
Le 10 novembre, le tribunal des magistrats de l’Est de Hong Kong a condamné une femme de 32 ans originaire de Chine continentale à une mise à l’épreuve de deux ans et à une amende de 2 000 HK$ après qu’elle a reconnu avoir utilisé un faux diplôme de master pour obtenir un permis de séjour dans le cadre du Top Talent Pass Scheme (TTPS). La prévenue avait présenté un faux diplôme de l’Université de Warwick lors de sa demande de visa de deux ans, qui offre des droits de travail ouverts et une voie vers la résidence permanente.
Les enquêteurs de l’immigration ont découvert la fraude lors d’un contrôle de renouvellement de routine, en détectant des incohérences dans les relevés de notes. Il s’agit de la première condamnation liée au TTPS depuis le lancement du programme en décembre 2022, et elle intervient après les engagements du gouvernement à renforcer la lutte contre les « failles » exploitées, notamment suite à la diffusion sur les réseaux sociaux de tutoriels proposant des services de faux documents.
Les autorités ont souligné que seule une « petite minorité » abuse du programme, qui a déjà approuvé environ 110 000 demandes, dont 79 % en provenance de Chine continentale. Néanmoins, cet incident devrait entraîner un renforcement des exigences de vérification des documents et des délais de traitement plus longs, en particulier pour les candidats issus d’universités hors Royaume-Uni, qui ne disposent pas de bases de données de diplômes en ligne.
Les employeurs utilisant le TTPS pour accélérer leurs recrutements doivent prévoir des délais supplémentaires et envisager des vérifications de références par des tiers avant de signer les contrats de travail. Selon la loi hongkongaise, fournir de fausses informations aux autorités d’immigration est passible d’une amende maximale de 150 000 HK$ et de 14 ans de prison.
Les enquêteurs de l’immigration ont découvert la fraude lors d’un contrôle de renouvellement de routine, en détectant des incohérences dans les relevés de notes. Il s’agit de la première condamnation liée au TTPS depuis le lancement du programme en décembre 2022, et elle intervient après les engagements du gouvernement à renforcer la lutte contre les « failles » exploitées, notamment suite à la diffusion sur les réseaux sociaux de tutoriels proposant des services de faux documents.
Les autorités ont souligné que seule une « petite minorité » abuse du programme, qui a déjà approuvé environ 110 000 demandes, dont 79 % en provenance de Chine continentale. Néanmoins, cet incident devrait entraîner un renforcement des exigences de vérification des documents et des délais de traitement plus longs, en particulier pour les candidats issus d’universités hors Royaume-Uni, qui ne disposent pas de bases de données de diplômes en ligne.
Les employeurs utilisant le TTPS pour accélérer leurs recrutements doivent prévoir des délais supplémentaires et envisager des vérifications de références par des tiers avant de signer les contrats de travail. Selon la loi hongkongaise, fournir de fausses informations aux autorités d’immigration est passible d’une amende maximale de 150 000 HK$ et de 14 ans de prison.











