
Le ministère de l’Intérieur polonais a officiellement informé Minsk que deux postes-frontières routiers à la frontière polono-biélorusse — Kuźnica Białostocka et Bobrowniki — rouvriront à 2h00, heure biélorusse, le 17 novembre. Les Douanes biélorusses ont confirmé la réception de cette notification, précisant être techniquement prêtes aux postes correspondants de Bruzgi et Berestovitsa. Les voitures particulières seront autorisées aux deux passages, tandis que les bus ne pourront emprunter que Bobrowniki ; les véhicules légers (hors bus) pourront utiliser Kuźnica.
Le Premier ministre Donald Tusk a déclaré aux journalistes le 14 novembre que cette décision constitue « une initiative indépendante motivée par des intérêts économiques locaux » et « ne fait pas partie des négociations politiques avec Minsk ». Il a souligné que la barrière physique érigée le long de la frontière et un taux d’interception des passages irréguliers proche de 100 % rassuraient Varsovie quant à la sécurité.
Cette réouverture met fin à une fermeture de huit mois, consécutive à une recrudescence de la migration irrégulière orchestrée par les autorités biélorusses. Les agriculteurs, transporteurs et commerçants locaux de la région de Podlasie ont fortement plaidé pour la reprise du trafic, arguant que la fermeture étranglait le commerce transfrontalier et augmentait les coûts logistiques en imposant des détours par la Lituanie.
Selon le projet d’arrêté ministériel, les effectifs douaniers seront renforcés et un nouveau « couloir vert » sera mis en place pour accélérer le passage des camions en provenance de l’UE, tandis que des contrôles ciblés viseront les véhicules liés à la traite des êtres humains. Les entreprises de transport doivent néanmoins s’attendre à des inspections sélectives et à d’éventuels temps d’attente durant la première semaine, le temps que les nouvelles procédures soient pleinement opérationnelles.
Pour les responsables de la mobilité en entreprise, cette réouverture partielle soulage un goulot d’étranglement majeur sur le corridor Nord-Sud entre les ports baltes et l’Ukraine. Les sociétés transportant du personnel de projet ou des marchandises urgentes sont invitées à réactiver leurs plans de contingence et à rappeler aux voyageurs d’emporter passeports, certificats d’immatriculation des véhicules et, pour les non-ressortissants de l’UE, une preuve de droit de séjour dans l’espace Schengen, alors que les gardes-frontières polonais ajustent le nouveau flux.
Le Premier ministre Donald Tusk a déclaré aux journalistes le 14 novembre que cette décision constitue « une initiative indépendante motivée par des intérêts économiques locaux » et « ne fait pas partie des négociations politiques avec Minsk ». Il a souligné que la barrière physique érigée le long de la frontière et un taux d’interception des passages irréguliers proche de 100 % rassuraient Varsovie quant à la sécurité.
Cette réouverture met fin à une fermeture de huit mois, consécutive à une recrudescence de la migration irrégulière orchestrée par les autorités biélorusses. Les agriculteurs, transporteurs et commerçants locaux de la région de Podlasie ont fortement plaidé pour la reprise du trafic, arguant que la fermeture étranglait le commerce transfrontalier et augmentait les coûts logistiques en imposant des détours par la Lituanie.
Selon le projet d’arrêté ministériel, les effectifs douaniers seront renforcés et un nouveau « couloir vert » sera mis en place pour accélérer le passage des camions en provenance de l’UE, tandis que des contrôles ciblés viseront les véhicules liés à la traite des êtres humains. Les entreprises de transport doivent néanmoins s’attendre à des inspections sélectives et à d’éventuels temps d’attente durant la première semaine, le temps que les nouvelles procédures soient pleinement opérationnelles.
Pour les responsables de la mobilité en entreprise, cette réouverture partielle soulage un goulot d’étranglement majeur sur le corridor Nord-Sud entre les ports baltes et l’Ukraine. Les sociétés transportant du personnel de projet ou des marchandises urgentes sont invitées à réactiver leurs plans de contingence et à rappeler aux voyageurs d’emporter passeports, certificats d’immatriculation des véhicules et, pour les non-ressortissants de l’UE, une preuve de droit de séjour dans l’espace Schengen, alors que les gardes-frontières polonais ajustent le nouveau flux.








