
Dans sa mise à jour budgétaire présentée le 15 novembre 2025, Ottawa a confirmé qu’il réduira les admissions de résidents temporaires à partir de 2026. Les objectifs passeront d’environ 674 000 approbations en 2025 à 385 000 en 2026, puis à 370 000 en 2027-2028, selon des documents budgétaires obtenus par Yahoo News Canada.
Le nombre de résidents permanents baissera également légèrement, à 380 000 par an entre 2026 et 2028, contre 395 000 l’année prochaine. Le ministère des Finances prévoit une perte de revenus de 168 millions de dollars sur quatre ans due à la baisse des frais de demande, mais estime que ces réductions sont nécessaires pour alléger la pression sur le logement, les soins de santé et les infrastructures.
Le budget introduit une voie d’accès à la résidence permanente sur deux ans pour les personnes protégées déjà présentes au Canada, avec une enveloppe de 120 millions de dollars dédiée au traitement des dossiers. Les autorités expliquent que cette mesure reconnaît la réalité selon laquelle la plupart des réfugiés ne peuvent pas retourner en toute sécurité dans leur pays d’origine et accélérera leur intégration économique.
Pour les employeurs, des plafonds plus stricts sur les travailleurs temporaires et les étudiants internationaux pourraient aggraver les pénuries de main-d’œuvre si les catégories d’exemption ne sont pas élargies. Les équipes en mobilité internationale devraient revoir leurs flux de main-d’œuvre temporaire et envisager les transferts intra-entreprise ou les exemptions pour la mobilité francophone, qui ne sont pas comptabilisées dans le plafond des résidents temporaires.
Le gouvernement s’engage à consulter les provinces avant de finaliser les allocations. Les défenseurs de l’immigration avertissent que sans un traitement plus rapide des demandes de résidence permanente, la baisse des arrivées de résidents temporaires risque simplement de déplacer les goulets d’étranglement ailleurs dans le système.
Le nombre de résidents permanents baissera également légèrement, à 380 000 par an entre 2026 et 2028, contre 395 000 l’année prochaine. Le ministère des Finances prévoit une perte de revenus de 168 millions de dollars sur quatre ans due à la baisse des frais de demande, mais estime que ces réductions sont nécessaires pour alléger la pression sur le logement, les soins de santé et les infrastructures.
Le budget introduit une voie d’accès à la résidence permanente sur deux ans pour les personnes protégées déjà présentes au Canada, avec une enveloppe de 120 millions de dollars dédiée au traitement des dossiers. Les autorités expliquent que cette mesure reconnaît la réalité selon laquelle la plupart des réfugiés ne peuvent pas retourner en toute sécurité dans leur pays d’origine et accélérera leur intégration économique.
Pour les employeurs, des plafonds plus stricts sur les travailleurs temporaires et les étudiants internationaux pourraient aggraver les pénuries de main-d’œuvre si les catégories d’exemption ne sont pas élargies. Les équipes en mobilité internationale devraient revoir leurs flux de main-d’œuvre temporaire et envisager les transferts intra-entreprise ou les exemptions pour la mobilité francophone, qui ne sont pas comptabilisées dans le plafond des résidents temporaires.
Le gouvernement s’engage à consulter les provinces avant de finaliser les allocations. Les défenseurs de l’immigration avertissent que sans un traitement plus rapide des demandes de résidence permanente, la baisse des arrivées de résidents temporaires risque simplement de déplacer les goulets d’étranglement ailleurs dans le système.







