
Dans un télégramme non rendu public, diffusé aux ambassades américaines dans le monde entier tard le 11 novembre, le Département d’État a donné pour consigne aux agents consulaires de considérer un large éventail de maladies chroniques — notamment le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires et certains troubles mentaux — comme des motifs potentiels de refus de visas, qu’ils soient d’immigration ou non-immigration.
Cette directive modifie le test de « charge publique » en vigueur depuis longtemps, qui interdit déjà les demandes susceptibles de devenir dépendantes de l’aide gouvernementale. Désormais, les agents doivent évaluer si le demandeur peut assumer les coûts médicaux à vie sans aide publique américaine, et si les maladies des personnes à charge pourraient empêcher le demandeur principal de travailler. Le télégramme encourage même les agents à s’enquérir de l’existence d’un plan réaliste de soins à long terme en cas d’incapacité d’un proche.
Jusqu’ici, le dépistage sanitaire se concentrait sur les maladies transmissibles comme la tuberculose. Son extension aux maladies non transmissibles constitue la plus grande évolution des règles d’inadmissibilité médicale depuis des décennies. Les avocats spécialisés en immigration alertent sur le fait que cette directive laisse une large marge d’appréciation aux postes consulaires et pourrait affecter de manière disproportionnée les candidats plus âgés, les familles à faibles revenus et les ressortissants de pays à forte prévalence d’obésité. Les responsables de la mobilité internationale doivent s’attendre à davantage de procédures administratives, de demandes de dossiers médicaux et à des retards dans les dates de prise de poste des transferts.
Pour les employeurs, la leçon pratique est de préparer les recrutés étrangers et les expatriés à des questions approfondies sur leur couverture d’assurance, et de prévoir un délai supplémentaire pour l’obtention des visas. Les multinationales devront également envisager des plans de secours si des collaborateurs clés se voient refuser leur visa ou subissent des retards importants pour des raisons médicales.
Bien que ce télégramme soit entré en vigueur immédiatement, des associations de défense ont déjà annoncé des actions en justice, arguant que cette mesure réintroduit des éléments de la règle « charge publique » de 2019, que les tribunaux avaient auparavant annulée. En attendant la décision des juges, les entreprises doivent toutefois considérer cette politique comme applicable et ajuster leurs calendriers de mobilité en conséquence.
Cette directive modifie le test de « charge publique » en vigueur depuis longtemps, qui interdit déjà les demandes susceptibles de devenir dépendantes de l’aide gouvernementale. Désormais, les agents doivent évaluer si le demandeur peut assumer les coûts médicaux à vie sans aide publique américaine, et si les maladies des personnes à charge pourraient empêcher le demandeur principal de travailler. Le télégramme encourage même les agents à s’enquérir de l’existence d’un plan réaliste de soins à long terme en cas d’incapacité d’un proche.
Jusqu’ici, le dépistage sanitaire se concentrait sur les maladies transmissibles comme la tuberculose. Son extension aux maladies non transmissibles constitue la plus grande évolution des règles d’inadmissibilité médicale depuis des décennies. Les avocats spécialisés en immigration alertent sur le fait que cette directive laisse une large marge d’appréciation aux postes consulaires et pourrait affecter de manière disproportionnée les candidats plus âgés, les familles à faibles revenus et les ressortissants de pays à forte prévalence d’obésité. Les responsables de la mobilité internationale doivent s’attendre à davantage de procédures administratives, de demandes de dossiers médicaux et à des retards dans les dates de prise de poste des transferts.
Pour les employeurs, la leçon pratique est de préparer les recrutés étrangers et les expatriés à des questions approfondies sur leur couverture d’assurance, et de prévoir un délai supplémentaire pour l’obtention des visas. Les multinationales devront également envisager des plans de secours si des collaborateurs clés se voient refuser leur visa ou subissent des retards importants pour des raisons médicales.
Bien que ce télégramme soit entré en vigueur immédiatement, des associations de défense ont déjà annoncé des actions en justice, arguant que cette mesure réintroduit des éléments de la règle « charge publique » de 2019, que les tribunaux avaient auparavant annulée. En attendant la décision des juges, les entreprises doivent toutefois considérer cette politique comme applicable et ajuster leurs calendriers de mobilité en conséquence.









