
Un bulletin d’immigration publié le 13 novembre 2025 par Crown World Mobility confirme que la Commission européenne a cessé de délivrer des visas Schengen à entrées multiples à la majorité des ressortissants russes, à compter du 7 novembre. La Suisse, en tant qu’État associé à l’espace Schengen, est tenue de mettre en œuvre cette mesure simultanément. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a donc ordonné à toutes les missions suisses à l’étranger d’appliquer cette nouvelle politique sans période de transition.
Selon cette règle, les voyageurs russes devront désormais demander un nouveau visa de court séjour pour chaque déplacement. Seuls les membres proches de la famille de citoyens de l’UE ou suisses résidant dans l’espace Schengen — conjoints, enfants à charge et parents — ainsi que les Russes déjà titulaires d’un permis de séjour légal en Europe, peuvent encore prétendre à un visa à entrées multiples d’un an, à condition d’avoir utilisé trois visas Schengen au cours des 24 derniers mois.
Pour les multinationales gérant des collaborateurs russes en transit par Zurich ou Genève, ce changement complique les démarches administratives. Les équipes RH devront prévoir un délai supplémentaire de 15 à 20 jours pour obtenir un visa par voyage, avec un coût d’environ 90 CHF par demande. Les programmes de voyageurs fréquents, comme le Corporate Value de Lufthansa Group, ne pourront pas contourner cette nouvelle limite, la délivrance des visas restant une prérogative gouvernementale.
Les chambres de commerce suisses ont exprimé leur inquiétude, estimant que ce durcissement des règles pourrait freiner les missions commerciales vers les secteurs russes encore ouverts (pharmacie, machines, chimie spécialisée). De leur côté, les conseillers en conformité soulignent que cette interdiction réduit les risques réputationnels, en alignant la Suisse plus étroitement sur les sanctions européennes et en limitant les possibilités pour les personnes sanctionnées d’utiliser le territoire suisse comme point de transit.
Les entreprises doivent immédiatement revoir leurs procédures d’approbation des déplacements : si des employés russes détiennent des visas à entrées multiples valides délivrés avant le 7 novembre, ceux-ci restent valides jusqu’à leur expiration, mais tout renouvellement ne pourra être qu’à entrée unique. Le SEM a indiqué que les futures exemptions seront examinées trimestriellement en coordination avec Bruxelles.
Selon cette règle, les voyageurs russes devront désormais demander un nouveau visa de court séjour pour chaque déplacement. Seuls les membres proches de la famille de citoyens de l’UE ou suisses résidant dans l’espace Schengen — conjoints, enfants à charge et parents — ainsi que les Russes déjà titulaires d’un permis de séjour légal en Europe, peuvent encore prétendre à un visa à entrées multiples d’un an, à condition d’avoir utilisé trois visas Schengen au cours des 24 derniers mois.
Pour les multinationales gérant des collaborateurs russes en transit par Zurich ou Genève, ce changement complique les démarches administratives. Les équipes RH devront prévoir un délai supplémentaire de 15 à 20 jours pour obtenir un visa par voyage, avec un coût d’environ 90 CHF par demande. Les programmes de voyageurs fréquents, comme le Corporate Value de Lufthansa Group, ne pourront pas contourner cette nouvelle limite, la délivrance des visas restant une prérogative gouvernementale.
Les chambres de commerce suisses ont exprimé leur inquiétude, estimant que ce durcissement des règles pourrait freiner les missions commerciales vers les secteurs russes encore ouverts (pharmacie, machines, chimie spécialisée). De leur côté, les conseillers en conformité soulignent que cette interdiction réduit les risques réputationnels, en alignant la Suisse plus étroitement sur les sanctions européennes et en limitant les possibilités pour les personnes sanctionnées d’utiliser le territoire suisse comme point de transit.
Les entreprises doivent immédiatement revoir leurs procédures d’approbation des déplacements : si des employés russes détiennent des visas à entrées multiples valides délivrés avant le 7 novembre, ceux-ci restent valides jusqu’à leur expiration, mais tout renouvellement ne pourra être qu’à entrée unique. Le SEM a indiqué que les futures exemptions seront examinées trimestriellement en coordination avec Bruxelles.










