
À peine 24 heures après que l’aéroport de Tenerife Sud (TFS) a célébré le déploiement complet du premier système d’entrée/sortie d’Espagne, un bug logiciel a mis hors service six des dix bornes biométriques dans le hall des arrivées, contraignant les agents à revenir au traitement manuel lors de la vague matinale des vols de loisirs en provenance du Royaume-Uni dimanche. Des files d’attente de plus de 1 000 passagers s’étiraient dans le terminal, certains voyageurs rapportant des attentes allant jusqu’à deux heures.
L’opérateur aéroportuaire Aena a confirmé que la panne provenait d’un conflit de firmware entre les caméras des bornes et le lecteur d’empreintes digitales de la Police nationale, un problème qui n’était pas apparu lors des tests pilotes. Les ingénieurs d’Aena ont appliqué un correctif pendant la nuit et redémarré les unités affectées en début d’après-midi, mais cet incident met en lumière la fragilité des premières phases du programme européen des frontières intelligentes, d’un coût de 1,3 milliard d’euros.
Du point de vue de la gestion de la mobilité, cette perturbation illustre pourquoi les employeurs doivent prévoir des marges de sécurité dans les itinéraires pendant le déploiement à l’échelle de l’UE. Les sociétés de rotation d’équipages desservant les Canaries ont indiqué que 17 membres d’équipage de cabine ont manqué leurs correspondances pour des vols inter-îles, obligeant les compagnies aériennes à mobiliser des réserves et à supporter des frais d’hébergement.
La chambre de commerce de Tenerife a averti que des défaillances répétées pourraient entamer la confiance en pleine haute saison, alors que l’archipel se prépare à la demande pour le soleil hivernal. Aena et le ministère de l’Intérieur ont promis des contrôles quotidiens de la disponibilité des bornes et du personnel supplémentaire en alerte jusqu’à ce que les indicateurs de stabilité atteignent 99,5 % de disponibilité.
Les voyageurs munis de passes fast-track ont été en grande partie épargnés, soulignant l’intérêt des files prioritaires pour les visiteurs d’affaires pressés. Les entreprises pourraient envisager d’intégrer les frais de fast-track dans leurs politiques de voyage, au moins jusqu’à la fin de la période d’adaptation du système EES au printemps prochain.
L’opérateur aéroportuaire Aena a confirmé que la panne provenait d’un conflit de firmware entre les caméras des bornes et le lecteur d’empreintes digitales de la Police nationale, un problème qui n’était pas apparu lors des tests pilotes. Les ingénieurs d’Aena ont appliqué un correctif pendant la nuit et redémarré les unités affectées en début d’après-midi, mais cet incident met en lumière la fragilité des premières phases du programme européen des frontières intelligentes, d’un coût de 1,3 milliard d’euros.
Du point de vue de la gestion de la mobilité, cette perturbation illustre pourquoi les employeurs doivent prévoir des marges de sécurité dans les itinéraires pendant le déploiement à l’échelle de l’UE. Les sociétés de rotation d’équipages desservant les Canaries ont indiqué que 17 membres d’équipage de cabine ont manqué leurs correspondances pour des vols inter-îles, obligeant les compagnies aériennes à mobiliser des réserves et à supporter des frais d’hébergement.
La chambre de commerce de Tenerife a averti que des défaillances répétées pourraient entamer la confiance en pleine haute saison, alors que l’archipel se prépare à la demande pour le soleil hivernal. Aena et le ministère de l’Intérieur ont promis des contrôles quotidiens de la disponibilité des bornes et du personnel supplémentaire en alerte jusqu’à ce que les indicateurs de stabilité atteignent 99,5 % de disponibilité.
Les voyageurs munis de passes fast-track ont été en grande partie épargnés, soulignant l’intérêt des files prioritaires pour les visiteurs d’affaires pressés. Les entreprises pourraient envisager d’intégrer les frais de fast-track dans leurs politiques de voyage, au moins jusqu’à la fin de la période d’adaptation du système EES au printemps prochain.







