
Le Programme ontarien des candidats à l’immigration (POCI) a brusquement suspendu sa Voie d’accès rapide pour les métiers spécialisés, renvoyant toutes les demandes en cours et remboursant les frais. Cette décision, annoncée le 17 novembre et rétroactive au 14 novembre, fait suite à une révision du programme qui a révélé ce que les autorités provinciales qualifient de « fausses déclarations systémiques » menaçant l’intégrité du quota de nominations de l’Ontario.
Dans cette voie désormais suspendue, l’Ontario pouvait nommer jusqu’à 1 500 candidats fédéraux du système Entrée express chaque année, à condition qu’ils justifient d’au moins un an d’expérience de travail en Ontario dans un métier spécialisé admissible classé NOC-TEER 2 ou 3. Cette filière était devenue un accélérateur prisé pour les électriciens en construction, plombiers, bouchers industriels et autres corps de métier, des profils dont la province a un besoin urgent pour atteindre ses objectifs de construction de logements et respecter les calendriers d’infrastructures majeures.
Les enquêteurs ont découvert des groupes de dossiers contenant des lettres de référence, des fiches de paie et des résultats de tests linguistiques falsifiés. Comme les nominations provinciales attribuent aux candidats 600 points supplémentaires au Système de classement global (SCG), garantissant quasiment la résidence permanente, ces fraudes détournent des quotas destinés à de véritables travailleurs et risquent de nuire à la réputation de l’Ontario auprès d’Ottawa. Le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences annonce qu’il collaborera avec ses partenaires fédéraux pour mettre en place de nouvelles mesures de contrôle avant de rouvrir la filière, sans toutefois préciser de calendrier.
Les employeurs qui comptaient sur cette voie pour recruter du personnel permanent se retrouvent désormais dans l’incertitude. Ils pourraient se tourner vers d’autres catégories du POCI, comme la Voie de l’offre d’emploi – Compétences en demande, mais les quotas y sont limités. Les entreprises ayant des besoins urgents en main-d’œuvre pourraient devoir prolonger les permis de travail temporaires ou recruter à l’étranger via le Programme des travailleurs étrangers temporaires, ce qui engendre des coûts plus élevés et des délais plus longs.
Pour les candidats, tous les dossiers en attente seront clôturés et les frais remboursés automatiquement. Ceux qui souhaitent toujours immigrer en Ontario peuvent soumettre une nouvelle manifestation d’intérêt dans une autre filière, à condition de remplir les critères d’admissibilité, mais la concurrence sera rude jusqu’à la réouverture de la Voie des métiers spécialisés. Cet épisode souligne l’importance de l’authenticité des documents et de la vigilance réglementaire à mesure que les provinces développent leurs programmes de nomination.
Dans cette voie désormais suspendue, l’Ontario pouvait nommer jusqu’à 1 500 candidats fédéraux du système Entrée express chaque année, à condition qu’ils justifient d’au moins un an d’expérience de travail en Ontario dans un métier spécialisé admissible classé NOC-TEER 2 ou 3. Cette filière était devenue un accélérateur prisé pour les électriciens en construction, plombiers, bouchers industriels et autres corps de métier, des profils dont la province a un besoin urgent pour atteindre ses objectifs de construction de logements et respecter les calendriers d’infrastructures majeures.
Les enquêteurs ont découvert des groupes de dossiers contenant des lettres de référence, des fiches de paie et des résultats de tests linguistiques falsifiés. Comme les nominations provinciales attribuent aux candidats 600 points supplémentaires au Système de classement global (SCG), garantissant quasiment la résidence permanente, ces fraudes détournent des quotas destinés à de véritables travailleurs et risquent de nuire à la réputation de l’Ontario auprès d’Ottawa. Le ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences annonce qu’il collaborera avec ses partenaires fédéraux pour mettre en place de nouvelles mesures de contrôle avant de rouvrir la filière, sans toutefois préciser de calendrier.
Les employeurs qui comptaient sur cette voie pour recruter du personnel permanent se retrouvent désormais dans l’incertitude. Ils pourraient se tourner vers d’autres catégories du POCI, comme la Voie de l’offre d’emploi – Compétences en demande, mais les quotas y sont limités. Les entreprises ayant des besoins urgents en main-d’œuvre pourraient devoir prolonger les permis de travail temporaires ou recruter à l’étranger via le Programme des travailleurs étrangers temporaires, ce qui engendre des coûts plus élevés et des délais plus longs.
Pour les candidats, tous les dossiers en attente seront clôturés et les frais remboursés automatiquement. Ceux qui souhaitent toujours immigrer en Ontario peuvent soumettre une nouvelle manifestation d’intérêt dans une autre filière, à condition de remplir les critères d’admissibilité, mais la concurrence sera rude jusqu’à la réouverture de la Voie des métiers spécialisés. Cet épisode souligne l’importance de l’authenticité des documents et de la vigilance réglementaire à mesure que les provinces développent leurs programmes de nomination.







