
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a profité du premier sommet intergouvernemental Italie-Albanie, tenu à Rome le 13 novembre, pour annoncer que son gouvernement relancerait le projet controversé de traitement annuel de jusqu’à 36 000 demandeurs d’asile dans deux centres de rétention italiens situés sur le sol albanais. Ce dispositif, signé sous forme de protocole bilatéral en 2023 et conçu pour dissuader les traversées irrégulières en Méditerranée, avait été suspendu après que les tribunaux italiens ont ordonné le retour immédiat des 16 premiers migrants transférés en Albanie en octobre 2024, et suite à la décision de la Cour de justice de l’UE en août, qui a jugé que la procédure accélérée de filtrage offshore était incompatible avec la législation européenne actuelle sur l’asile.
Meloni a déclaré aux journalistes que ces centres « fonctionneront exactement comme ils doivent » une fois que le Pacte européen sur la migration et l’asile entrera en vigueur à la mi-2026, laissant entendre que les nouvelles règles européennes sur les procédures aux frontières offriront à Rome une nouvelle légitimité juridique. Son homologue albanais, Edi Rama, a confirmé que Tirana reste engagée à accueillir ces installations, qui seraient gérées et sécurisées par l’Italie sous juridiction italienne.
Des organisations de défense des droits humains, telles qu’Amnesty International et l’International Rescue Committee, ont dénoncé ce projet comme un modèle de délocalisation préjudiciable, privant les demandeurs d’asile d’un accès complet aux protections juridiques européennes. Des experts juridiques avertissent que même après l’entrée en vigueur du nouveau pacte européen, tout transfert renouvelé pourrait faire l’objet d’injonctions immédiates si les garanties individuelles ne sont pas clairement respectées.
Pour les responsables de la mobilité internationale en entreprise, cette annonce est un signal clair que l’Italie entend maintenir le contrôle migratoire au cœur de son agenda politique en vue des règles européennes de 2026. Les entreprises qui relocalisent des talents en Italie doivent s’attendre à un débat politique accru et à d’éventuelles modifications des procédures aux points d’entrée italiens, alors que les autorités expérimentent de nouveaux processus. Les organisations menant des initiatives RSE ou pro bono en faveur des réfugiés en Italie pourraient devoir revoir leurs stratégies de plaidoyer et prévoir un budget pour une assistance juridique potentielle.
Concrètement, cette incertitude persistante laisse penser que les flux dans les centres d’accueil sur le continent ne diminueront pas à court terme, ce qui pourrait prolonger les retards de rendez-vous dans les bureaux d’immigration (Questure) jusqu’en 2025-2026. Les employeurs doivent anticiper des délais plus longs pour le renouvellement des permis et intégrer une possible attention médiatique accrue sur les questions d’asile dans leurs évaluations des risques pour les expatriés.
Meloni a déclaré aux journalistes que ces centres « fonctionneront exactement comme ils doivent » une fois que le Pacte européen sur la migration et l’asile entrera en vigueur à la mi-2026, laissant entendre que les nouvelles règles européennes sur les procédures aux frontières offriront à Rome une nouvelle légitimité juridique. Son homologue albanais, Edi Rama, a confirmé que Tirana reste engagée à accueillir ces installations, qui seraient gérées et sécurisées par l’Italie sous juridiction italienne.
Des organisations de défense des droits humains, telles qu’Amnesty International et l’International Rescue Committee, ont dénoncé ce projet comme un modèle de délocalisation préjudiciable, privant les demandeurs d’asile d’un accès complet aux protections juridiques européennes. Des experts juridiques avertissent que même après l’entrée en vigueur du nouveau pacte européen, tout transfert renouvelé pourrait faire l’objet d’injonctions immédiates si les garanties individuelles ne sont pas clairement respectées.
Pour les responsables de la mobilité internationale en entreprise, cette annonce est un signal clair que l’Italie entend maintenir le contrôle migratoire au cœur de son agenda politique en vue des règles européennes de 2026. Les entreprises qui relocalisent des talents en Italie doivent s’attendre à un débat politique accru et à d’éventuelles modifications des procédures aux points d’entrée italiens, alors que les autorités expérimentent de nouveaux processus. Les organisations menant des initiatives RSE ou pro bono en faveur des réfugiés en Italie pourraient devoir revoir leurs stratégies de plaidoyer et prévoir un budget pour une assistance juridique potentielle.
Concrètement, cette incertitude persistante laisse penser que les flux dans les centres d’accueil sur le continent ne diminueront pas à court terme, ce qui pourrait prolonger les retards de rendez-vous dans les bureaux d’immigration (Questure) jusqu’en 2025-2026. Les employeurs doivent anticiper des délais plus longs pour le renouvellement des permis et intégrer une possible attention médiatique accrue sur les questions d’asile dans leurs évaluations des risques pour les expatriés.









