
L’Autriche ne rouvrira pas encore complètement ses frontières intérieures de l’UE. Dans une notification publiée le 11 novembre, le ministère de l’Intérieur a confirmé que les contrôles aux frontières sur les axes hongrois et slovène — instaurés lors de la crise migratoire de 2015 — resteront en vigueur au moins jusqu’au 15 décembre 2025. Cette décision, révélée dans le dernier rapport semestriel de la Commission européenne sur les mesures temporaires dans l’espace Schengen, intervient un jour après que les Pays-Bas ont prolongé leurs propres contrôles internes jusqu’à mi-2026.
Pour les équipes de mobilité d’entreprise, cette prolongation signifie la poursuite des complications dans la gestion des navettes, des locations de véhicules et des livraisons justes-à-temps entre les sites autrichiens et hongrois. Les chauffeurs routiers signalent des files d’attente pouvant atteindre 45 minutes à Nickelsdorf (Autriche/Hongrie) et Spielfeld (Autriche/Slovénie) ; les associations logistiques estiment que chaque heure de retard engendre un surcoût de 60 à 90 € en frais de main-d’œuvre et de réfrigération pour les marchandises sous température contrôlée. Les responsables mobilité recommandent donc aux employés de toujours avoir leur passeport sur eux, de prévoir des marges de temps suffisantes et, lorsque c’est possible, de privilégier les services ÖBB Railjet, qui restent exempts de contrôles.
Du côté juridique, la Cour de justice de l’Union européenne rappelle régulièrement aux États membres que les renouvellements successifs de six mois contreviennent à l’esprit « temporaire » du Code frontières Schengen. Vienne justifie cette prolongation par la conjonction de crises multiples (terrorisme, conséquences de la pandémie et migration secondaire via les Balkans occidentaux). La Commission prépare de nouvelles directives pour début 2026, mais les experts ne prévoient pas de changements majeurs d’ici là.
À court terme, les entreprises sont invitées à : 1) mettre à jour leurs systèmes d’autorisation de déplacement pour signaler les passages frontaliers concernés ; 2) précharger les déclarations électroniques de transit pour les marchandises de grande valeur ; et 3) informer les salariés que des patrouilles mobiles peuvent opérer jusqu’à 30 km à l’intérieur du territoire autrichien. L’absence de pièce d’identité valide peut entraîner des amendes immédiates. Les services RH, notamment ceux gérant un grand nombre de navetteurs, ajustent déjà les horaires pour éviter les pics en soirée.
Pour les équipes de mobilité d’entreprise, cette prolongation signifie la poursuite des complications dans la gestion des navettes, des locations de véhicules et des livraisons justes-à-temps entre les sites autrichiens et hongrois. Les chauffeurs routiers signalent des files d’attente pouvant atteindre 45 minutes à Nickelsdorf (Autriche/Hongrie) et Spielfeld (Autriche/Slovénie) ; les associations logistiques estiment que chaque heure de retard engendre un surcoût de 60 à 90 € en frais de main-d’œuvre et de réfrigération pour les marchandises sous température contrôlée. Les responsables mobilité recommandent donc aux employés de toujours avoir leur passeport sur eux, de prévoir des marges de temps suffisantes et, lorsque c’est possible, de privilégier les services ÖBB Railjet, qui restent exempts de contrôles.
Du côté juridique, la Cour de justice de l’Union européenne rappelle régulièrement aux États membres que les renouvellements successifs de six mois contreviennent à l’esprit « temporaire » du Code frontières Schengen. Vienne justifie cette prolongation par la conjonction de crises multiples (terrorisme, conséquences de la pandémie et migration secondaire via les Balkans occidentaux). La Commission prépare de nouvelles directives pour début 2026, mais les experts ne prévoient pas de changements majeurs d’ici là.
À court terme, les entreprises sont invitées à : 1) mettre à jour leurs systèmes d’autorisation de déplacement pour signaler les passages frontaliers concernés ; 2) précharger les déclarations électroniques de transit pour les marchandises de grande valeur ; et 3) informer les salariés que des patrouilles mobiles peuvent opérer jusqu’à 30 km à l’intérieur du territoire autrichien. L’absence de pièce d’identité valide peut entraîner des amendes immédiates. Les services RH, notamment ceux gérant un grand nombre de navetteurs, ajustent déjà les horaires pour éviter les pics en soirée.









