
Le programme controversé de résidence par investissement en Espagne, connu sous le nom de « Golden Visa », est désormais en sursis après qu’un amendement visant à le supprimer a été déposé par des députés de la majorité dans le cadre du projet de loi 121/000018, actuellement examiné au Parlement. Le quotidien économique EmpresaExterior rapporte que la proposition a été déposée juste après minuit le 13 novembre, ouvrant une période de 20 jours pour le débat en commission.
Lancé en 2013, ce visa accordait la résidence aux ressortissants de pays tiers investissant au moins 500 000 € dans l’immobilier, 1 million d’euros en actions espagnoles, ou 2 millions d’euros en dette publique. Ses partisans soulignent qu’il a attiré des milliards de capitaux étrangers, tandis que ses détracteurs l’accusent d’avoir fait grimper les prix de l’immobilier dans des zones prisées comme Barcelone et Málaga.
Si la suppression est adoptée, elle prendra effet le 3 avril 2026, avec une période transitoire pour les demandes déjà déposées avant cette date. Les titulaires actuels de permis investisseurs pourront les conserver et les renouveler jusqu’à expiration, mais devront ensuite se conformer aux règles classiques de résidence. Le ministère des Affaires étrangères confirme que les consulats ont suspendu l’acceptation de nouveaux dossiers Golden Visa en attendant la décision parlementaire.
Les promoteurs immobiliers et les sociétés de gestion de patrimoine militent pour une exception permettant aux investissements créateurs d’emplois de rester éligibles. De leur côté, les conseillers en immigration orientent désormais leurs clients fortunés vers le visa pour nomades numériques ou le permis de séjour non lucratif.
Pour les équipes de mobilité internationale, cette suppression signifie que les cadres ne pourront plus obtenir rapidement la résidence espagnole par l’achat d’un bien immobilier. Les entreprises doivent revoir leurs projets de relocalisation et envisager des alternatives, comme le visa prévu par la loi Start-up, qui n’est pas affecté par cette réforme.
Lancé en 2013, ce visa accordait la résidence aux ressortissants de pays tiers investissant au moins 500 000 € dans l’immobilier, 1 million d’euros en actions espagnoles, ou 2 millions d’euros en dette publique. Ses partisans soulignent qu’il a attiré des milliards de capitaux étrangers, tandis que ses détracteurs l’accusent d’avoir fait grimper les prix de l’immobilier dans des zones prisées comme Barcelone et Málaga.
Si la suppression est adoptée, elle prendra effet le 3 avril 2026, avec une période transitoire pour les demandes déjà déposées avant cette date. Les titulaires actuels de permis investisseurs pourront les conserver et les renouveler jusqu’à expiration, mais devront ensuite se conformer aux règles classiques de résidence. Le ministère des Affaires étrangères confirme que les consulats ont suspendu l’acceptation de nouveaux dossiers Golden Visa en attendant la décision parlementaire.
Les promoteurs immobiliers et les sociétés de gestion de patrimoine militent pour une exception permettant aux investissements créateurs d’emplois de rester éligibles. De leur côté, les conseillers en immigration orientent désormais leurs clients fortunés vers le visa pour nomades numériques ou le permis de séjour non lucratif.
Pour les équipes de mobilité internationale, cette suppression signifie que les cadres ne pourront plus obtenir rapidement la résidence espagnole par l’achat d’un bien immobilier. Les entreprises doivent revoir leurs projets de relocalisation et envisager des alternatives, comme le visa prévu par la loi Start-up, qui n’est pas affecté par cette réforme.











