
Un nouveau rapport du géant du recrutement TeamLease, publié le 12 novembre, prévoit que l’Inde accueillera plus de 2 400 Centres de Compétences Globaux (CCG) d’ici 2030, contre environ 1 800 aujourd’hui, générant 110 milliards de dollars de revenus annuels à l’export. Interrogé par Reuters, le PDG Rishi Agarwal estime que la restriction continue des visas H-1B aux États-Unis sous la présidence de Donald Trump a eu un « impact à long terme minimal » sur les stratégies d’externalisation des multinationales.
Si un contrôle américain plus strict a augmenté les coûts de conformité et suscité des inquiétudes médiatiques, les entreprises considèrent que le vivier de talents profond en Inde et les incitations offertes par les États aux CCG sont des facteurs d’attraction plus puissants. TeamLease souligne que plus de 60 % de ses revenus proviennent désormais du recrutement pour les CCG, et anticipe une vague de « nano-CCG » de moins de 100 employés, spécialisés dans l’IA et la R&D.
Pour les équipes de mobilité internationale, cela signifie un flux continu de talents dans les deux sens : des managers expatriés supervisant les nouveaux centres captifs, et des spécialistes indiens envoyés en rotation dans les sièges sociaux, même si les approbations directes de visas H-1B stagnent. Les entreprises se tournent donc vers des alternatives comme le Global Talent Stream canadien et la Blue Card allemande pour les missions de courte durée, tout en exploitant l’Inde pour les travaux à grande échelle.
Parallèlement, des gouvernements d’États comme l’Uttar Pradesh et le Telangana mettent en place des guichets rapides pour les permis de travail et des procédures à guichet unique afin d’attirer les investissements des CCG — un signe supplémentaire que l’environnement politique régional en Inde devient un facteur clé dans le choix des sites.
Le message principal du rapport est clair : les turbulences politiques aux États-Unis peuvent modifier les règles du jeu des visas, mais les fondamentaux économiques des centres de services centrés sur l’Inde restent très favorables.
Si un contrôle américain plus strict a augmenté les coûts de conformité et suscité des inquiétudes médiatiques, les entreprises considèrent que le vivier de talents profond en Inde et les incitations offertes par les États aux CCG sont des facteurs d’attraction plus puissants. TeamLease souligne que plus de 60 % de ses revenus proviennent désormais du recrutement pour les CCG, et anticipe une vague de « nano-CCG » de moins de 100 employés, spécialisés dans l’IA et la R&D.
Pour les équipes de mobilité internationale, cela signifie un flux continu de talents dans les deux sens : des managers expatriés supervisant les nouveaux centres captifs, et des spécialistes indiens envoyés en rotation dans les sièges sociaux, même si les approbations directes de visas H-1B stagnent. Les entreprises se tournent donc vers des alternatives comme le Global Talent Stream canadien et la Blue Card allemande pour les missions de courte durée, tout en exploitant l’Inde pour les travaux à grande échelle.
Parallèlement, des gouvernements d’États comme l’Uttar Pradesh et le Telangana mettent en place des guichets rapides pour les permis de travail et des procédures à guichet unique afin d’attirer les investissements des CCG — un signe supplémentaire que l’environnement politique régional en Inde devient un facteur clé dans le choix des sites.
Le message principal du rapport est clair : les turbulences politiques aux États-Unis peuvent modifier les règles du jeu des visas, mais les fondamentaux économiques des centres de services centrés sur l’Inde restent très favorables.





