
Le bulletin de Statistique Autriche du 11 novembre révèle que 17 649 personnes ont obtenu la citoyenneté autrichienne au cours des trois premiers trimestres de 2025, soit une hausse de 11,5 % par rapport à l’année précédente. Fait notable, 38 % des nouveaux titulaires du passeport résident à l’étranger, la plupart étant des descendants de victimes de la persécution nazie, éligibles à la récupération de la citoyenneté tout en conservant leur nationalité d’origine.
Parmi les naturalisés résidant en Autriche, les Syriens (19 %), les Turcs (11 %) et les Afghans (8 %) constituent les groupes les plus importants. Près d’un tiers d’entre eux vivaient déjà dans le pays depuis plus de six ans, souvent sous le régime de la carte Rouge-Blanc-Rouge destinée aux travailleurs qualifiés.
Pour les employeurs, ces chiffres ont des répercussions concrètes. Les salariés obtenant un passeport autrichien n’ont plus besoin de contrôles du marché du travail ni de renouvellement de permis de travail, ce qui simplifie la gestion des ressources humaines et réduit les frais juridiques. En revanche, les services de paie doivent mettre à jour rapidement les dossiers de sécurité sociale et fiscaux pour éviter toute erreur de retenue.
Sur le plan politique, cette hausse relance le débat sur un éventuel assouplissement de la loi sur la citoyenneté afin de pallier les pénuries de talents à venir. Une commission parlementaire devrait réexaminer début 2026 les propositions visant à réduire la durée de résidence requise pour les travailleurs clés. D’ici là, les équipes en charge de la mobilité internationale doivent suivre de près l’évolution des naturalisations et ajuster les budgets des missions en conséquence.
Parmi les naturalisés résidant en Autriche, les Syriens (19 %), les Turcs (11 %) et les Afghans (8 %) constituent les groupes les plus importants. Près d’un tiers d’entre eux vivaient déjà dans le pays depuis plus de six ans, souvent sous le régime de la carte Rouge-Blanc-Rouge destinée aux travailleurs qualifiés.
Pour les employeurs, ces chiffres ont des répercussions concrètes. Les salariés obtenant un passeport autrichien n’ont plus besoin de contrôles du marché du travail ni de renouvellement de permis de travail, ce qui simplifie la gestion des ressources humaines et réduit les frais juridiques. En revanche, les services de paie doivent mettre à jour rapidement les dossiers de sécurité sociale et fiscaux pour éviter toute erreur de retenue.
Sur le plan politique, cette hausse relance le débat sur un éventuel assouplissement de la loi sur la citoyenneté afin de pallier les pénuries de talents à venir. Une commission parlementaire devrait réexaminer début 2026 les propositions visant à réduire la durée de résidence requise pour les travailleurs clés. D’ici là, les équipes en charge de la mobilité internationale doivent suivre de près l’évolution des naturalisations et ajuster les budgets des missions en conséquence.








