
Les autorités brésiliennes ont renforcé la bulle de mobilité autour de Belém le 14 novembre, après que les conseillers en sécurité du Secrétariat de la COP30 ont alerté sur un risque accru de manifestations pendant la phase de haut niveau de la conférence (15-21 novembre).
Un nouveau NOTAM émis par le Centre de gestion de la navigation aérienne (CGNA) désigne l’aéroport de Val-de-Cans (SBBE) comme un aérodrome entièrement coordonné. Tous les opérateurs non réguliers — jets d’affaires, vols cargo et équipes TV aériennes — doivent désormais obtenir une autorisation préalable (PPR) pour leurs créneaux, avec un temps au sol limité à quatre heures, sauf si un emplacement de stationnement de nuit a été validé à l’avance. Des zones d’exclusion aérienne concentriques de 5, 12 et 25 milles nautiques ont été activées autour de la zone de négociation du Parque da Cidade ; le Commandement des opérations aériennes (COMAE) conserve le pouvoir discrétionnaire de suspendre les vols à court préavis lors des déplacements de VIP ou en cas d’incidents de sécurité. Les compagnies aériennes ont allongé leurs temps de vol de 10 à 15 minutes et avertissent que tout dépassement des créneaux entraînera des amendes opérationnelles.
Au sol, des arrêtés municipaux instaurent des cordons de circulation mobiles, obligeant tous les véhicules à passer par des points de contrôle de la police et de l’armée sur les avenues Nazaré, José Malcher et Almirante Barroso. Seuls les navettes accréditées, taxis munis d’un permis QR et véhicules arborant un macaron officiel bleu COP30 peuvent pénétrer dans l’anneau intérieur. La société spécialisée Adept Traveler rapporte que les temps de transfert moyens entre le principal corridor hôtelier et le site ont doublé, atteignant 60 à 90 minutes ; les organisateurs recommandent aux délégués de partir au moins trois heures avant leur intervention.
Si les visiteurs d’affaires déplorent ces désagréments, le gouvernement Lula défend ces mesures comme indispensables après que des manifestants ont brièvement franchi la « Zone Bleue » le 11 novembre. Depuis, les files d’attente à l’immigration restent stables — environ 35 minutes en moyenne — grâce notamment à la délivrance de plus de 32 000 e-Visas gratuits aux délégués enregistrés, accélérant les contrôles.
Conseils pratiques pour les entreprises : reconfirmer les créneaux PPR 48 heures à l’avance ; prévoir des cartes imprimées des itinéraires de déviation pour les chauffeurs (les plateformes de VTC sont géo-bloquées à l’intérieur du périmètre) ; informer les voyageurs que leur pièce d’identité brésilienne ou passeport doit être présentée à chaque point de contrôle ; et anticiper des heures supplémentaires pour le personnel local dont les trajets s’allongent jusqu’à après minuit en raison des sens uniques. Les restrictions aériennes et routières diminueront après le départ des dignitaires le 21 novembre, mais certaines fermetures de voies pourraient perdurer jusqu’au démontage des structures temporaires, potentiellement début décembre.
Un nouveau NOTAM émis par le Centre de gestion de la navigation aérienne (CGNA) désigne l’aéroport de Val-de-Cans (SBBE) comme un aérodrome entièrement coordonné. Tous les opérateurs non réguliers — jets d’affaires, vols cargo et équipes TV aériennes — doivent désormais obtenir une autorisation préalable (PPR) pour leurs créneaux, avec un temps au sol limité à quatre heures, sauf si un emplacement de stationnement de nuit a été validé à l’avance. Des zones d’exclusion aérienne concentriques de 5, 12 et 25 milles nautiques ont été activées autour de la zone de négociation du Parque da Cidade ; le Commandement des opérations aériennes (COMAE) conserve le pouvoir discrétionnaire de suspendre les vols à court préavis lors des déplacements de VIP ou en cas d’incidents de sécurité. Les compagnies aériennes ont allongé leurs temps de vol de 10 à 15 minutes et avertissent que tout dépassement des créneaux entraînera des amendes opérationnelles.
Au sol, des arrêtés municipaux instaurent des cordons de circulation mobiles, obligeant tous les véhicules à passer par des points de contrôle de la police et de l’armée sur les avenues Nazaré, José Malcher et Almirante Barroso. Seuls les navettes accréditées, taxis munis d’un permis QR et véhicules arborant un macaron officiel bleu COP30 peuvent pénétrer dans l’anneau intérieur. La société spécialisée Adept Traveler rapporte que les temps de transfert moyens entre le principal corridor hôtelier et le site ont doublé, atteignant 60 à 90 minutes ; les organisateurs recommandent aux délégués de partir au moins trois heures avant leur intervention.
Si les visiteurs d’affaires déplorent ces désagréments, le gouvernement Lula défend ces mesures comme indispensables après que des manifestants ont brièvement franchi la « Zone Bleue » le 11 novembre. Depuis, les files d’attente à l’immigration restent stables — environ 35 minutes en moyenne — grâce notamment à la délivrance de plus de 32 000 e-Visas gratuits aux délégués enregistrés, accélérant les contrôles.
Conseils pratiques pour les entreprises : reconfirmer les créneaux PPR 48 heures à l’avance ; prévoir des cartes imprimées des itinéraires de déviation pour les chauffeurs (les plateformes de VTC sont géo-bloquées à l’intérieur du périmètre) ; informer les voyageurs que leur pièce d’identité brésilienne ou passeport doit être présentée à chaque point de contrôle ; et anticiper des heures supplémentaires pour le personnel local dont les trajets s’allongent jusqu’à après minuit en raison des sens uniques. Les restrictions aériennes et routières diminueront après le départ des dignitaires le 21 novembre, mais certaines fermetures de voies pourraient perdurer jusqu’au démontage des structures temporaires, potentiellement début décembre.











