
La Pologne trace une ligne rouge ferme dans le cadre du Pacte migratoire en cours d’élaboration au sein de l’UE. Lors d’une conférence de presse le 12 novembre 2025, le Premier ministre Donald Tusk a déclaré que Varsovie n’acceptera ni les quotas obligatoires de réinstallation des migrants, ni le versement de l’indemnité financière proposée de 20 000 euros par demandeur refusé. Le président Karol Nawrocki a repris cette position, la présentant comme une défense de la souveraineté nationale.
Ce refus intervient à un moment crucial pour le Pacte : les institutions européennes doivent finaliser la formule de répartition des charges avant la mise en œuvre du système prévue pour mi-2026. Bruxelles avait laissé entendre une certaine souplesse pour les États en première ligne, comme la Pologne — l’un des cinq pays ayant accueilli des millions d’Ukrainiens depuis 2022 — en proposant une « exemption » via une réduction des contributions jusqu’en 2026. Varsovie a toutefois rejeté cette concession, craignant qu’elle ne devienne une obligation permanente.
Pour les multinationales qui déploient des talents en Pologne, cette décision est à double tranchant. D’un côté, la résistance politique persistante aux quotas obligatoires pourrait prolonger l’incertitude autour des retards dans le traitement des demandes d’asile, ralentissant potentiellement la délivrance des permis de travail dans des bureaux régionaux déjà saturés par les flux de main-d’œuvre ukrainienne et asiatique. De l’autre, la fermeté du gouvernement séduit l’électorat et réduit le risque de revirements politiques soudains susceptibles de perturber les effectifs en place.
Les responsables de la mobilité internationale doivent se préparer à un débat plus polarisé à l’approche de la mise en œuvre du Pacte. Les entreprises dépendant de talents hors UE sont invitées à déposer leurs demandes de renouvellement rapidement et à suivre de près les débats parlementaires, qui pourraient déboucher sur des mesures de rétorsion — telles que des contrôles plus stricts du marché du travail — en réponse à la défiance de Varsovie.
Ce refus intervient à un moment crucial pour le Pacte : les institutions européennes doivent finaliser la formule de répartition des charges avant la mise en œuvre du système prévue pour mi-2026. Bruxelles avait laissé entendre une certaine souplesse pour les États en première ligne, comme la Pologne — l’un des cinq pays ayant accueilli des millions d’Ukrainiens depuis 2022 — en proposant une « exemption » via une réduction des contributions jusqu’en 2026. Varsovie a toutefois rejeté cette concession, craignant qu’elle ne devienne une obligation permanente.
Pour les multinationales qui déploient des talents en Pologne, cette décision est à double tranchant. D’un côté, la résistance politique persistante aux quotas obligatoires pourrait prolonger l’incertitude autour des retards dans le traitement des demandes d’asile, ralentissant potentiellement la délivrance des permis de travail dans des bureaux régionaux déjà saturés par les flux de main-d’œuvre ukrainienne et asiatique. De l’autre, la fermeté du gouvernement séduit l’électorat et réduit le risque de revirements politiques soudains susceptibles de perturber les effectifs en place.
Les responsables de la mobilité internationale doivent se préparer à un débat plus polarisé à l’approche de la mise en œuvre du Pacte. Les entreprises dépendant de talents hors UE sont invitées à déposer leurs demandes de renouvellement rapidement et à suivre de près les débats parlementaires, qui pourraient déboucher sur des mesures de rétorsion — telles que des contrôles plus stricts du marché du travail — en réponse à la défiance de Varsovie.








