
Bruxelles a franchi le dernier obstacle politique pour réformer le mécanisme de suspension des voyages sans visa au sein de l’Union européenne. Le 17 novembre 2025, les ministres européens de l’Intérieur réunis à Bruxelles, sous la présidence belge, ont officiellement adopté des amendements renforçant ce dispositif dit de « suspension des voyages sans visa ».
Le règlement révisé abaisse les seuils statistiques déclenchant une suspension à l’échelle de l’UE, passant d’une hausse de 50 % à 30 % des dépassements de séjour, des demandes d’asile ou des crimes graves commis par des ressortissants d’un pays exempté de visa. Il introduit également de nouveaux critères : le non-alignement sur la politique européenne des visas, la vente de « passeports dorés » ou une dégradation marquée des normes en matière de droits humains. La durée initiale des suspensions peut désormais atteindre 12 mois (contre 9 auparavant), avec une possible prolongation de 24 mois.
Pour la Belgique, dont l’économie dépend fortement des sièges de multinationales, des plateformes de fret aérien et des institutions internationales, cette réforme a deux implications majeures. D’une part, la police aux frontières belge, à l’aéroport de Bruxelles et au port d’Anvers, devra adapter rapidement ses procédures si l’UE décide de suspendre les facilités pour un pays partenaire. D’autre part, les entreprises envoyant régulièrement du personnel depuis des zones exemptées de visa (comme l’Amérique latine ou les Balkans occidentaux) pourraient se retrouver confrontées à un traitement complet des demandes de visa Schengen, allongeant les délais de mission et augmentant les coûts de conformité.
Le ministère belge des Affaires étrangères a confirmé qu’il met à jour son plan de contingence consulaire, notamment en prévoyant des kits biométriques supplémentaires pour les missions susceptibles de voir une hausse des demandes de visa Schengen de type C. Les responsables de la mobilité internationale sont invités à cartographier leurs dépendances en personnel et à informer les voyageurs que le privilège du voyage sans visa peut désormais être retiré avec un préavis de seulement 20 jours, délai entre la publication au Journal officiel et l’entrée en vigueur.
À l’avenir, les experts en immigration anticipent une utilisation plus fréquente de cet outil renforcé. « Le signal politique est clair : l’UE – et la Belgique en son sein – agiront plus rapidement en cas d’abus du régime sans visa », souligne un avocat basé à Bruxelles. La plupart des observateurs s’attendent à ce que les flux touristiques et commerciaux se poursuivent sans encombre, mais la marge de manœuvre pour les pays tiers en matière de non-conformité s’est considérablement réduite.
Le règlement révisé abaisse les seuils statistiques déclenchant une suspension à l’échelle de l’UE, passant d’une hausse de 50 % à 30 % des dépassements de séjour, des demandes d’asile ou des crimes graves commis par des ressortissants d’un pays exempté de visa. Il introduit également de nouveaux critères : le non-alignement sur la politique européenne des visas, la vente de « passeports dorés » ou une dégradation marquée des normes en matière de droits humains. La durée initiale des suspensions peut désormais atteindre 12 mois (contre 9 auparavant), avec une possible prolongation de 24 mois.
Pour la Belgique, dont l’économie dépend fortement des sièges de multinationales, des plateformes de fret aérien et des institutions internationales, cette réforme a deux implications majeures. D’une part, la police aux frontières belge, à l’aéroport de Bruxelles et au port d’Anvers, devra adapter rapidement ses procédures si l’UE décide de suspendre les facilités pour un pays partenaire. D’autre part, les entreprises envoyant régulièrement du personnel depuis des zones exemptées de visa (comme l’Amérique latine ou les Balkans occidentaux) pourraient se retrouver confrontées à un traitement complet des demandes de visa Schengen, allongeant les délais de mission et augmentant les coûts de conformité.
Le ministère belge des Affaires étrangères a confirmé qu’il met à jour son plan de contingence consulaire, notamment en prévoyant des kits biométriques supplémentaires pour les missions susceptibles de voir une hausse des demandes de visa Schengen de type C. Les responsables de la mobilité internationale sont invités à cartographier leurs dépendances en personnel et à informer les voyageurs que le privilège du voyage sans visa peut désormais être retiré avec un préavis de seulement 20 jours, délai entre la publication au Journal officiel et l’entrée en vigueur.
À l’avenir, les experts en immigration anticipent une utilisation plus fréquente de cet outil renforcé. « Le signal politique est clair : l’UE – et la Belgique en son sein – agiront plus rapidement en cas d’abus du régime sans visa », souligne un avocat basé à Bruxelles. La plupart des observateurs s’attendent à ce que les flux touristiques et commerciaux se poursuivent sans encombre, mais la marge de manœuvre pour les pays tiers en matière de non-conformité s’est considérablement réduite.








