
La compagnie aérienne espagnole Iberia a dévoilé la prochaine étape de sa stratégie de croissance en Amérique latine, confirmant qu’elle doublera le nombre de destinations desservies au Brésil et augmentera sa capacité globale vers ce pays d’environ un quart au premier semestre 2026. Selon une interview de son directeur général Marco Sansavini, le membre de l’alliance Oneworld inaugurera des vols toute l’année entre Madrid et Recife le 13 décembre 2025, ainsi qu’entre Madrid et Fortaleza le 19 janvier 2026, chacun opéré trois fois par semaine. Parallèlement, la compagnie augmentera la fréquence des vols Madrid–Rio de Janeiro de cinq à sept par semaine et maintiendra un service biquotidien vers São Paulo. Au total, ces changements ajouteront environ 72 000 sièges entre janvier et juin, portant l’offre d’Iberia à 365 000 sièges, soit une hausse de 25 % par rapport à 2025 et 54 % au-dessus des niveaux d’avant la pandémie.
Iberia déploiera un mix d’Airbus A350-900 sur les routes très demandées Rio et São Paulo, et des A321XLR long-courriers récemment livrés sur les liaisons Fortaleza et Recife. Le coût réduit par trajet et la taille plus compacte du XLR permettent une exploitation toute l’année sur des paires de villes secondaires auparavant jugées marginales. Les dirigeants soulignent que ce modèle consomme 30 % de carburant en moins par siège que les A330-200 qu’il remplace, tout en offrant des sièges couchettes en classe Affaires et une connectivité complète dans toutes les cabines.
Pour les responsables de la mobilité d’entreprise, cette évolution dépasse le simple fait aérien : Recife et Fortaleza abritent des pôles en pleine expansion dans les énergies renouvelables, l’agritech et l’externalisation des services partagés. Les liaisons directes vers l’Europe réduisent le temps de voyage de quatre à six heures par rapport aux itinéraires avec escale via São Paulo, diminuant ainsi la fatigue des voyageurs et les risques liés à la responsabilité de l’employeur. Les accords de partage de codes d’Iberia avec LATAM et un pacte interligne avec Gol permettent des correspondances le jour même vers 50 destinations nationales, renforçant la compétitivité de la compagnie face aux contrats européens dominés actuellement par Air France-KLM et TAP.
Les autorités brésiliennes saluent également cette augmentation de capacité. Le trafic aérien international au Brésil a bondi de 18 % en glissement annuel entre janvier et septembre 2025, malgré un real fort et des frais aéroportuaires élevés. Le ministère des Ports et Aéroports prévoit que le pays dépassera son record de 17,9 millions d’arrivées étrangères en 2019 dès l’année prochaine, à condition que les compagnies continuent d’ajouter des sièges vers les villes secondaires.
Les acheteurs de voyages doivent surveiller l’adhésion imminente d’Iberia à la plateforme NDC Exchange, prévue pour le premier trimestre 2026. Cela permettra de proposer des offres dynamiques combinant tarifs corporate, segments LATAM en correspondance, transferts aéroportuaires et même la facilitation de visas pré-approuvés — un avantage qui pourrait séduire les entreprises envoyant des techniciens en mission courte, facilité par l’élargissement des règles du visa de visite au Brésil. En attendant, les plans de sièges pour ces nouveaux vols ont été ouverts le 14 novembre, avec des tarifs en classe Affaires en prévente environ 12 % inférieurs à ceux de TAP sur les liaisons vers le nord-est du Brésil.
Iberia déploiera un mix d’Airbus A350-900 sur les routes très demandées Rio et São Paulo, et des A321XLR long-courriers récemment livrés sur les liaisons Fortaleza et Recife. Le coût réduit par trajet et la taille plus compacte du XLR permettent une exploitation toute l’année sur des paires de villes secondaires auparavant jugées marginales. Les dirigeants soulignent que ce modèle consomme 30 % de carburant en moins par siège que les A330-200 qu’il remplace, tout en offrant des sièges couchettes en classe Affaires et une connectivité complète dans toutes les cabines.
Pour les responsables de la mobilité d’entreprise, cette évolution dépasse le simple fait aérien : Recife et Fortaleza abritent des pôles en pleine expansion dans les énergies renouvelables, l’agritech et l’externalisation des services partagés. Les liaisons directes vers l’Europe réduisent le temps de voyage de quatre à six heures par rapport aux itinéraires avec escale via São Paulo, diminuant ainsi la fatigue des voyageurs et les risques liés à la responsabilité de l’employeur. Les accords de partage de codes d’Iberia avec LATAM et un pacte interligne avec Gol permettent des correspondances le jour même vers 50 destinations nationales, renforçant la compétitivité de la compagnie face aux contrats européens dominés actuellement par Air France-KLM et TAP.
Les autorités brésiliennes saluent également cette augmentation de capacité. Le trafic aérien international au Brésil a bondi de 18 % en glissement annuel entre janvier et septembre 2025, malgré un real fort et des frais aéroportuaires élevés. Le ministère des Ports et Aéroports prévoit que le pays dépassera son record de 17,9 millions d’arrivées étrangères en 2019 dès l’année prochaine, à condition que les compagnies continuent d’ajouter des sièges vers les villes secondaires.
Les acheteurs de voyages doivent surveiller l’adhésion imminente d’Iberia à la plateforme NDC Exchange, prévue pour le premier trimestre 2026. Cela permettra de proposer des offres dynamiques combinant tarifs corporate, segments LATAM en correspondance, transferts aéroportuaires et même la facilitation de visas pré-approuvés — un avantage qui pourrait séduire les entreprises envoyant des techniciens en mission courte, facilité par l’élargissement des règles du visa de visite au Brésil. En attendant, les plans de sièges pour ces nouveaux vols ont été ouverts le 14 novembre, avec des tarifs en classe Affaires en prévente environ 12 % inférieurs à ceux de TAP sur les liaisons vers le nord-est du Brésil.







