À Koweït City, le 12 novembre, les ministres de l’Intérieur du Golfe ont approuvé un système de voyage « guichet unique » ambitieux, permettant aux citoyens du Conseil de coopération du Golfe (CCG) de passer les contrôles d’immigration, de douane et de sécurité en un seul point avant le départ. Le premier test en conditions réelles débutera le mois prochain sur les vols entre les Émirats arabes unis et Bahreïn. Les voyageurs emprunteront un couloir dédié où les agents des deux pays travailleront côte à côte, à l’image du modèle Schengen, réduisant potentiellement le temps total de traitement de 40 %.
Pour les multinationales basées aux Émirats, ce projet pilote promet des gains d’efficacité immédiats. Les employés qui voyagent fréquemment entre Abou Dhabi, Dubaï et Manama pour des projets régionaux perdent souvent des heures facturables dans les files d’attente séparées à l’entrée et à la sortie ; ce nouveau corridor regroupe ces étapes en une seule formalité. Les compagnies aériennes ont été invitées à imprimer des indicateurs spécifiques sur les cartes d’embarquement et à préparer une signalétique adaptée, tandis que les équipes informatiques des aéroports s’activent pour finaliser une plateforme de données partagée, capable d’échanger en temps réel les alertes sur les listes de surveillance et les déclarations en douane.
![Le CCG donne le feu vert à une procédure unique de contrôle des voyages ; un projet pilote entre les Émirats arabes unis et Bahreïn sera lancé en décembre]()
Les autorités insistent sur le fait que cette première phase concerne uniquement les ressortissants du CCG, mais laissent entendre que les résidents expatriés pourraient être intégrés une fois les protocoles de confidentialité et de protection des données harmonisés. À plus long terme, ce dispositif s’inscrit dans la continuité du visa touristique unifié du CCG – dont le pilote est désormais prévu pour fin 2025 – qui permettra aux étrangers de circuler librement dans les six États membres avec un seul permis.
Les responsables de la mobilité en entreprise doivent mettre à jour leurs politiques de voyage pour anticiper d’éventuelles particularités documentaires durant la période de test ; par exemple, les citoyens du CCG pourraient devoir continuer à présenter un passeport physique plutôt qu’une carte d’identité nationale jusqu’à la finalisation des vérifications électroniques. Les prestataires logistiques anticipent également une fluidification des flux de fret aérien une fois les contrôles douaniers conjoints intégrés au système, réduisant les temps d’attente dans les terminaux de fret.
Si le pilote de décembre s’avère concluant, les ministres envisagent d’étendre le concept aux frontières terrestres et aux ports maritimes d’ici fin 2026, créant ce que les autorités appellent « une zone de mobilité à la Schengen dans le Golfe arabique ». Pour les Émirats, cette initiative soutient l’objectif de Dubaï d’accueillir 100 millions de passagers par an tout en maintenant des temps d’attente parmi les meilleurs au monde.
Pour les multinationales basées aux Émirats, ce projet pilote promet des gains d’efficacité immédiats. Les employés qui voyagent fréquemment entre Abou Dhabi, Dubaï et Manama pour des projets régionaux perdent souvent des heures facturables dans les files d’attente séparées à l’entrée et à la sortie ; ce nouveau corridor regroupe ces étapes en une seule formalité. Les compagnies aériennes ont été invitées à imprimer des indicateurs spécifiques sur les cartes d’embarquement et à préparer une signalétique adaptée, tandis que les équipes informatiques des aéroports s’activent pour finaliser une plateforme de données partagée, capable d’échanger en temps réel les alertes sur les listes de surveillance et les déclarations en douane.
Les autorités insistent sur le fait que cette première phase concerne uniquement les ressortissants du CCG, mais laissent entendre que les résidents expatriés pourraient être intégrés une fois les protocoles de confidentialité et de protection des données harmonisés. À plus long terme, ce dispositif s’inscrit dans la continuité du visa touristique unifié du CCG – dont le pilote est désormais prévu pour fin 2025 – qui permettra aux étrangers de circuler librement dans les six États membres avec un seul permis.
Les responsables de la mobilité en entreprise doivent mettre à jour leurs politiques de voyage pour anticiper d’éventuelles particularités documentaires durant la période de test ; par exemple, les citoyens du CCG pourraient devoir continuer à présenter un passeport physique plutôt qu’une carte d’identité nationale jusqu’à la finalisation des vérifications électroniques. Les prestataires logistiques anticipent également une fluidification des flux de fret aérien une fois les contrôles douaniers conjoints intégrés au système, réduisant les temps d’attente dans les terminaux de fret.
Si le pilote de décembre s’avère concluant, les ministres envisagent d’étendre le concept aux frontières terrestres et aux ports maritimes d’ici fin 2026, créant ce que les autorités appellent « une zone de mobilité à la Schengen dans le Golfe arabique ». Pour les Émirats, cette initiative soutient l’objectif de Dubaï d’accueillir 100 millions de passagers par an tout en maintenant des temps d’attente parmi les meilleurs au monde.
