
Dans une réinterprétation radicale des dispositions relatives à la charge publique de la loi sur l'immigration et la nationalité, le secrétaire d'État Marco Rubio a discrètement diffusé, le 6 novembre, une circulaire demandant aux postes consulaires de considérer certaines maladies chroniques courantes — notamment l'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer et certains troubles mentaux — comme des motifs potentiels de refus de visas, tant pour les immigrants que pour les non-immigrants.
Révélée le 13 novembre, cette circulaire élargit en pratique les critères d’inadmissibilité médicale, jusque-là centrés sur les maladies transmissibles. Les agents consulaires doivent désormais évaluer si les coûts médicaux à vie prévus pour un candidat pourraient représenter « un fardeau substantiel pour les contribuables américains ». Ils sont également invités à examiner l’âge du demandeur, le nombre de personnes à sa charge ainsi que l’état de santé des membres de sa famille pouvant limiter sa capacité à travailler.
Contrairement aux règles antérieures sur la charge publique, cette directive a contourné les procédures habituelles d’élaboration des règles et n’a pas été soumise à l’examen des fonctionnaires expérimentés du Département d’État ou des CDC, suscitant des accusations selon lesquelles l’administration utiliserait des conditions de santé courantes pour restreindre l’immigration légale. Les défenseurs de la santé publique alertent sur le fait que cette politique pourrait affecter de manière disproportionnée les candidats issus de pays à forte prévalence d’obésité et compromettre les efforts mondiaux de lutte contre les maladies chroniques.
Pour les multinationales, ce changement introduit de nouveaux risques de conformité. Les employeurs parrainant des salariés en visa L-1 ou H-1B pourraient devoir financer une assurance privée ou fournir des attestations médicales détaillées pour prouver l’autosuffisance. Les responsables des déplacements professionnels doivent s’attendre à des délais administratifs plus longs et à un taux de refus accru, notamment pour les visiteurs de courte durée en visa B-1/B-2, plus âgés ou déclarant des traitements médicaux courants.
Concrètement, les équipes mobilité devront mettre à jour les modèles de questionnaires de santé, prévenir les collaborateurs que des indicateurs de « bien-être » habituels pourraient désormais être abordés lors des entretiens de visa, et prévoir du temps supplémentaire ainsi qu’un accompagnement juridique en cas de refus médical sous l’article 221(g). Les entreprises disposant de talents mobiles à l’échelle mondiale pourraient être amenées à renforcer leurs stratégies de « near-shoring » au Canada ou au Mexique si les taux de refus pour les missions aux États-Unis augmentent.
Révélée le 13 novembre, cette circulaire élargit en pratique les critères d’inadmissibilité médicale, jusque-là centrés sur les maladies transmissibles. Les agents consulaires doivent désormais évaluer si les coûts médicaux à vie prévus pour un candidat pourraient représenter « un fardeau substantiel pour les contribuables américains ». Ils sont également invités à examiner l’âge du demandeur, le nombre de personnes à sa charge ainsi que l’état de santé des membres de sa famille pouvant limiter sa capacité à travailler.
Contrairement aux règles antérieures sur la charge publique, cette directive a contourné les procédures habituelles d’élaboration des règles et n’a pas été soumise à l’examen des fonctionnaires expérimentés du Département d’État ou des CDC, suscitant des accusations selon lesquelles l’administration utiliserait des conditions de santé courantes pour restreindre l’immigration légale. Les défenseurs de la santé publique alertent sur le fait que cette politique pourrait affecter de manière disproportionnée les candidats issus de pays à forte prévalence d’obésité et compromettre les efforts mondiaux de lutte contre les maladies chroniques.
Pour les multinationales, ce changement introduit de nouveaux risques de conformité. Les employeurs parrainant des salariés en visa L-1 ou H-1B pourraient devoir financer une assurance privée ou fournir des attestations médicales détaillées pour prouver l’autosuffisance. Les responsables des déplacements professionnels doivent s’attendre à des délais administratifs plus longs et à un taux de refus accru, notamment pour les visiteurs de courte durée en visa B-1/B-2, plus âgés ou déclarant des traitements médicaux courants.
Concrètement, les équipes mobilité devront mettre à jour les modèles de questionnaires de santé, prévenir les collaborateurs que des indicateurs de « bien-être » habituels pourraient désormais être abordés lors des entretiens de visa, et prévoir du temps supplémentaire ainsi qu’un accompagnement juridique en cas de refus médical sous l’article 221(g). Les entreprises disposant de talents mobiles à l’échelle mondiale pourraient être amenées à renforcer leurs stratégies de « near-shoring » au Canada ou au Mexique si les taux de refus pour les missions aux États-Unis augmentent.









