
L’île italienne de Lampedusa, en première ligne de la migration en Méditerranée, a de nouveau été au cœur de l’actualité le 8 novembre 2025, avec trois débarquements distincts et deux opérations de sauvetage menées par des ONG, qui ont permis à au moins 170 personnes de rejoindre la terre ferme en quelques heures. Selon la garde côtière italienne et la mission Frontex de l’UE, des embarcations pneumatiques et un petit bateau en bois partis de Zouara, en Libye, ont été interceptés durant la nuit et tôt le matin.
Les migrants secourus — originaires du Bangladesh, d’Égypte, d’Érythrée, de Gambie, du Maroc, du Pakistan et du Soudan — ont été transférés au centre d’accueil géré par l’État à Contrada Imbriacola, qui héberge désormais environ 693 personnes, bien au-delà de sa capacité nominale de 400. Les autorités indiquent qu’aucun transfert vers la Sicile continentale ou la Calabre n’est prévu avant lundi, suscitant des craintes de surpopulation et de problèmes sanitaires sur place.
La présence des ONG reste importante : le navire « Aurora SAR » a obtenu l’autorisation d’accoster avec 31 personnes secourues à bord, tandis que le « Trottamar III », battant pavillon allemand, devrait arriver plus tard dans la journée. Le « Code de conduite » actuel en Italie impose aux navires des ONG de se rendre dans des ports assignés — souvent à plusieurs centaines de milles nautiques — après un seul sauvetage, mais les autorités du ministère de l’Intérieur ont exceptionnellement autorisé Lampedusa comme lieu sûr en raison de la dégradation des conditions en mer.
Le maire local, Filippo Mannino, a renouvelé son appel à des « solutions structurelles de l’UE, et non des navettes d’urgence », rappelant que plus de 15 000 personnes ont débarqué sur l’île depuis janvier, malgré l’accord controversé de l’Italie visant à traiter certains demandeurs d’asile dans des centres en Albanie. Les associations de défense des droits humains estiment que ce plan détourne des ressources sans dissuader les départs.
Pour les entreprises qui déplacent du personnel vers ou depuis l’Italie, cette nouvelle vague souligne la volatilité persistante des routes à travers la Méditerranée centrale. Les responsables de la sécurité des déplacements professionnels doivent suivre les avis de protection civile, susceptibles d’annoncer des perturbations des ferries ou des vols si le centre d’accueil atteint sa saturation et que des transferts sont organisés en urgence. Les employeurs prévoyant d’affecter du personnel en Sicile ou à Malte dans la semaine à venir doivent anticiper des solutions d’hébergement alternatives, car les navires affrétés et les moyens de la garde côtière pourraient être réaffectés aux transferts de migrants, réduisant temporairement la capacité commerciale.
Sur le plan politique, le ministère de l’Intérieur devrait publier de nouvelles directives opérationnelles avant la fin novembre, précisant comment le futur Système d’Entrée/Sortie de l’UE (EES) s’intégrera aux procédures frontalières dans les « points chauds » de crise comme Lampedusa. Les premiers projets consultés par des experts du secteur prévoient l’installation de bornes de pré-enregistrement biométrique au port de l’île d’ici mars 2026, ce qui pourrait accélérer l’identification mais nécessiter aussi du personnel technique supplémentaire et des interprètes. Les entreprises employant des ressortissants de pays tiers transitant par l’Italie doivent se préparer à des contrôles biométriques renforcés et à des délais de traitement plus longs dans les centres d’accueil initiaux une fois l’EES opérationnel.
Les migrants secourus — originaires du Bangladesh, d’Égypte, d’Érythrée, de Gambie, du Maroc, du Pakistan et du Soudan — ont été transférés au centre d’accueil géré par l’État à Contrada Imbriacola, qui héberge désormais environ 693 personnes, bien au-delà de sa capacité nominale de 400. Les autorités indiquent qu’aucun transfert vers la Sicile continentale ou la Calabre n’est prévu avant lundi, suscitant des craintes de surpopulation et de problèmes sanitaires sur place.
La présence des ONG reste importante : le navire « Aurora SAR » a obtenu l’autorisation d’accoster avec 31 personnes secourues à bord, tandis que le « Trottamar III », battant pavillon allemand, devrait arriver plus tard dans la journée. Le « Code de conduite » actuel en Italie impose aux navires des ONG de se rendre dans des ports assignés — souvent à plusieurs centaines de milles nautiques — après un seul sauvetage, mais les autorités du ministère de l’Intérieur ont exceptionnellement autorisé Lampedusa comme lieu sûr en raison de la dégradation des conditions en mer.
Le maire local, Filippo Mannino, a renouvelé son appel à des « solutions structurelles de l’UE, et non des navettes d’urgence », rappelant que plus de 15 000 personnes ont débarqué sur l’île depuis janvier, malgré l’accord controversé de l’Italie visant à traiter certains demandeurs d’asile dans des centres en Albanie. Les associations de défense des droits humains estiment que ce plan détourne des ressources sans dissuader les départs.
Pour les entreprises qui déplacent du personnel vers ou depuis l’Italie, cette nouvelle vague souligne la volatilité persistante des routes à travers la Méditerranée centrale. Les responsables de la sécurité des déplacements professionnels doivent suivre les avis de protection civile, susceptibles d’annoncer des perturbations des ferries ou des vols si le centre d’accueil atteint sa saturation et que des transferts sont organisés en urgence. Les employeurs prévoyant d’affecter du personnel en Sicile ou à Malte dans la semaine à venir doivent anticiper des solutions d’hébergement alternatives, car les navires affrétés et les moyens de la garde côtière pourraient être réaffectés aux transferts de migrants, réduisant temporairement la capacité commerciale.
Sur le plan politique, le ministère de l’Intérieur devrait publier de nouvelles directives opérationnelles avant la fin novembre, précisant comment le futur Système d’Entrée/Sortie de l’UE (EES) s’intégrera aux procédures frontalières dans les « points chauds » de crise comme Lampedusa. Les premiers projets consultés par des experts du secteur prévoient l’installation de bornes de pré-enregistrement biométrique au port de l’île d’ici mars 2026, ce qui pourrait accélérer l’identification mais nécessiter aussi du personnel technique supplémentaire et des interprètes. Les entreprises employant des ressortissants de pays tiers transitant par l’Italie doivent se préparer à des contrôles biométriques renforcés et à des délais de traitement plus longs dans les centres d’accueil initiaux une fois l’EES opérationnel.








