
Statistik Austria a annoncé le 11 novembre que 17 649 personnes ont obtenu la citoyenneté autrichienne au cours des trois premiers trimestres de 2025, soit une hausse de 11,5 % par rapport à la même période en 2024. Plus des trois quarts des naturalisations ont été accordées sur la base d’un droit légal plutôt que d’une approbation discrétionnaire, et 38 % des nouveaux citoyens résident à l’étranger.
Le groupe le plus important (6 745 personnes) est constitué des descendants de victimes de la persécution nationale-socialiste — une disposition spéciale leur permettant de récupérer la nationalité autrichienne tout en conservant leur passeport actuel. Les demandes dans cette catégorie avaient légèrement diminué en 2023, mais ont fortement rebondi en 2024-25 après que le gouvernement a simplifié les exigences documentaires.
Parmi les résidents naturalisés en Autriche, les Syriens (19 %), les Turcs (11 %) et les Afghans (8 %) représentent les principales nationalités d’origine. Près d’un tiers des nouveaux citoyens vivaient déjà dans le pays depuis six ans ou plus, témoignant des parcours d’intégration tels que la carte Rouge-Blanc-Rouge.
Pour les employeurs, cette tendance a des implications concrètes. Les nouveaux citoyens n’ont plus besoin d’un parrainage pour un permis de travail ni de vérifications du marché du travail, ce qui peut faciliter le recrutement dans des secteurs allant de la santé à l’informatique. Les services des ressources humaines doivent mettre à jour de manière proactive les dossiers de paie et de sécurité sociale dès qu’un employé change de statut afin d’éviter des erreurs de retenue.
Sur le plan politique, ces chiffres alimentent les débats sur l’intégration et le renouvellement démographique. Les partisans estiment que l’Autriche a besoin d’un afflux accru de talents pour compenser le vieillissement de la population active, tandis que les détracteurs s’interrogent sur la rigueur du test de naturalisation. De nouvelles modifications de la loi sur la citoyenneté — notamment un raccourcissement des conditions de résidence pour les travailleurs clés — devraient être discutées au parlement avant la session du printemps 2026.
Le groupe le plus important (6 745 personnes) est constitué des descendants de victimes de la persécution nationale-socialiste — une disposition spéciale leur permettant de récupérer la nationalité autrichienne tout en conservant leur passeport actuel. Les demandes dans cette catégorie avaient légèrement diminué en 2023, mais ont fortement rebondi en 2024-25 après que le gouvernement a simplifié les exigences documentaires.
Parmi les résidents naturalisés en Autriche, les Syriens (19 %), les Turcs (11 %) et les Afghans (8 %) représentent les principales nationalités d’origine. Près d’un tiers des nouveaux citoyens vivaient déjà dans le pays depuis six ans ou plus, témoignant des parcours d’intégration tels que la carte Rouge-Blanc-Rouge.
Pour les employeurs, cette tendance a des implications concrètes. Les nouveaux citoyens n’ont plus besoin d’un parrainage pour un permis de travail ni de vérifications du marché du travail, ce qui peut faciliter le recrutement dans des secteurs allant de la santé à l’informatique. Les services des ressources humaines doivent mettre à jour de manière proactive les dossiers de paie et de sécurité sociale dès qu’un employé change de statut afin d’éviter des erreurs de retenue.
Sur le plan politique, ces chiffres alimentent les débats sur l’intégration et le renouvellement démographique. Les partisans estiment que l’Autriche a besoin d’un afflux accru de talents pour compenser le vieillissement de la population active, tandis que les détracteurs s’interrogent sur la rigueur du test de naturalisation. De nouvelles modifications de la loi sur la citoyenneté — notamment un raccourcissement des conditions de résidence pour les travailleurs clés — devraient être discutées au parlement avant la session du printemps 2026.










