
La chambre basse du parlement allemand a consacré sa séance de l’après-midi du 14 novembre à une motion de l’opposition visant à supprimer les « Analogleistungen » — des prestations sociales majorées accordées aux demandeurs d’asile après 18 mois de résidence. L’initiative de l’AfD soutient que l’alignement sur le niveau de l’aide sociale allemande constitue un « facteur d’attraction » et propose de revenir à une aide de base en nature.
Bien que ce projet de loi ait peu de chances d’être adopté dans une chambre dominée par la coalition CDU/CSU-SPD, le débat reflète une pression politique croissante pour durcir les règles d’attribution des prestations, alors que les arrivées irrégulières repartent à la hausse. Les chiffres du ministère de l’Intérieur publiés la semaine dernière indiquent une augmentation de 13 % des demandes d’asile depuis le début de l’année 2024, malgré le renforcement des contrôles aux frontières.
Impact pour les entreprises – Toute réduction de l’aide post-arrivée pourrait affecter l’intégration des réfugiés embauchés, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie et de la logistique, où les employeurs comptent sur les personnes bénéficiant du statut de « Duldung » (séjour toléré). Les services RH pourraient devoir étoffer leurs offres d’intégration, en prenant en charge par exemple les dépôts de garantie pour le logement ou les cours de langue, afin de rester attractifs.
Prochaines étapes – La motion a été renvoyée à la Commission du travail et des affaires sociales ; des auditions d’experts sont prévues en décembre. Même sans changement législatif, les observateurs s’attendent à ce que la coalition propose ses propres amendements de durcissement début 2026, envisageant notamment de conditionner l’accès complet aux prestations sociales à la réussite des cours d’intégration.
Bien que ce projet de loi ait peu de chances d’être adopté dans une chambre dominée par la coalition CDU/CSU-SPD, le débat reflète une pression politique croissante pour durcir les règles d’attribution des prestations, alors que les arrivées irrégulières repartent à la hausse. Les chiffres du ministère de l’Intérieur publiés la semaine dernière indiquent une augmentation de 13 % des demandes d’asile depuis le début de l’année 2024, malgré le renforcement des contrôles aux frontières.
Impact pour les entreprises – Toute réduction de l’aide post-arrivée pourrait affecter l’intégration des réfugiés embauchés, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie et de la logistique, où les employeurs comptent sur les personnes bénéficiant du statut de « Duldung » (séjour toléré). Les services RH pourraient devoir étoffer leurs offres d’intégration, en prenant en charge par exemple les dépôts de garantie pour le logement ou les cours de langue, afin de rester attractifs.
Prochaines étapes – La motion a été renvoyée à la Commission du travail et des affaires sociales ; des auditions d’experts sont prévues en décembre. Même sans changement législatif, les observateurs s’attendent à ce que la coalition propose ses propres amendements de durcissement début 2026, envisageant notamment de conditionner l’accès complet aux prestations sociales à la réussite des cours d’intégration.










