
L’Autorité finlandaise de la concurrence et de la consommation (KKV) a demandé au Tribunal de commerce d’infliger une amende administrative de 7,6 millions d’euros à Finnair, accusant la compagnie aérienne nationale d’avoir fourni des informations « inexactes, partielles et trompeuses » lors d’une enquête menée en 2023-2024 sur un éventuel blocage des agences de voyage en ligne dans l’affichage des tarifs réduits. Si cette sanction est confirmée, ce serait la première en Finlande à être prononcée uniquement pour des manquements procéduraux dans une enquête antitrust.
Selon la KKV, Finnair a transmis quatre jeux de données défaillants à l’automne dernier, contraignant les autorités à effectuer une perquisition surprise à l’aube au siège de la compagnie à Vantaa au printemps 2024. Les documents saisis lors de cette opération révèleraient une politique interne visant à demander aux agences en ligne de masquer certains inventaires à bas coût, une pratique que Finnair avait pourtant promis d’abandonner auprès de l’autorité suédoise de la concurrence. L’amende proposée représente environ 0,25 % du chiffre d’affaires prévu pour 2024, mais pourrait atteindre 1 % si le tribunal juge l’entrave particulièrement grave.
Pour les responsables mobilité et acheteurs de voyages d’affaires, cette affaire revêt une double importance. D’une part, une amende pourrait pousser Finnair — déjà confrontée à la hausse des prix du carburant et à la réorganisation de son réseau suite à la fermeture de l’espace aérien russe — à compenser ses coûts par une augmentation des tarifs de base ou des frais annexes. D’autre part, si les restrictions d’affichage tarifaire sont confirmées, les agences de voyage en ligne pourraient exiger une plus grande transparence des prix, élargissant potentiellement l’accès aux billets à tarif réduit pour les programmes de voyages d’affaires internationaux.
Finnair nie toute faute, affirmant que les divergences résultent de « malentendus » et qu’elle a mis fin à toutes les restrictions tarifaires imposées aux agences après avoir signé des engagements en Suède en 2023. La compagnie soutient que l’enquête finlandaise fait double emploi avec ces engagements et que l’amende serait disproportionnée.
Les procédures devant le Tribunal de commerce durent généralement de six à neuf mois ; un jugement est attendu d’ici mi-2026. Les équipes en charge des politiques de voyage doivent suivre de près cette affaire, car une violation confirmée pourrait déclencher des enquêtes similaires ailleurs en Europe et accélérer la transition vers des modèles de distribution en connexion directe, contournant les systèmes de dépôt tarifaire basés sur les GDS.
Selon la KKV, Finnair a transmis quatre jeux de données défaillants à l’automne dernier, contraignant les autorités à effectuer une perquisition surprise à l’aube au siège de la compagnie à Vantaa au printemps 2024. Les documents saisis lors de cette opération révèleraient une politique interne visant à demander aux agences en ligne de masquer certains inventaires à bas coût, une pratique que Finnair avait pourtant promis d’abandonner auprès de l’autorité suédoise de la concurrence. L’amende proposée représente environ 0,25 % du chiffre d’affaires prévu pour 2024, mais pourrait atteindre 1 % si le tribunal juge l’entrave particulièrement grave.
Pour les responsables mobilité et acheteurs de voyages d’affaires, cette affaire revêt une double importance. D’une part, une amende pourrait pousser Finnair — déjà confrontée à la hausse des prix du carburant et à la réorganisation de son réseau suite à la fermeture de l’espace aérien russe — à compenser ses coûts par une augmentation des tarifs de base ou des frais annexes. D’autre part, si les restrictions d’affichage tarifaire sont confirmées, les agences de voyage en ligne pourraient exiger une plus grande transparence des prix, élargissant potentiellement l’accès aux billets à tarif réduit pour les programmes de voyages d’affaires internationaux.
Finnair nie toute faute, affirmant que les divergences résultent de « malentendus » et qu’elle a mis fin à toutes les restrictions tarifaires imposées aux agences après avoir signé des engagements en Suède en 2023. La compagnie soutient que l’enquête finlandaise fait double emploi avec ces engagements et que l’amende serait disproportionnée.
Les procédures devant le Tribunal de commerce durent généralement de six à neuf mois ; un jugement est attendu d’ici mi-2026. Les équipes en charge des politiques de voyage doivent suivre de près cette affaire, car une violation confirmée pourrait déclencher des enquêtes similaires ailleurs en Europe et accélérer la transition vers des modèles de distribution en connexion directe, contournant les systèmes de dépôt tarifaire basés sur les GDS.









