
Les espoirs de Saragosse de devenir un hub secondaire plus solide ont subi un nouveau coup dur après que Ryanair a confirmé une baisse de 18,2 % de sa capacité hivernale par rapport à 2024, suite à la suppression des liaisons vers Fès, Paris et Palma. Cette réduction représente 9 499 sièges en moins entre novembre et décembre, selon une analyse d’El Español.
La compagnie low-cost irlandaise est engagée dans un long conflit avec l’opérateur aéroportuaire public Aena au sujet des niveaux de redevances passagers. Alors qu’Aena a gelé les tarifs pendant la pandémie et annulé une augmentation prévue pour 2025, Ryanair estime que les charges espagnoles restent peu compétitives. La compagnie redéploie ses avions vers des marchés à croissance plus rapide en Italie, en Hongrie et au Maroc.
Pour les entreprises d’Aragon, ces coupes signifient moins de liaisons directes vers les principales capitales européennes, une dépendance accrue à Madrid-Barajas ou Barcelone-El Prat, et potentiellement des trajets supplémentaires par train ou route. Les exportateurs des produits automobiles et agroalimentaires haut de gamme de Saragosse doivent également faire face à des délais de transport plus longs, la capacité en soute de Ryanair disparaissant.
Les autorités locales font pression sur le ministère des Transports pour mettre en place un dispositif d’incitations – à l’image du système de ristournes en Andalousie – afin d’attirer de nouveau les compagnies low-cost. En attendant, les acheteurs de voyages doivent s’attendre à des tarifs plus élevés sur les lignes restantes et à une fréquence limitée le week-end.
Cette situation illustre comment les aéroports régionaux espagnols peuvent être particulièrement impactés lorsqu’un seul transporteur réduit sa capacité, soulignant l’importance de diversifier les réseaux pour assurer la connectivité tant passagers que fret.
La compagnie low-cost irlandaise est engagée dans un long conflit avec l’opérateur aéroportuaire public Aena au sujet des niveaux de redevances passagers. Alors qu’Aena a gelé les tarifs pendant la pandémie et annulé une augmentation prévue pour 2025, Ryanair estime que les charges espagnoles restent peu compétitives. La compagnie redéploie ses avions vers des marchés à croissance plus rapide en Italie, en Hongrie et au Maroc.
Pour les entreprises d’Aragon, ces coupes signifient moins de liaisons directes vers les principales capitales européennes, une dépendance accrue à Madrid-Barajas ou Barcelone-El Prat, et potentiellement des trajets supplémentaires par train ou route. Les exportateurs des produits automobiles et agroalimentaires haut de gamme de Saragosse doivent également faire face à des délais de transport plus longs, la capacité en soute de Ryanair disparaissant.
Les autorités locales font pression sur le ministère des Transports pour mettre en place un dispositif d’incitations – à l’image du système de ristournes en Andalousie – afin d’attirer de nouveau les compagnies low-cost. En attendant, les acheteurs de voyages doivent s’attendre à des tarifs plus élevés sur les lignes restantes et à une fréquence limitée le week-end.
Cette situation illustre comment les aéroports régionaux espagnols peuvent être particulièrement impactés lorsqu’un seul transporteur réduit sa capacité, soulignant l’importance de diversifier les réseaux pour assurer la connectivité tant passagers que fret.





