
La Commission européenne a annoncé le 12 novembre que six États membres, dont l’Autriche, pourraient bénéficier d’une exonération totale ou partielle de leurs obligations financières et de relocalisation dans le cadre du futur Pacte européen sur la migration et l’asile. Bruxelles justifie cette mesure par une « pression migratoire significative » accumulée au cours des cinq dernières années.
Dans le cadre du Fonds de solidarité du pacte, les pays doivent partager la gestion de l’asile via des relocalisations de migrants, des transferts financiers ou un soutien opérationnel. L’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, l’Estonie et la Pologne peuvent désormais demander des dérogations pour 2026. Cette option reconnaît que ces États font déjà face à des capacités d’accueil limitées ou à des difficultés de contrôle aux frontières terrestres.
Pour les décideurs autrichiens, cette dérogation facilite la planification budgétaire, mais pourrait raviver le débat national sur un partage perçu comme inéquitable des responsabilités au sein de l’UE. Du point de vue de la mobilité des entreprises, cette annonce indique que les pressions liées à l’asile — et les contrôles internes Schengen qui en découlent — ne devraient pas diminuer prochainement, renforçant la nécessité de maintenir une planification de contingence pour les déplacements transfrontaliers du personnel.
La Commission finalisera les contributions au Fonds de solidarité lors des discussions budgétaires de 2026. Les responsables mobilité devront surveiller si ces concessions accordées à l’Autriche s’accompagnent de conditions susceptibles d’impacter les délais de traitement des permis de travail ou des demandes de résidence humanitaire.
Dans le cadre du Fonds de solidarité du pacte, les pays doivent partager la gestion de l’asile via des relocalisations de migrants, des transferts financiers ou un soutien opérationnel. L’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, l’Estonie et la Pologne peuvent désormais demander des dérogations pour 2026. Cette option reconnaît que ces États font déjà face à des capacités d’accueil limitées ou à des difficultés de contrôle aux frontières terrestres.
Pour les décideurs autrichiens, cette dérogation facilite la planification budgétaire, mais pourrait raviver le débat national sur un partage perçu comme inéquitable des responsabilités au sein de l’UE. Du point de vue de la mobilité des entreprises, cette annonce indique que les pressions liées à l’asile — et les contrôles internes Schengen qui en découlent — ne devraient pas diminuer prochainement, renforçant la nécessité de maintenir une planification de contingence pour les déplacements transfrontaliers du personnel.
La Commission finalisera les contributions au Fonds de solidarité lors des discussions budgétaires de 2026. Les responsables mobilité devront surveiller si ces concessions accordées à l’Autriche s’accompagnent de conditions susceptibles d’impacter les délais de traitement des permis de travail ou des demandes de résidence humanitaire.









