
À compter du 14 novembre 2025, le ministère australien de l’Intérieur remplace l’ordre de « croissance maîtrisée » de l’an dernier (MD 111) par la Directive ministérielle 115 (MD 115), révisant les règles de priorité qui déterminent la rapidité de traitement des demandes de visa étudiant Subclass 500 déposées depuis l’étranger.
La nouvelle directive conserve le controversé système de feux tricolores introduit en 2024, mais le durcit. Les écoles, les collèges d’anglais, les formations TAFE financées par le gouvernement, les recherches postdoctorales et les étudiants parrainés par le ministère des Affaires étrangères restent en catégorie 1, avec des décisions attendues en une à quatre semaines. La catégorie 2 regroupe désormais les établissements d’enseignement supérieur et de formation professionnelle (VET) utilisant moins de 80 % de leur quota de planification 2026, avec un délai indicatif de traitement de cinq à huit semaines. Les établissements ayant dépassé leur quota de 15 % ou plus sont relégués en catégorie 3, la plus lente, avec des délais de neuf à douze semaines.
Contrairement à la MD 111, la nouvelle directive instaure une règle stricte de « gel » : la catégorie de priorité d’un candidat est figée au moment du dépôt de la demande et ne peut être rehaussée ultérieurement, même si le statut de l’établissement s’améliore. Cette mesure vise à dissuader les institutions de surinscrire des étudiants internationaux en fin de cycle de recrutement, une pratique que le ministère de l’Intérieur considère comme faussant les prévisions migratoires.
Les données publiées par le ministère à l’annonce montrent que la politique a déjà un impact. Les demandes de visa étudiant depuis l’étranger ont chuté de 26 % sur les dix premiers mois de 2025 par rapport à la même période l’an dernier, et les inscriptions ont reculé de 16 %. Les autorités gouvernementales estiment qu’un flux plus lent mais de « meilleure qualité » contribuera à réduire la pression sur le marché locatif dans les grandes villes tout en favorisant la croissance des campus régionaux, qui restent prioritaires.
Pour les établissements d’enseignement, la conséquence pratique est claire : dépasser votre plafond national d’inscriptions d’étudiants étrangers (NOSC) rallongera les délais pour vos futurs candidats. Les agents conseillent aux étudiants, notamment en provenance d’Inde, de Chine et du Népal, de vérifier la catégorie de leur établissement avant de verser les frais de scolarité. Les entreprises qui s’appuient sur des parcours d’études simplifiés pour les familles de leurs collaborateurs détachés doivent également prévoir des marges supplémentaires dans leurs plannings de relocalisation pour cette rentrée.
La nouvelle directive conserve le controversé système de feux tricolores introduit en 2024, mais le durcit. Les écoles, les collèges d’anglais, les formations TAFE financées par le gouvernement, les recherches postdoctorales et les étudiants parrainés par le ministère des Affaires étrangères restent en catégorie 1, avec des décisions attendues en une à quatre semaines. La catégorie 2 regroupe désormais les établissements d’enseignement supérieur et de formation professionnelle (VET) utilisant moins de 80 % de leur quota de planification 2026, avec un délai indicatif de traitement de cinq à huit semaines. Les établissements ayant dépassé leur quota de 15 % ou plus sont relégués en catégorie 3, la plus lente, avec des délais de neuf à douze semaines.
Contrairement à la MD 111, la nouvelle directive instaure une règle stricte de « gel » : la catégorie de priorité d’un candidat est figée au moment du dépôt de la demande et ne peut être rehaussée ultérieurement, même si le statut de l’établissement s’améliore. Cette mesure vise à dissuader les institutions de surinscrire des étudiants internationaux en fin de cycle de recrutement, une pratique que le ministère de l’Intérieur considère comme faussant les prévisions migratoires.
Les données publiées par le ministère à l’annonce montrent que la politique a déjà un impact. Les demandes de visa étudiant depuis l’étranger ont chuté de 26 % sur les dix premiers mois de 2025 par rapport à la même période l’an dernier, et les inscriptions ont reculé de 16 %. Les autorités gouvernementales estiment qu’un flux plus lent mais de « meilleure qualité » contribuera à réduire la pression sur le marché locatif dans les grandes villes tout en favorisant la croissance des campus régionaux, qui restent prioritaires.
Pour les établissements d’enseignement, la conséquence pratique est claire : dépasser votre plafond national d’inscriptions d’étudiants étrangers (NOSC) rallongera les délais pour vos futurs candidats. Les agents conseillent aux étudiants, notamment en provenance d’Inde, de Chine et du Népal, de vérifier la catégorie de leur établissement avant de verser les frais de scolarité. Les entreprises qui s’appuient sur des parcours d’études simplifiés pour les familles de leurs collaborateurs détachés doivent également prévoir des marges supplémentaires dans leurs plannings de relocalisation pour cette rentrée.







