-up britanniques tout en aggravant la pénurie de compétences dans les pays d’origine.
Des ONG engagées auprès de la diaspora ont appelé à ce que les gouvernements britannique et africains créent des « accélérateurs de retour » permettant aux entrepreneurs de se développer au Royaume-Uni avant de ramener leurs entreprises chez eux. Sans de tels dispositifs, préviennent les détracteurs, ce visa pourrait creuser les inégalités et alimenter le sentiment anti-migration.
Pour les employeurs britanniques, cette évolution rappelle que les changements de politique ont des répercussions à l’étranger : la perception d’opportunités ou d’exploitation influence les flux de recrutement. Les universités devront peut-être renforcer leurs services de conseil sur les visas entrepreneuriaux, tandis que les entreprises implantées en Afrique doivent se préparer à d’éventuelles pertes de talents.
Le débat met aussi en lumière un risque réputationnel : les entreprises prônant un recrutement éthique doivent expliquer comment elles soutiennent la migration circulaire et le transfert de compétences, et pas seulement la relocalisation permanente.
Les analystes soulignent que les étudiants africains représentent déjà 27 % des candidats au visa Innovator Founder, alors qu’ils ne constituent que 11 % des inscriptions internationales totales. Cette facilité de changement de statut sur place pourrait accélérer cette tendance, dynamisant les écosystèmes de start-up britanniques tout en aggravant la pénurie de compétences dans les pays d’origine.
Des ONG engagées auprès de la diaspora ont appelé à ce que les gouvernements britannique et africains créent des « accélérateurs de retour » permettant aux entrepreneurs de se développer au Royaume-Uni avant de ramener leurs entreprises chez eux. Sans de tels dispositifs, préviennent les détracteurs, ce visa pourrait creuser les inégalités et alimenter le sentiment anti-migration.
Pour les employeurs britanniques, cette évolution rappelle que les changements de politique ont des répercussions à l’étranger : la perception d’opportunités ou d’exploitation influence les flux de recrutement. Les universités devront peut-être renforcer leurs services de conseil sur les visas entrepreneuriaux, tandis que les entreprises implantées en Afrique doivent se préparer à d’éventuelles pertes de talents.
Le débat met aussi en lumière un risque réputationnel : les entreprises prônant un recrutement éthique doivent expliquer comment elles soutiennent la migration circulaire et le transfert de compétences, et pas seulement la relocalisation permanente.





