
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a profité d’un sommet bilatéral à Rome le 13 novembre pour affirmer que son gouvernement est « déterminé » à mettre en place des centres de traitement des migrants sur le sol albanais, malgré les recours judiciaires en cours. Aux côtés de son homologue albanais Edi Rama, Meloni a soutenu que transférer les arrivées par mer hors du territoire de l’UE « changerait le paradigme migratoire » dès l’entrée en vigueur du nouveau Pacte sur la migration et l’asile en 2026.
Le protocole Italie-Albanie, signé en 2023, prévoit des centres d’accueil à Shengjin et Gjader pouvant accueillir jusqu’à 3 000 personnes pendant l’examen de leurs demandes d’asile. Jusqu’à présent, les tribunaux italiens ont bloqué la détention de groupes tests pour des raisons de procédure, et la Cour de justice de l’UE a rappelé que le traitement extra-territorial doit respecter les droits fondamentaux européens. Les détracteurs dénoncent un gaspillage des fonds publics et un transfert de responsabilités, mais Meloni assure que ces centres dissuaderont les passeurs et accéléreront les retours des demandeurs déboutés.
Pour les programmes de mobilité professionnelle, le message politique est clair : l’Italie entend maintenir une ligne dure face aux arrivées irrégulières par la mer, ce qui pourrait libérer des capacités administratives pour les voies légales de migration de travail, comme le dispositif Decreto Flussi 2026–2028. Toutefois, les ONG préviennent que des blocages juridiques pourraient retarder la mise en œuvre pendant plusieurs mois, créant une incertitude sur les ressources de gestion des frontières durant l’année jubilaire de Rome en 2026, qui devrait accueillir 30 millions de pèlerins.
L’Albanie, qui cherche à renforcer son intégration européenne, présente cet accord comme un exemple de solidarité régionale, mais l’opposition à Tirana accuse Rama de transformer le pays en « salle d’attente de l’Europe ». Une requête devant la Cour constitutionnelle est en cours et pourrait rouvrir les négociations.
Les entreprises dépendant de travailleurs saisonniers hors UE doivent donc suivre de près l’évolution de la situation : si les centres offshore mobilisent les effectifs des garde-côtes et des bureaux d’asile, les délais de traitement des permis de travail dans les ambassades italiennes pourraient s’allonger à court terme, même si le gouvernement vante un contrôle aux frontières renforcé.
Le protocole Italie-Albanie, signé en 2023, prévoit des centres d’accueil à Shengjin et Gjader pouvant accueillir jusqu’à 3 000 personnes pendant l’examen de leurs demandes d’asile. Jusqu’à présent, les tribunaux italiens ont bloqué la détention de groupes tests pour des raisons de procédure, et la Cour de justice de l’UE a rappelé que le traitement extra-territorial doit respecter les droits fondamentaux européens. Les détracteurs dénoncent un gaspillage des fonds publics et un transfert de responsabilités, mais Meloni assure que ces centres dissuaderont les passeurs et accéléreront les retours des demandeurs déboutés.
Pour les programmes de mobilité professionnelle, le message politique est clair : l’Italie entend maintenir une ligne dure face aux arrivées irrégulières par la mer, ce qui pourrait libérer des capacités administratives pour les voies légales de migration de travail, comme le dispositif Decreto Flussi 2026–2028. Toutefois, les ONG préviennent que des blocages juridiques pourraient retarder la mise en œuvre pendant plusieurs mois, créant une incertitude sur les ressources de gestion des frontières durant l’année jubilaire de Rome en 2026, qui devrait accueillir 30 millions de pèlerins.
L’Albanie, qui cherche à renforcer son intégration européenne, présente cet accord comme un exemple de solidarité régionale, mais l’opposition à Tirana accuse Rama de transformer le pays en « salle d’attente de l’Europe ». Une requête devant la Cour constitutionnelle est en cours et pourrait rouvrir les négociations.
Les entreprises dépendant de travailleurs saisonniers hors UE doivent donc suivre de près l’évolution de la situation : si les centres offshore mobilisent les effectifs des garde-côtes et des bureaux d’asile, les délais de traitement des permis de travail dans les ambassades italiennes pourraient s’allonger à court terme, même si le gouvernement vante un contrôle aux frontières renforcé.








