
Face à une nouvelle vague d’arrivées en provenance d’Ukraine, le gouvernement irlandais a réduit la durée d’hébergement pris en charge par l’État pour les bénéficiaires de la protection temporaire, passant de 90 à seulement 30 jours, à compter du 10 novembre 2025. Cette mesure, publiée dans une mise à jour de la politique sur gov.ie, s’applique à tous les Ukrainiens s’enregistrant après cette date et sollicitant un soutien au logement.
Dans ce nouveau cadre, les arrivants seront hébergés dans des Centres d’Hébergement Désignés où ils bénéficieront d’un mois de repas, de services de blanchisserie et d’un accompagnement d’orientation. Pendant leur séjour, les adultes percevront une allocation hebdomadaire réduite de 38,80 €, et les enfants 29,80 €. À leur sortie, ils pourront demander une aide sociale classique, selon les mêmes critères que les citoyens irlandais. Les résidents actuels, entrés sous l’ancienne règle des 90 jours, ne sont pas concernés.
Les autorités expliquent cette décision par la nécessité de préserver la viabilité du système face à « une récente forte augmentation des arrivées » et d’harmoniser la durée d’aide avec celle pratiquée dans d’autres pays européens comparables. La capacité d’accueil d’urgence — incluant hôtels, unités modulaires et logements garantis — est quasiment saturée depuis la fin de l’été.
Pour les employeurs, cette réduction du délai d’hébergement pourrait accélérer la nécessité d’aider les employés ukrainiens relocalisés ou nouvellement recrutés à trouver un logement privé, un marché déjà très tendu à Dublin, Cork et Galway. Les services RH sont invités à revoir leurs budgets de relocalisation, envisager des solutions temporaires de logement d’entreprise et informer les candidats encore à l’étranger de ce changement.
Les conseillers juridiques alertent également sur l’impact possible de cette nouvelle limite sur les démarches de regroupement familial. Les parrains disposeront de seulement 30 jours pour garantir un logement durable conforme aux normes locales, sous peine de retarder les demandes de réunification. Les ONG appellent le gouvernement à augmenter les aides au logement pour éviter que les personnes quittant les centres ne se retrouvent sans solution viable.
Dans ce nouveau cadre, les arrivants seront hébergés dans des Centres d’Hébergement Désignés où ils bénéficieront d’un mois de repas, de services de blanchisserie et d’un accompagnement d’orientation. Pendant leur séjour, les adultes percevront une allocation hebdomadaire réduite de 38,80 €, et les enfants 29,80 €. À leur sortie, ils pourront demander une aide sociale classique, selon les mêmes critères que les citoyens irlandais. Les résidents actuels, entrés sous l’ancienne règle des 90 jours, ne sont pas concernés.
Les autorités expliquent cette décision par la nécessité de préserver la viabilité du système face à « une récente forte augmentation des arrivées » et d’harmoniser la durée d’aide avec celle pratiquée dans d’autres pays européens comparables. La capacité d’accueil d’urgence — incluant hôtels, unités modulaires et logements garantis — est quasiment saturée depuis la fin de l’été.
Pour les employeurs, cette réduction du délai d’hébergement pourrait accélérer la nécessité d’aider les employés ukrainiens relocalisés ou nouvellement recrutés à trouver un logement privé, un marché déjà très tendu à Dublin, Cork et Galway. Les services RH sont invités à revoir leurs budgets de relocalisation, envisager des solutions temporaires de logement d’entreprise et informer les candidats encore à l’étranger de ce changement.
Les conseillers juridiques alertent également sur l’impact possible de cette nouvelle limite sur les démarches de regroupement familial. Les parrains disposeront de seulement 30 jours pour garantir un logement durable conforme aux normes locales, sous peine de retarder les demandes de réunification. Les ONG appellent le gouvernement à augmenter les aides au logement pour éviter que les personnes quittant les centres ne se retrouvent sans solution viable.








