
Le Département de l’Immigration (ImmD) a conclu une opération d’envergure de huit jours à l’échelle du territoire, baptisée « Swordfish », qui s’est déroulée du 4 au 11 novembre. Cette campagne a abouti à l’arrestation de 14 travailleurs illégaux présumés et de sept employeurs soupçonnés. Les enquêteurs ont inspecté 47 sites, allant de restaurants et boutiques à des lieux d’activités et agences d’emploi. Parmi les personnes arrêtées, cinq étaient des aides domestiques étrangères en service qui exerçaient un emploi non autorisé en dehors de leur foyer contractuel, tandis que quatre autres étaient des personnes en situation irrégulière dont le visa d’aide domestique avait expiré. Les autres suspects comprenaient deux titulaires de formulaires de reconnaissance, un visiteur, un travailleur importé et un immigrant illégal.
Selon la législation hongkongaise, une aide domestique étrangère (FDH) ne peut effectuer que les tâches ménagères spécifiées dans l’annexe des tâches et du logement du contrat standard ; tout travail hors contrat constitue une violation des conditions de visa. L’ImmD rappelle que les contrevenants s’exposent à une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et une amende de 50 000 HK$ (environ 6 400 USD), tandis que les employeurs qui embauchent sciemment des travailleurs non autorisés risquent jusqu’à 500 000 HK$ d’amende et dix ans de prison, suite aux révisions des directives de condamnation intervenues plus tôt cette année.
Cette opération met en lumière un contrôle réglementaire renforcé tant sur les entreprises que sur les foyers individuels qui « empruntent » des aides domestiques pour des tâches comme la vaisselle, le ménage ou la garde d’enfants lors des périodes de forte activité. Les responsables de la mobilité internationale en entreprise sont invités à revoir les conditions d’hébergement du personnel afin de s’assurer que les aides domestiques engagées par les expatriés respectent strictement leurs tâches contractuelles ; même un travail volontaire lors d’événements d’entreprise le week-end peut constituer une infraction.
Au-delà de la conformité, ces raids soulignent la vulnérabilité de Hong Kong aux infractions liées à la traite des êtres humains (TIP). Tous les arrêtés ont été examinés pour détecter des signes de TIP, les agents de l’ImmD étant habilités à offrir hébergement, soins médicaux et accompagnement psychologique en cas de suspicion de coercition ou d’exploitation. Les employeurs sont encouragés à vérifier la légalité de l’emploi d’un travailleur en inspectant les documents d’identité originaux, en en faisant des copies et en consignant les démarches de vérification.
À retenir : les multinationales doivent mettre à jour leurs listes de contrôle d’intégration pour les cadres expatriés accompagnés de personnel domestique, exiger la preuve de contrats FDH valides et sensibiliser leurs équipes RH à ce contexte de contrôle renforcé. Une ligne d’assistance dédiée (+852 3861 5000) et un portail de signalement en ligne permettent aux organisations de vérifier le statut d’un aide domestique ou de signaler anonymement des cas d’abus présumés.
Selon la législation hongkongaise, une aide domestique étrangère (FDH) ne peut effectuer que les tâches ménagères spécifiées dans l’annexe des tâches et du logement du contrat standard ; tout travail hors contrat constitue une violation des conditions de visa. L’ImmD rappelle que les contrevenants s’exposent à une peine pouvant aller jusqu’à deux ans de prison et une amende de 50 000 HK$ (environ 6 400 USD), tandis que les employeurs qui embauchent sciemment des travailleurs non autorisés risquent jusqu’à 500 000 HK$ d’amende et dix ans de prison, suite aux révisions des directives de condamnation intervenues plus tôt cette année.
Cette opération met en lumière un contrôle réglementaire renforcé tant sur les entreprises que sur les foyers individuels qui « empruntent » des aides domestiques pour des tâches comme la vaisselle, le ménage ou la garde d’enfants lors des périodes de forte activité. Les responsables de la mobilité internationale en entreprise sont invités à revoir les conditions d’hébergement du personnel afin de s’assurer que les aides domestiques engagées par les expatriés respectent strictement leurs tâches contractuelles ; même un travail volontaire lors d’événements d’entreprise le week-end peut constituer une infraction.
Au-delà de la conformité, ces raids soulignent la vulnérabilité de Hong Kong aux infractions liées à la traite des êtres humains (TIP). Tous les arrêtés ont été examinés pour détecter des signes de TIP, les agents de l’ImmD étant habilités à offrir hébergement, soins médicaux et accompagnement psychologique en cas de suspicion de coercition ou d’exploitation. Les employeurs sont encouragés à vérifier la légalité de l’emploi d’un travailleur en inspectant les documents d’identité originaux, en en faisant des copies et en consignant les démarches de vérification.
À retenir : les multinationales doivent mettre à jour leurs listes de contrôle d’intégration pour les cadres expatriés accompagnés de personnel domestique, exiger la preuve de contrats FDH valides et sensibiliser leurs équipes RH à ce contexte de contrôle renforcé. Une ligne d’assistance dédiée (+852 3861 5000) et un portail de signalement en ligne permettent aux organisations de vérifier le statut d’un aide domestique ou de signaler anonymement des cas d’abus présumés.









