
Dans un télégramme confidentiel daté du 10 novembre, le Département d’État américain a ordonné aux agents consulaires du monde entier de considérer un large éventail de maladies chroniques — telles que le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires et certains troubles mentaux — comme motifs de refus de visas d’immigrant au titre de la doctrine de la « charge publique ».
Si les examens médicaux font partie du processus de visa depuis longtemps, la politique antérieure se concentrait principalement sur les maladies transmissibles et le statut vaccinal. La nouvelle directive met l’accent sur les coûts des traitements à long terme, donnant aux agents le pouvoir d’évaluer si un candidat pourrait dépendre des programmes de santé publics sur plusieurs décennies. Ils doivent également examiner les antécédents médicaux des personnes à charge et comparer l’âge du demandeur à son potentiel de revenus sur toute une vie.
Les défenseurs des droits des immigrés alertent sur le fait que cette directive instaure en réalité un test de richesse basé sur la santé. Les futurs immigrants atteints de pathologies gérables pourraient être exclus à moins de fournir des preuves détaillées d’une assurance privée et de ressources financières suffisantes. « On demande à des agents de première ligne — qui ne sont pas médecins — de prédire des crises médicales futures. Cela ouvre la porte à des décisions incohérentes et potentiellement discriminatoires », déclare Sophia Genovese, de la clinique d’immigration de la faculté de droit de Georgetown.
Pour les responsables de la mobilité internationale, cette règle impose de nouvelles exigences en matière de diligence raisonnable. Les employeurs parrainant des cartes vertes devront prévoir une assurance privée complète dès le premier jour, collecter des attestations médicales et préparer les employés à des questions d’entretien plus intrusives. Ne pas anticiper ce nouveau seuil pourrait entraîner des refus de dernière minute, laissant des collaborateurs clés bloqués à l’étranger.
La directive a déjà suscité des critiques de la part d’organisations spécialisées en politique de santé, qui estiment qu’elle va à l’encontre des recommandations du Manuel des Affaires étrangères contre les décisions fondées sur des spéculations. Des recours judiciaires au titre de la loi sur la procédure administrative sont probables, et les entreprises sont invitées à suivre de près les dossiers en justice et à envisager des plans de secours parallèles (comme les transferts intra-entreprise L-1) pour leurs recrutements stratégiques.
Si les examens médicaux font partie du processus de visa depuis longtemps, la politique antérieure se concentrait principalement sur les maladies transmissibles et le statut vaccinal. La nouvelle directive met l’accent sur les coûts des traitements à long terme, donnant aux agents le pouvoir d’évaluer si un candidat pourrait dépendre des programmes de santé publics sur plusieurs décennies. Ils doivent également examiner les antécédents médicaux des personnes à charge et comparer l’âge du demandeur à son potentiel de revenus sur toute une vie.
Les défenseurs des droits des immigrés alertent sur le fait que cette directive instaure en réalité un test de richesse basé sur la santé. Les futurs immigrants atteints de pathologies gérables pourraient être exclus à moins de fournir des preuves détaillées d’une assurance privée et de ressources financières suffisantes. « On demande à des agents de première ligne — qui ne sont pas médecins — de prédire des crises médicales futures. Cela ouvre la porte à des décisions incohérentes et potentiellement discriminatoires », déclare Sophia Genovese, de la clinique d’immigration de la faculté de droit de Georgetown.
Pour les responsables de la mobilité internationale, cette règle impose de nouvelles exigences en matière de diligence raisonnable. Les employeurs parrainant des cartes vertes devront prévoir une assurance privée complète dès le premier jour, collecter des attestations médicales et préparer les employés à des questions d’entretien plus intrusives. Ne pas anticiper ce nouveau seuil pourrait entraîner des refus de dernière minute, laissant des collaborateurs clés bloqués à l’étranger.
La directive a déjà suscité des critiques de la part d’organisations spécialisées en politique de santé, qui estiment qu’elle va à l’encontre des recommandations du Manuel des Affaires étrangères contre les décisions fondées sur des spéculations. Des recours judiciaires au titre de la loi sur la procédure administrative sont probables, et les entreprises sont invitées à suivre de près les dossiers en justice et à envisager des plans de secours parallèles (comme les transferts intra-entreprise L-1) pour leurs recrutements stratégiques.








