
Le Bureau fédéral allemand pour la migration et les réfugiés (BAMF) a discrètement publié son rapport annuel de suivi sur l’éducation et la migration professionnelle le 12 novembre 2025.
Ce document de 120 pages révèle que les premières délivrances de permis de séjour à des fins professionnelles ont légèrement diminué, atteignant environ 120 200 en 2024. Toutefois, les autorités soulignent que ce recul est principalement statistique : de nombreux permis auparavant comptabilisés comme « emploi » ont été reclassés dans de nouvelles catégories créées par la loi sur l’immigration qualifiée 2.0, telles que la Carte Opportunité et le Partenariat de Reconnaissance. En d’autres termes, le vivier de talents n’a pas diminué, seuls les intitulés ont changé.
Derrière ces chiffres, deux tendances majeures se dégagent. D’une part, les entreprises allemandes ont beaucoup plus fait appel aux talents déjà présents dans le pays, titulaires de visas étudiants ou de recherche d’emploi : près d’un tiers des permis de travail ont été délivrés à des diplômés d’universités allemandes. D’autre part, le quota pour les Balkans occidentaux – doublé à 50 000 en 2024 – a été entièrement utilisé dès août pour la Serbie, l’Albanie et la Bosnie-Herzégovine, soulignant l’importance de cette région pour les postes d’entrée de gamme.
Pour les employeurs, le rapport confirme que le futur système de points lié à la « Carte Opportunité » et la baisse du seuil salarial prévue en juin 2024 élargissent déjà le vivier de talents. Cependant, le BAMF met en garde contre des règles complexes de reconnaissance et des délais de traitement des visas encore trop longs : le temps moyen de traitement des visas pour travailleurs qualifiés est resté de 11 semaines, atteignant 17 semaines pour les professions de santé nécessitant une autorisation.
Les responsables de la mobilité internationale doivent surveiller deux améliorations administratives en cours. Premièrement, le ministère des Affaires étrangères passera à un dossier de visa D entièrement numérique au premier trimestre 2026, permettant aux consulats de précharger directement les données dans les bases d’enregistrement des étrangers. Deuxièmement, le BAMF testera une interface « Approbation Express » avec l’Agence fédérale pour l’emploi, promettant des décisions en cinq jours ouvrés pour les employeurs préalablement validés. Si ces deux mesures sont efficaces, le rapport suggère que l’Allemagne pourrait aisément dépasser les 150 000 nouvelles arrivées de travailleurs qualifiés en 2026.
Ce document de 120 pages révèle que les premières délivrances de permis de séjour à des fins professionnelles ont légèrement diminué, atteignant environ 120 200 en 2024. Toutefois, les autorités soulignent que ce recul est principalement statistique : de nombreux permis auparavant comptabilisés comme « emploi » ont été reclassés dans de nouvelles catégories créées par la loi sur l’immigration qualifiée 2.0, telles que la Carte Opportunité et le Partenariat de Reconnaissance. En d’autres termes, le vivier de talents n’a pas diminué, seuls les intitulés ont changé.
Derrière ces chiffres, deux tendances majeures se dégagent. D’une part, les entreprises allemandes ont beaucoup plus fait appel aux talents déjà présents dans le pays, titulaires de visas étudiants ou de recherche d’emploi : près d’un tiers des permis de travail ont été délivrés à des diplômés d’universités allemandes. D’autre part, le quota pour les Balkans occidentaux – doublé à 50 000 en 2024 – a été entièrement utilisé dès août pour la Serbie, l’Albanie et la Bosnie-Herzégovine, soulignant l’importance de cette région pour les postes d’entrée de gamme.
Pour les employeurs, le rapport confirme que le futur système de points lié à la « Carte Opportunité » et la baisse du seuil salarial prévue en juin 2024 élargissent déjà le vivier de talents. Cependant, le BAMF met en garde contre des règles complexes de reconnaissance et des délais de traitement des visas encore trop longs : le temps moyen de traitement des visas pour travailleurs qualifiés est resté de 11 semaines, atteignant 17 semaines pour les professions de santé nécessitant une autorisation.
Les responsables de la mobilité internationale doivent surveiller deux améliorations administratives en cours. Premièrement, le ministère des Affaires étrangères passera à un dossier de visa D entièrement numérique au premier trimestre 2026, permettant aux consulats de précharger directement les données dans les bases d’enregistrement des étrangers. Deuxièmement, le BAMF testera une interface « Approbation Express » avec l’Agence fédérale pour l’emploi, promettant des décisions en cinq jours ouvrés pour les employeurs préalablement validés. Si ces deux mesures sont efficaces, le rapport suggère que l’Allemagne pourrait aisément dépasser les 150 000 nouvelles arrivées de travailleurs qualifiés en 2026.









