
Finavia, l’opérateur public du réseau aéroportuaire finlandais, a annoncé le 10 novembre que 1,5 million de voyageurs ont transité par l’aéroport d’Helsinki-Vantaa en octobre 2025, un record mensuel depuis l’avant-pandémie. Ce cap est largement perçu par les responsables des déplacements professionnels comme un tournant pour la connectivité de la Finlande et son attractivité pour les missions d’expatriation.
Trois facteurs expliquent cette reprise. D’abord, le trafic de correspondance asiatique revient progressivement, les compagnies contournant l’espace aérien russe tout en tirant parti de la position géographique d’Helsinki sur la route du Grand Cercle entre l’Asie de l’Est et l’Europe du Nord. Finnair et ses partenaires oneworld affichent désormais des taux de remplissage proches de 80 % en semaine sur les liaisons clés vers Tokyo, Séoul et Shanghai. Ensuite, les budgets voyages d’affaires se sont normalisés dans les secteurs exportateurs majeurs de la Finlande — technologie, énergie propre et sylviculture — ce qui augmente le trafic en milieu de semaine, traditionnellement essentiel à la rentabilité de l’aéroport. Enfin, la campagne de promotion touristique hivernale de Finavia, qui combine les charters saisonniers vers la Laponie « saison du Père Noël » avec des réunions et incentives d’entreprise, a convaincu Ryanair, Eurowings et Norwegian d’augmenter la capacité de leurs vols saisonniers.
Sur le plan opérationnel, Helsinki-Vantaa gère bien cette hausse. Finavia indique que 92 % des voyageurs ont passé les contrôles de sécurité en moins de 15 minutes, seuil fixé par l’UE, grâce à l’extension du terminal de 1 milliard d’euros achevée en 2023, qui a augmenté de 33 % la capacité des contrôles aux frontières et des portes automatiques. L’aéroport teste également les Digital Travel Credentials (DTC), permettant aux passagers préenregistrés — dont de nombreux voyageurs d’affaires fréquents — de franchir les formalités en moins de huit secondes, une technologie que Finavia estime capable de réduire les coûts de traitement de 30 % une fois déployée à grande échelle.
Pour les responsables de la mobilité internationale et des programmes voyages, ces données ont des implications concrètes. La capacité revient suffisamment vite pour que les tarifs négociés pour 2026 ne bénéficient probablement pas des rabais importants observés en 2021-22 ; les acheteurs doivent sécuriser leurs accords avant la fin de l’année. Les multinationales ayant des sièges régionaux à Helsinki peuvent aussi s’attendre à des temps de correspondance plus courts vers des villes asiatiques secondaires, à mesure que les partenaires de Finnair reconstituent leurs horaires.
Les analystes du CAPA – Centre for Aviation prévoient qu’Helsinki-Vantaa terminera l’année avec environ 17,8 millions de passagers, encore en deçà des 21,9 millions de 2019, mais nettement au-dessus du taux de reprise moyen dans les pays nordiques. Si les marchés asiatiques comme le Japon et la Corée du Sud poursuivent leur réouverture, les volumes mensuels devraient rester supérieurs à 1,4 million jusqu’au premier trimestre 2026, facilitant ainsi la planification des déplacements pour les expatriés entrants et les voyageurs de courte durée.
Trois facteurs expliquent cette reprise. D’abord, le trafic de correspondance asiatique revient progressivement, les compagnies contournant l’espace aérien russe tout en tirant parti de la position géographique d’Helsinki sur la route du Grand Cercle entre l’Asie de l’Est et l’Europe du Nord. Finnair et ses partenaires oneworld affichent désormais des taux de remplissage proches de 80 % en semaine sur les liaisons clés vers Tokyo, Séoul et Shanghai. Ensuite, les budgets voyages d’affaires se sont normalisés dans les secteurs exportateurs majeurs de la Finlande — technologie, énergie propre et sylviculture — ce qui augmente le trafic en milieu de semaine, traditionnellement essentiel à la rentabilité de l’aéroport. Enfin, la campagne de promotion touristique hivernale de Finavia, qui combine les charters saisonniers vers la Laponie « saison du Père Noël » avec des réunions et incentives d’entreprise, a convaincu Ryanair, Eurowings et Norwegian d’augmenter la capacité de leurs vols saisonniers.
Sur le plan opérationnel, Helsinki-Vantaa gère bien cette hausse. Finavia indique que 92 % des voyageurs ont passé les contrôles de sécurité en moins de 15 minutes, seuil fixé par l’UE, grâce à l’extension du terminal de 1 milliard d’euros achevée en 2023, qui a augmenté de 33 % la capacité des contrôles aux frontières et des portes automatiques. L’aéroport teste également les Digital Travel Credentials (DTC), permettant aux passagers préenregistrés — dont de nombreux voyageurs d’affaires fréquents — de franchir les formalités en moins de huit secondes, une technologie que Finavia estime capable de réduire les coûts de traitement de 30 % une fois déployée à grande échelle.
Pour les responsables de la mobilité internationale et des programmes voyages, ces données ont des implications concrètes. La capacité revient suffisamment vite pour que les tarifs négociés pour 2026 ne bénéficient probablement pas des rabais importants observés en 2021-22 ; les acheteurs doivent sécuriser leurs accords avant la fin de l’année. Les multinationales ayant des sièges régionaux à Helsinki peuvent aussi s’attendre à des temps de correspondance plus courts vers des villes asiatiques secondaires, à mesure que les partenaires de Finnair reconstituent leurs horaires.
Les analystes du CAPA – Centre for Aviation prévoient qu’Helsinki-Vantaa terminera l’année avec environ 17,8 millions de passagers, encore en deçà des 21,9 millions de 2019, mais nettement au-dessus du taux de reprise moyen dans les pays nordiques. Si les marchés asiatiques comme le Japon et la Corée du Sud poursuivent leur réouverture, les volumes mensuels devraient rester supérieurs à 1,4 million jusqu’au premier trimestre 2026, facilitant ainsi la planification des déplacements pour les expatriés entrants et les voyageurs de courte durée.





