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Nov 13, 2025

Un nouveau télégramme du Département d'État autorise les agents consulaires à refuser des visas pour obésité, cancer ou diabète

Un nouveau télégramme du Département d'État autorise les agents consulaires à refuser des visas pour obésité, cancer ou diabète
Dans une vaste extension de politique confirmée le 13 novembre, le secrétaire d’État Marco Rubio a ordonné aux ambassades et consulats américains de considérer les maladies chroniques courantes — notamment l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète et les troubles mentaux graves — comme des « facteurs négatifs » lors de l’évaluation du risque qu’un demandeur devienne une « charge publique ». Cette directive, diffusée dans un télégramme classifié du 6 novembre et désormais confirmée par plusieurs médias, demande aux agents de prendre en compte les coûts médicaux à vie des demandeurs et de leurs ayants droit, en plus des critères habituels de revenus, d’âge et d’éducation.

Jusqu’à présent, les motifs médicaux de refus de visa se limitaient principalement aux maladies contagieuses présentant un risque pour la santé publique ou aux conditions nécessitant une hospitalisation financée par l’État. En incluant des maladies non transmissibles qui touchent des centaines de millions de personnes dans le monde, l’administration Trump élargit considérablement le pouvoir discrétionnaire des consulats. Les avocats spécialisés en immigration estiment que ce changement pourrait exclure des étudiants, travailleurs spécialisés et cadres internationaux autrement admissibles, simplement parce qu’ils sont en surpoids ou en rémission d’un cancer, même s’ils disposent d’une assurance privée.

Un nouveau télégramme du Département d'État autorise les agents consulaires à refuser des visas pour obésité, cancer ou diabète


Cette directive s’applique à toutes les catégories de visas temporaires et permanents, des visiteurs B-1/B-2 et professionnels H-1B aux étudiants F-1 et aux demandes d’immigration. Les catégories humanitaires, telles que les réfugiés et certains visas spéciaux, restent exemptées. Le Département d’État affirme que cette mesure ne fait que renforcer des règles de longue date sur l’autosuffisance, mais ses détracteurs la comparent à une version ressuscitée et élargie du règlement « charge publique » de 2019, annulé par les tribunaux fédéraux.

Conséquences pratiques pour la mobilité internationale : les multinationales devront peut-être revoir les documents médicaux fournis pour les demandes L-1 et H-1B, s’assurer que l’assurance prise en charge par l’employeur respecte les normes minimales, et se préparer à des demandes de preuves supplémentaires (RFEs) portant sur les antécédents médicaux familiaux. Les expatriés souffrant de maladies chroniques doivent s’attendre à un examen médical plus rigoureux et à des délais d’instruction potentiellement plus longs.

Des associations de défense préparent des recours, arguant que cette politique viole la loi sur la réadaptation en discriminant sur la base du handicap. Sauf injonction judiciaire, cette directive entre en vigueur immédiatement — ce qui signifie que les demandeurs de visa ayant un entretien prochain doivent se munir de preuves d’une couverture santé complète et de ressources financières suffisantes pour couvrir d’éventuels frais médicaux aux États-Unis.
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