
L’Allemagne et la France ont conjointement soumis au Conseil de l’UE une feuille de route détaillée visant à renforcer les règles des visas courts séjours Schengen, en parallèle avec le déploiement progressif du Système européen d’information et d’autorisation de voyage (ETIAS). Selon des documents consultés par la publication spécialisée Travel and Tour World, les ministres de l’Intérieur des deux pays ont convenu tard le 14 novembre de promouvoir :
• une validité réduite des visas C à entrées multiples délivrés aux ressortissants de pays présentant un taux élevé de dépassement de séjour ;
• la prise obligatoire de données biométriques en personne tous les 24 mois, jusqu’à la stabilisation complète du Système d’entrée/sortie (EES) ;
• une surtaxe de sécurité de 15 € destinée à financer le nouveau Fonds européen de gestion des frontières.
Contexte – Le paquet numérique aux frontières de l’UE a été retardé à plusieurs reprises, les États membres rencontrant des difficultés pour installer les bornes biométriques et mettre à jour les systèmes des compagnies aériennes. Le pilote de l’EES a été lancé à l’aéroport de Düsseldorf le 12 octobre, avec un déploiement complet en Allemagne prévu d’ici le 10 avril 2026. ETIAS, qui entrera en fonction au dernier trimestre 2026, exigera que plus de 60 nationalités exemptées de visa obtiennent une autorisation en ligne avant l’embarquement. Berlin et Paris estiment que sans un durcissement des règles pour les voyageurs nécessitant un visa, les dépassements de séjour pourraient augmenter, ETIAS ne contrôlant initialement que les voyageurs sans visa.
Conséquences pour les entreprises – Les entreprises allemandes qui invitent régulièrement des clients ou stagiaires avec des visas courts séjours Schengen devront anticiper des frais plus élevés et des délais plus longs dès mi-2026. Les conseillers en immigration alertent sur la pression que le cycle biométrique de deux ans exercera sur les capacités de rendez-vous des consulats, déjà en tension à cause du manque de personnel. Les entreprises devraient envisager de privilégier les visites à distance ou les réunions intra-UE dès l’entrée en vigueur des nouvelles règles.
Prochaines étapes – Le document franco-allemand sera examiné par le Conseil Justice et Affaires intérieures de l’UE à Bruxelles le 25 novembre. En cas d’adoption, la Commission préparera les amendements nécessaires au Code des visas début 2026, laissant peu de temps aux fournisseurs informatiques du secteur du voyage pour s’adapter avant l’obligation d’ETIAS en avril 2027. Les entreprises doivent commencer à identifier les profils de voyageurs concernés par les nouvelles limites de validité et mettre à jour leurs directives internes de mobilité en conséquence.
• une validité réduite des visas C à entrées multiples délivrés aux ressortissants de pays présentant un taux élevé de dépassement de séjour ;
• la prise obligatoire de données biométriques en personne tous les 24 mois, jusqu’à la stabilisation complète du Système d’entrée/sortie (EES) ;
• une surtaxe de sécurité de 15 € destinée à financer le nouveau Fonds européen de gestion des frontières.
Contexte – Le paquet numérique aux frontières de l’UE a été retardé à plusieurs reprises, les États membres rencontrant des difficultés pour installer les bornes biométriques et mettre à jour les systèmes des compagnies aériennes. Le pilote de l’EES a été lancé à l’aéroport de Düsseldorf le 12 octobre, avec un déploiement complet en Allemagne prévu d’ici le 10 avril 2026. ETIAS, qui entrera en fonction au dernier trimestre 2026, exigera que plus de 60 nationalités exemptées de visa obtiennent une autorisation en ligne avant l’embarquement. Berlin et Paris estiment que sans un durcissement des règles pour les voyageurs nécessitant un visa, les dépassements de séjour pourraient augmenter, ETIAS ne contrôlant initialement que les voyageurs sans visa.
Conséquences pour les entreprises – Les entreprises allemandes qui invitent régulièrement des clients ou stagiaires avec des visas courts séjours Schengen devront anticiper des frais plus élevés et des délais plus longs dès mi-2026. Les conseillers en immigration alertent sur la pression que le cycle biométrique de deux ans exercera sur les capacités de rendez-vous des consulats, déjà en tension à cause du manque de personnel. Les entreprises devraient envisager de privilégier les visites à distance ou les réunions intra-UE dès l’entrée en vigueur des nouvelles règles.
Prochaines étapes – Le document franco-allemand sera examiné par le Conseil Justice et Affaires intérieures de l’UE à Bruxelles le 25 novembre. En cas d’adoption, la Commission préparera les amendements nécessaires au Code des visas début 2026, laissant peu de temps aux fournisseurs informatiques du secteur du voyage pour s’adapter avant l’obligation d’ETIAS en avril 2027. Les entreprises doivent commencer à identifier les profils de voyageurs concernés par les nouvelles limites de validité et mettre à jour leurs directives internes de mobilité en conséquence.










