
La Pologne prévoit de rouvrir d’ici fin novembre deux postes-frontières routiers supplémentaires avec la Biélorussie — Bobrowniki et Kuźnica — selon un reportage diffusé par la chaîne commerciale RMF FM et relayé par plusieurs agences de presse le 13 novembre. Cette décision, approuvée en principe par le Premier ministre Donald Tusk, vise à désengorger les files d’attente de poids lourds qui s’étendent depuis huit jours au seul point de passage marchandises encore en activité à Koroszczyn.
Ces deux postes avaient été fermés début 2023 après que la Biélorussie a facilité des passages de migrants et provoqué des incidents sécuritaires. Leur réouverture dépendra d’inspections techniques conjointes et de l’installation de dispositifs de surveillance supplémentaires, ont indiqué des sources du ministère de l’Intérieur à RMF. Les autorités précisent que la circulation des voitures particulières et des autocars pourrait rester limitée, du moins dans un premier temps.
Pour les exportateurs de composants automobiles, de produits agroalimentaires et d’électroménager — les trois principales catégories du commerce entre la Pologne et la Biélorussie — ces voies supplémentaires pourraient réduire les délais de transport jusqu’à 70 heures par aller-retour, selon les estimations de la Chambre polonaise de l’expédition et de la logistique. Les transporteurs, en revanche, alertent que la législation polonaise sur les sanctions impose toujours de vérifier les utilisateurs finaux sur les listes d’embargo UE-Biélorussie, ce qui alourdit les formalités même si le transit physique s’accélère.
Les travailleurs transfrontaliers suivent également cette évolution. Environ 3 000 résidents biélorusses détiennent un permis de travail polonais valide dans la région de Podlachie et ont dû prendre l’avion via Vilnius depuis la fermeture des postes.
Les entreprises doivent se préparer à une réouverture progressive. Les courtiers en douane recommandent de déposer les manifestes électroniques au moins 24 heures avant l’arrivée pendant la phase de test des systèmes, et de prévoir des contrôles ponctuels alors que les agents se familiarisent avec les nouveaux profils de risque.
Ces deux postes avaient été fermés début 2023 après que la Biélorussie a facilité des passages de migrants et provoqué des incidents sécuritaires. Leur réouverture dépendra d’inspections techniques conjointes et de l’installation de dispositifs de surveillance supplémentaires, ont indiqué des sources du ministère de l’Intérieur à RMF. Les autorités précisent que la circulation des voitures particulières et des autocars pourrait rester limitée, du moins dans un premier temps.
Pour les exportateurs de composants automobiles, de produits agroalimentaires et d’électroménager — les trois principales catégories du commerce entre la Pologne et la Biélorussie — ces voies supplémentaires pourraient réduire les délais de transport jusqu’à 70 heures par aller-retour, selon les estimations de la Chambre polonaise de l’expédition et de la logistique. Les transporteurs, en revanche, alertent que la législation polonaise sur les sanctions impose toujours de vérifier les utilisateurs finaux sur les listes d’embargo UE-Biélorussie, ce qui alourdit les formalités même si le transit physique s’accélère.
Les travailleurs transfrontaliers suivent également cette évolution. Environ 3 000 résidents biélorusses détiennent un permis de travail polonais valide dans la région de Podlachie et ont dû prendre l’avion via Vilnius depuis la fermeture des postes.
Les entreprises doivent se préparer à une réouverture progressive. Les courtiers en douane recommandent de déposer les manifestes électroniques au moins 24 heures avant l’arrivée pendant la phase de test des systèmes, et de prévoir des contrôles ponctuels alors que les agents se familiarisent avec les nouveaux profils de risque.









