
Dans une décision surprise qui a fait grand bruit dans les secteurs de la construction et de la fabrication au Canada, le Programme ontarien des candidats à l’immigration (POCI) a immédiatement suspendu son volet Entrée express pour les métiers spécialisés. Les autorités provinciales ont évoqué une « fausse représentation systémique » dans des centaines de dossiers en cours, dénonçant des offres d’emploi fictives et des antécédents professionnels fabriqués qui ont compromis l’intégrité du programme. Toutes les demandes en cours seront retournées et les frais de 1 500 $ remboursés.
Lancé en 2017, ce volet était très prisé par les électriciens, plombiers, charpentiers et mécaniciens industriels, car une nomination ajoutait automatiquement 600 points au Système de classement global (SCG), garantissant presque à coup sûr une invitation fédérale à présenter une demande. Rien que l’an dernier, 9 700 nominations ont été émises. Cette suspension supprime donc une voie essentielle alors que le secteur de la construction résidentielle au Canada a un besoin urgent de professionnels qualifiés.
Les audits menés par les autorités ontariennes ont révélé des groupes de candidatures liées utilisant les mêmes coordonnées d’employeurs et des fiches de paie étonnamment uniformes. Plusieurs agences de recrutement font l’objet d’enquêtes et pourraient être sanctionnées par la province ou poursuivies au pénal au niveau fédéral. Les employeurs complices risquent d’être exclus de toute participation future aux programmes provinciaux de nomination.
Pour les candidats légitimes affectés par ce gel, les avocats en immigration recommandent de se tourner vers le volet Offre d’emploi de l’employeur du POCI, axé sur les compétences en demande, ou vers les programmes provinciaux de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, qui ciblent toujours les métiers spécialisés. Au niveau fédéral, le tirage Entrée express par catégorie pour les métiers de la construction, attendu plus tard ce trimestre, pourrait également offrir une solution.
Les observateurs politiques soulignent que cet épisode illustre la tension croissante entre les objectifs ambitieux d’immigration économique du Canada et la nécessité d’assurer une intégrité rigoureuse des programmes. L’Ontario annonce qu’il va repenser ce volet avec une vérification renforcée des employeurs et un système électronique pour valider les certifications du Collège des métiers de l’Ontario avant d’accepter de nouvelles demandes, probablement au début de 2026.
Lancé en 2017, ce volet était très prisé par les électriciens, plombiers, charpentiers et mécaniciens industriels, car une nomination ajoutait automatiquement 600 points au Système de classement global (SCG), garantissant presque à coup sûr une invitation fédérale à présenter une demande. Rien que l’an dernier, 9 700 nominations ont été émises. Cette suspension supprime donc une voie essentielle alors que le secteur de la construction résidentielle au Canada a un besoin urgent de professionnels qualifiés.
Les audits menés par les autorités ontariennes ont révélé des groupes de candidatures liées utilisant les mêmes coordonnées d’employeurs et des fiches de paie étonnamment uniformes. Plusieurs agences de recrutement font l’objet d’enquêtes et pourraient être sanctionnées par la province ou poursuivies au pénal au niveau fédéral. Les employeurs complices risquent d’être exclus de toute participation future aux programmes provinciaux de nomination.
Pour les candidats légitimes affectés par ce gel, les avocats en immigration recommandent de se tourner vers le volet Offre d’emploi de l’employeur du POCI, axé sur les compétences en demande, ou vers les programmes provinciaux de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, qui ciblent toujours les métiers spécialisés. Au niveau fédéral, le tirage Entrée express par catégorie pour les métiers de la construction, attendu plus tard ce trimestre, pourrait également offrir une solution.
Les observateurs politiques soulignent que cet épisode illustre la tension croissante entre les objectifs ambitieux d’immigration économique du Canada et la nécessité d’assurer une intégrité rigoureuse des programmes. L’Ontario annonce qu’il va repenser ce volet avec une vérification renforcée des employeurs et un système électronique pour valider les certifications du Collège des métiers de l’Ontario avant d’accepter de nouvelles demandes, probablement au début de 2026.





