
Le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) de Suisse a ordonné à toutes les ambassades et consulats suisses de cesser immédiatement de délivrer des visas Schengen « C » à entrées multiples à la grande majorité des ressortissants russes. Cette directive fait suite à une décision de la Commission européenne, publiée le 7 novembre, visant à renforcer les restrictions de voyage à l’encontre de la Russie en réponse à la guerre persistante de Moscou en Ukraine. Étant donné que la Suisse applique les règles de Schengen en tant qu’État associé, Berne est tenue de suivre la décision de Bruxelles sans période de transition.
Dans ce nouveau cadre, les voyageurs russes devront déposer une nouvelle demande de visa pour chaque déplacement et ne recevront qu’un visa à entrée unique, valable uniquement pour les dates précisées sur le formulaire. Seule une catégorie restreinte — conjoints, enfants à charge et parents de citoyens suisses ou de l’UE résidant dans l’espace Schengen, ainsi que les Russes déjà titulaires d’un permis de séjour valide en Suisse ou dans l’UE — pourra continuer à bénéficier d’un visa à entrées multiples d’un an, sous réserve de justifier de l’utilisation de trois visas Schengen au cours des 24 derniers mois. Toutes les autres catégories, y compris les voyageurs d’affaires fréquents, devront désormais se contenter de documents à usage unique.
Cette modification a des conséquences immédiates pour les entreprises multinationales qui gèrent des collaborateurs russes ou des cadres transitant régulièrement par Zurich ou Genève. Les équipes RH et de gestion des déplacements devront prévoir un délai supplémentaire — le SEM recommande 15 à 20 jours calendaires — ainsi qu’un coût d’environ 90 CHF par demande. Crown World Mobility alerte les entreprises sur la nécessité de revoir leurs processus d’approbation des voyages afin que le « voyage unique » devienne la norme, évitant ainsi des modifications de dernière minute susceptibles d’entraîner des non-conformités.
Les chambres de commerce suisses ont exprimé leur inquiétude quant au fait que ce resserrement des conditions pourrait décourager la participation russe dans des secteurs légitimes tels que la pharmacie, la mécanique de précision ou la chimie spécialisée. Les conseillers en conformité, en revanche, estiment que cette mesure réduit le risque réputationnel pour les entreprises suisses en rendant plus difficile l’entrée sur le territoire Schengen des personnes sanctionnées, tout en alignant la Suisse plus étroitement sur la politique de sanctions de l’UE.
Les titulaires de visas à entrées multiples délivrés avant le 7 novembre peuvent continuer à les utiliser jusqu’à leur expiration, mais tout renouvellement sera limité à une entrée unique. Le SEM a indiqué que cette politique sera réexaminée chaque trimestre en coordination avec Bruxelles, laissant la porte ouverte à de nouvelles exemptions ou à des restrictions supplémentaires selon l’évolution géopolitique.
Dans ce nouveau cadre, les voyageurs russes devront déposer une nouvelle demande de visa pour chaque déplacement et ne recevront qu’un visa à entrée unique, valable uniquement pour les dates précisées sur le formulaire. Seule une catégorie restreinte — conjoints, enfants à charge et parents de citoyens suisses ou de l’UE résidant dans l’espace Schengen, ainsi que les Russes déjà titulaires d’un permis de séjour valide en Suisse ou dans l’UE — pourra continuer à bénéficier d’un visa à entrées multiples d’un an, sous réserve de justifier de l’utilisation de trois visas Schengen au cours des 24 derniers mois. Toutes les autres catégories, y compris les voyageurs d’affaires fréquents, devront désormais se contenter de documents à usage unique.
Cette modification a des conséquences immédiates pour les entreprises multinationales qui gèrent des collaborateurs russes ou des cadres transitant régulièrement par Zurich ou Genève. Les équipes RH et de gestion des déplacements devront prévoir un délai supplémentaire — le SEM recommande 15 à 20 jours calendaires — ainsi qu’un coût d’environ 90 CHF par demande. Crown World Mobility alerte les entreprises sur la nécessité de revoir leurs processus d’approbation des voyages afin que le « voyage unique » devienne la norme, évitant ainsi des modifications de dernière minute susceptibles d’entraîner des non-conformités.
Les chambres de commerce suisses ont exprimé leur inquiétude quant au fait que ce resserrement des conditions pourrait décourager la participation russe dans des secteurs légitimes tels que la pharmacie, la mécanique de précision ou la chimie spécialisée. Les conseillers en conformité, en revanche, estiment que cette mesure réduit le risque réputationnel pour les entreprises suisses en rendant plus difficile l’entrée sur le territoire Schengen des personnes sanctionnées, tout en alignant la Suisse plus étroitement sur la politique de sanctions de l’UE.
Les titulaires de visas à entrées multiples délivrés avant le 7 novembre peuvent continuer à les utiliser jusqu’à leur expiration, mais tout renouvellement sera limité à une entrée unique. Le SEM a indiqué que cette politique sera réexaminée chaque trimestre en coordination avec Bruxelles, laissant la porte ouverte à de nouvelles exemptions ou à des restrictions supplémentaires selon l’évolution géopolitique.










