
L’Union européenne a instauré une interdiction générale de délivrance de visas Schengen à entrées multiples aux citoyens russes, une mesure présentée comme une précaution de sécurité suite à des incidents présumés de cyber-sabotage. Cette politique, publiée au Journal officiel de l’UE le 11 novembre, a été analysée dans un article d’opinion du Moscow Times le même jour.
Pourquoi cela concerne la Pologne : Les consulats polonais à Kaliningrad, Moscou et Saint-Pétersbourg ont traité plus de 87 000 demandes de visa russe en 2024, selon les statistiques du ministère polonais des Affaires étrangères. Avec les nouvelles règles, les visas seront désormais limités à une seule entrée et à un court séjour, ce qui allongera les files d’attente et pourrait provoquer des mesures de rétorsion de la part de Moscou, impactant les entreprises polonaises opérant en Russie.
Modifications opérationnelles :
• Les consulats adapteront leurs systèmes informatiques pour intégrer le nouveau paramètre « entrée unique » et pourraient rappeler les vignettes de visas à entrées multiples non utilisées.
• Les visiteurs russes fréquents — étudiants, chauffeurs routiers et membres de familles de résidents polonais — devront demander un nouveau visa à chaque déplacement, augmentant la charge administrative.
• Les agences de voyage polonaises spécialisées dans les séjours week-end en Mazurie-Kaliningrad anticipent des annulations en raison de la hausse des frais de traitement.
Sécurité contre économie : Varsovie plaide depuis longtemps pour un durcissement des règles de visa envers la Russie, estimant que les failles facilitent les opérations de renseignement. Toutefois, les secteurs de l’hôtellerie et du commerce de détail proches de la frontière craignent une perte de revenus, déjà fragilisés par les fermetures liées à la pandémie.
Prochaines étapes : L’interdiction sera réexaminée dans six mois. Les entreprises ayant une clientèle russe sont invitées à diversifier leurs marchés et à se préparer à un éventuel renforcement des restrictions, y compris des scénarios d’interdiction de transit similaires aux mesures prises par la Lettonie en 2024.
Pourquoi cela concerne la Pologne : Les consulats polonais à Kaliningrad, Moscou et Saint-Pétersbourg ont traité plus de 87 000 demandes de visa russe en 2024, selon les statistiques du ministère polonais des Affaires étrangères. Avec les nouvelles règles, les visas seront désormais limités à une seule entrée et à un court séjour, ce qui allongera les files d’attente et pourrait provoquer des mesures de rétorsion de la part de Moscou, impactant les entreprises polonaises opérant en Russie.
Modifications opérationnelles :
• Les consulats adapteront leurs systèmes informatiques pour intégrer le nouveau paramètre « entrée unique » et pourraient rappeler les vignettes de visas à entrées multiples non utilisées.
• Les visiteurs russes fréquents — étudiants, chauffeurs routiers et membres de familles de résidents polonais — devront demander un nouveau visa à chaque déplacement, augmentant la charge administrative.
• Les agences de voyage polonaises spécialisées dans les séjours week-end en Mazurie-Kaliningrad anticipent des annulations en raison de la hausse des frais de traitement.
Sécurité contre économie : Varsovie plaide depuis longtemps pour un durcissement des règles de visa envers la Russie, estimant que les failles facilitent les opérations de renseignement. Toutefois, les secteurs de l’hôtellerie et du commerce de détail proches de la frontière craignent une perte de revenus, déjà fragilisés par les fermetures liées à la pandémie.
Prochaines étapes : L’interdiction sera réexaminée dans six mois. Les entreprises ayant une clientèle russe sont invitées à diversifier leurs marchés et à se préparer à un éventuel renforcement des restrictions, y compris des scénarios d’interdiction de transit similaires aux mesures prises par la Lettonie en 2024.










