
Lundi soir, l’Allemagne a discrètement repris les transferts limités de ressortissants afghans vulnérables, lorsqu’un vol régulier de Turkish Airlines en provenance d’Istanbul a atterri à Hanovre avec onze évacués bénéficiant de promesses d’admission juridiquement contraignantes de la République fédérale. Ces passagers — journalistes, militantes des droits des femmes et proches parents — vivaient dans l’incertitude à Islamabad depuis des mois, après que Berlin a gelé le programme fédéral d’accueil en mai.
Contexte juridique
Bien que la coalition à trois parties ait officiellement suspendu le programme d’admission pour l’Afghanistan, plusieurs centaines de demandeurs ont obtenu des visas d’entrée allemands suite à des décisions des tribunaux administratifs allemands, qui ont jugé que l’État est tenu de respecter ses engagements antérieurs. Les arrivées de lundi constituent le cinquième groupe ordonné par la justice ; ils ont été soumis à des contrôles de sécurité par la police fédérale et le BfV avant de retirer leurs visas à l’ambassade d’Allemagne au Pakistan.
Parcours et accueil
Selon le ministère de l’Intérieur, le groupe a voyagé avec des billets commerciaux d’Islamabad via Istanbul afin d’éviter toute attention pouvant mettre en danger ceux qui attendent encore. À leur arrivée à Hanovre-Langenhagen, l’Autorité centrale d’accueil de Basse-Saxe a enregistré les évacués et organisé leur transfert vers des centres d’intégration dans cinq Länder. L’ONG Kabul Luftbrücke, qui a engagé des actions en justice pour de nombreux bénéficiaires, a mis en place des mentors bénévoles et fourni des cartes SIM ainsi que des vêtements d’hiver.
Implications pour l’immigration professionnelle
• Les employeurs ayant promis des contrats de travail à des professionnels afghans peuvent désormais procéder à leur intégration dès l’obtention des permis de séjour — généralement dans les deux semaines suivant l’enregistrement.
• Cet épisode souligne l’importance des recours judiciaires lorsque les programmes politiques sont au point mort ; un accompagnement juridique doit faire partie intégrante de toute stratégie d’accueil humanitaire en entreprise.
• Les ressources humaines doivent prévoir un délai supplémentaire pour les contrôles de sécurité et coordonner avec les autorités locales sur les pénuries de logements, notamment à Berlin et Hambourg où les quotas étatiques sont stricts.
Prochaines étapes
Environ 1 900 Afghans disposant de promesses d’accueil allemandes confirmées restent au Pakistan. Le ministère de l’Intérieur a déclaré aux journalistes qu’il « étudie des options » pour des vols charters limités, sans toutefois avancer de calendrier. Les ONG réclament un calendrier prévisible pour permettre aux familles et employeurs de s’organiser. Parallèlement, les recours juridiques se poursuivent — huit nouveaux dossiers sont programmés ce mois-ci devant le tribunal administratif de Cologne.
Contexte juridique
Bien que la coalition à trois parties ait officiellement suspendu le programme d’admission pour l’Afghanistan, plusieurs centaines de demandeurs ont obtenu des visas d’entrée allemands suite à des décisions des tribunaux administratifs allemands, qui ont jugé que l’État est tenu de respecter ses engagements antérieurs. Les arrivées de lundi constituent le cinquième groupe ordonné par la justice ; ils ont été soumis à des contrôles de sécurité par la police fédérale et le BfV avant de retirer leurs visas à l’ambassade d’Allemagne au Pakistan.
Parcours et accueil
Selon le ministère de l’Intérieur, le groupe a voyagé avec des billets commerciaux d’Islamabad via Istanbul afin d’éviter toute attention pouvant mettre en danger ceux qui attendent encore. À leur arrivée à Hanovre-Langenhagen, l’Autorité centrale d’accueil de Basse-Saxe a enregistré les évacués et organisé leur transfert vers des centres d’intégration dans cinq Länder. L’ONG Kabul Luftbrücke, qui a engagé des actions en justice pour de nombreux bénéficiaires, a mis en place des mentors bénévoles et fourni des cartes SIM ainsi que des vêtements d’hiver.
Implications pour l’immigration professionnelle
• Les employeurs ayant promis des contrats de travail à des professionnels afghans peuvent désormais procéder à leur intégration dès l’obtention des permis de séjour — généralement dans les deux semaines suivant l’enregistrement.
• Cet épisode souligne l’importance des recours judiciaires lorsque les programmes politiques sont au point mort ; un accompagnement juridique doit faire partie intégrante de toute stratégie d’accueil humanitaire en entreprise.
• Les ressources humaines doivent prévoir un délai supplémentaire pour les contrôles de sécurité et coordonner avec les autorités locales sur les pénuries de logements, notamment à Berlin et Hambourg où les quotas étatiques sont stricts.
Prochaines étapes
Environ 1 900 Afghans disposant de promesses d’accueil allemandes confirmées restent au Pakistan. Le ministère de l’Intérieur a déclaré aux journalistes qu’il « étudie des options » pour des vols charters limités, sans toutefois avancer de calendrier. Les ONG réclament un calendrier prévisible pour permettre aux familles et employeurs de s’organiser. Parallèlement, les recours juridiques se poursuivent — huit nouveaux dossiers sont programmés ce mois-ci devant le tribunal administratif de Cologne.








