
Un panel de trois juges de la Cour d'appel des États-Unis pour le circuit de D.C. a émis vendredi soir une suspension d'urgence contre les nouvelles réglementations du secrétaire aux Transports, Sean Duffy, qui auraient fortement restreint les catégories de non-citoyens pouvant obtenir ou renouveler un permis de conduire commercial américain (CDL). Cette règle finale provisoire — adoptée après un accident en juin impliquant un conducteur sans papiers — aurait limité les CDL aux détenteurs uniquement des visas H-2A, H-2B ou E-2, et aurait obligé les États à annuler les permis existants pour toutes les autres catégories de visas ainsi que pour les sans-papiers.
Dans une ordonnance de six pages, la cour a estimé que le ministère des Transports (DOT) « n’a pas établi de lien rationnel entre la catégorie de visa et la sécurité routière » et a probablement violé la loi sur la procédure administrative en omettant la procédure de consultation publique. Les juges ont également relevé des données dans le préambule de la règle montrant que les immigrants détiennent environ 5 % des CDL mais ne sont responsables que de 0,2 % des accidents mortels — ce qui affaiblit la justification sécuritaire avancée par l’agence. Les plaidoiries sur le fond sont prévues pour décembre ; la suspension restera en vigueur jusqu’à ce que le panel statue sur la légalité de la mesure.
Cette décision constitue un répit majeur pour les employeurs de transport routier qui peinent à vérifier le statut de leurs conducteurs avant la date limite de conformité en janvier. Plusieurs grandes flottes ont indiqué que la règle aurait mis sur la touche des milliers de conducteurs expérimentés en pleine saison des expéditions de fin d’année, aggravant les tensions sur la chaîne d’approvisionnement. Les agences d’immatriculation des États ont également averti d’un chaos administratif, notamment après que la Californie a révoqué 17 000 CDL le mois dernier en anticipation du mandat fédéral.
Le secrétaire Duffy a déclaré dans un communiqué que le DOT « examine ses options », tandis que les républicains au Congrès ont laissé entendre qu’ils pourraient tenter d’inscrire ces restrictions dans la loi. Pour l’instant, cependant, les CDL existants restent valides et les immigrants titulaires de visas tels que H-1B, L-1 ou d’un statut de résident permanent peuvent continuer à faire leurs demandes selon les procédures antérieures. Les employeurs doivent documenter rigoureusement leur conformité, suivre de près les évolutions judiciaires et se préparer à d’éventuels revirements politiques au fil de la procédure.
Ce jugement souligne que les réglementations liées à l’emploi des immigrés — en particulier celles adoptées en urgence — restent vulnérables aux contestations au titre de la loi sur la procédure administrative. Les responsables de la mobilité internationale doivent revoir les exigences relatives aux CDL pour les employés étrangers conduisant dans le cadre de leurs missions aux États-Unis et conseiller au personnel concerné de conserver des copies de leurs permis actuels et de leurs documents I-94, au cas où les États publieraient de nouvelles directives.
Dans une ordonnance de six pages, la cour a estimé que le ministère des Transports (DOT) « n’a pas établi de lien rationnel entre la catégorie de visa et la sécurité routière » et a probablement violé la loi sur la procédure administrative en omettant la procédure de consultation publique. Les juges ont également relevé des données dans le préambule de la règle montrant que les immigrants détiennent environ 5 % des CDL mais ne sont responsables que de 0,2 % des accidents mortels — ce qui affaiblit la justification sécuritaire avancée par l’agence. Les plaidoiries sur le fond sont prévues pour décembre ; la suspension restera en vigueur jusqu’à ce que le panel statue sur la légalité de la mesure.
Cette décision constitue un répit majeur pour les employeurs de transport routier qui peinent à vérifier le statut de leurs conducteurs avant la date limite de conformité en janvier. Plusieurs grandes flottes ont indiqué que la règle aurait mis sur la touche des milliers de conducteurs expérimentés en pleine saison des expéditions de fin d’année, aggravant les tensions sur la chaîne d’approvisionnement. Les agences d’immatriculation des États ont également averti d’un chaos administratif, notamment après que la Californie a révoqué 17 000 CDL le mois dernier en anticipation du mandat fédéral.
Le secrétaire Duffy a déclaré dans un communiqué que le DOT « examine ses options », tandis que les républicains au Congrès ont laissé entendre qu’ils pourraient tenter d’inscrire ces restrictions dans la loi. Pour l’instant, cependant, les CDL existants restent valides et les immigrants titulaires de visas tels que H-1B, L-1 ou d’un statut de résident permanent peuvent continuer à faire leurs demandes selon les procédures antérieures. Les employeurs doivent documenter rigoureusement leur conformité, suivre de près les évolutions judiciaires et se préparer à d’éventuels revirements politiques au fil de la procédure.
Ce jugement souligne que les réglementations liées à l’emploi des immigrés — en particulier celles adoptées en urgence — restent vulnérables aux contestations au titre de la loi sur la procédure administrative. Les responsables de la mobilité internationale doivent revoir les exigences relatives aux CDL pour les employés étrangers conduisant dans le cadre de leurs missions aux États-Unis et conseiller au personnel concerné de conserver des copies de leurs permis actuels et de leurs documents I-94, au cas où les États publieraient de nouvelles directives.









