
Un arrêt de la Haute Cour rendu le 11 novembre 2025 ouvre la voie à la poursuite de l’exploitation de l’hôtel Bell à Epping, dans l’Essex, en tant que logement d’urgence pour les demandeurs d’asile. Le juge Mould a rejeté la demande de la municipalité d’Epping Forest visant à obtenir une injonction permanente, estimant que, malgré des problèmes liés aux autorisations d’urbanisme, les risques pour l’ordre public liés à une fermeture brutale l’emportent sur les préoccupations locales en matière d’urbanisme. Cette décision permet au ministère de l’Intérieur de continuer à utiliser cet établissement de 120 lits, l’un des quelque 200 hôtels soutenant le dispositif d’accueil des demandeurs d’asile en Grande-Bretagne, jusqu’à ce que des sites alternatifs de grande capacité, comme d’anciennes bases militaires désaffectées, soient pleinement opérationnels.
Cette affaire a été suivie de près par les autorités locales à travers le pays. Les conseils municipaux dénoncent les coûts liés à la sécurité, la baisse des revenus touristiques et les tensions communautaires engendrées par ces hôtels ; plusieurs ont engagé des actions similaires. Si l’injonction avait été accordée, elle aurait pu créer un précédent obligeant le ministère de l’Intérieur à trouver des solutions d’hébergement d’urgence pour plus de 45 000 personnes actuellement logées en hôtel — une situation que les responsables qualifiaient de « chaotique et coûteuse ».
Pour les responsables de la mobilité internationale, ce jugement apporte une certaine stabilité à court terme. Les employés en attente de décisions d’asile ou de relocalisation humanitaire peuvent rester à proximité de Londres sans interruption, et les partenaires de la chaîne d’approvisionnement liés aux contrats hôteliers évitent des ruptures soudaines. Toutefois, le jugement indique aussi que les différends liés à l’urbanisme resteront présents ; le juge Mould a souligné que l’hôtel Bell est toujours en infraction technique et que la municipalité pourrait recourir à des procédures d’exécution plus lentes.
Concrètement, les entreprises opérant dans l’Essex doivent s’attendre à des manifestations périodiques autour du site, à une présence policière renforcée et à d’éventuelles questions de réputation de la part de leurs employés. Les prestataires de relocalisation doivent surveiller le climat local et veiller à ce que les itinéraires de transport évitent les points chauds des protestations. Sur le plan stratégique, ce jugement souligne la dépendance du ministère de l’Intérieur à l’égard des hôtels temporaires jusqu’en 2026, retardant la transition complète vers des centres d’hébergement de grande capacité.
À l’avenir, l’objectif affiché par le gouvernement reste la fermeture de tous les hôtels dédiés aux demandeurs d’asile, mais ce verdict met en lumière les obstacles juridiques et logistiques. Les entreprises ayant des responsabilités de prise en charge pour leurs employés ou leurs ayants droit relocalisés doivent prévoir des budgets de contingence pour une utilisation prolongée des hôtels et suivre de près les appels en matière d’urbanisme qui pourraient encore entraîner des déménagements soudains.
Cette affaire a été suivie de près par les autorités locales à travers le pays. Les conseils municipaux dénoncent les coûts liés à la sécurité, la baisse des revenus touristiques et les tensions communautaires engendrées par ces hôtels ; plusieurs ont engagé des actions similaires. Si l’injonction avait été accordée, elle aurait pu créer un précédent obligeant le ministère de l’Intérieur à trouver des solutions d’hébergement d’urgence pour plus de 45 000 personnes actuellement logées en hôtel — une situation que les responsables qualifiaient de « chaotique et coûteuse ».
Pour les responsables de la mobilité internationale, ce jugement apporte une certaine stabilité à court terme. Les employés en attente de décisions d’asile ou de relocalisation humanitaire peuvent rester à proximité de Londres sans interruption, et les partenaires de la chaîne d’approvisionnement liés aux contrats hôteliers évitent des ruptures soudaines. Toutefois, le jugement indique aussi que les différends liés à l’urbanisme resteront présents ; le juge Mould a souligné que l’hôtel Bell est toujours en infraction technique et que la municipalité pourrait recourir à des procédures d’exécution plus lentes.
Concrètement, les entreprises opérant dans l’Essex doivent s’attendre à des manifestations périodiques autour du site, à une présence policière renforcée et à d’éventuelles questions de réputation de la part de leurs employés. Les prestataires de relocalisation doivent surveiller le climat local et veiller à ce que les itinéraires de transport évitent les points chauds des protestations. Sur le plan stratégique, ce jugement souligne la dépendance du ministère de l’Intérieur à l’égard des hôtels temporaires jusqu’en 2026, retardant la transition complète vers des centres d’hébergement de grande capacité.
À l’avenir, l’objectif affiché par le gouvernement reste la fermeture de tous les hôtels dédiés aux demandeurs d’asile, mais ce verdict met en lumière les obstacles juridiques et logistiques. Les entreprises ayant des responsabilités de prise en charge pour leurs employés ou leurs ayants droit relocalisés doivent prévoir des budgets de contingence pour une utilisation prolongée des hôtels et suivre de près les appels en matière d’urbanisme qui pourraient encore entraîner des déménagements soudains.










