
Le gouvernement chypriote a accéléré la mise en place d’un contrat d’Obligation de Service Public (OSP) avec Aegean Airlines, qui assurera une liaison aérienne régulière et toute l’année entre l’aéroport international de Larnaca et Bruxelles-Zaventem à partir de décembre 2025, quelques semaines avant que Chypre ne prenne la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne le 1er janvier 2026.
Dans le cadre d’un accord d’un an d’une valeur de 4,7 millions d’euros — finalisé après qu’un premier appel d’offres à 3,7 millions d’euros n’ait pas suscité de candidatures — Aegean opérera trois vols par semaine au lancement, passant à cinq rotations hebdomadaires durant la période de présidence de janvier à juillet, avant de redescendre à trois puis deux vols par semaine jusqu’en novembre 2026. Le Département de l’Aviation Civile a indiqué que la compagnie était le seul soumissionnaire conforme et qu’elle subit actuellement les dernières vérifications de sécurité et de qualité avant la signature imminente du contrat.
Les autorités chypriotes considèrent cette liaison comme une infrastructure cruciale pour la présidence, soulignant qu’environ 260 réunions ministérielles informelles devraient se tenir sur l’île, générant au moins 62 500 nuitées pour les délégations en visite. Sans service direct, la plupart des voyageurs doivent actuellement transiter par Athènes, Vienne ou Francfort, ce qui allonge le temps de trajet de trois à six heures. La connexion directe réduira le temps porte-à-porte à moins de quatre heures, facilitant la logistique pour les fonctionnaires européens, lobbyistes, journalistes et ONG qui doivent se déplacer entre Bruxelles et Nicosie dans des délais serrés.
Au-delà de la présidence, ce vol devrait dynamiser les déplacements d’affaires toute l’année et renforcer l’attractivité de Chypre pour les multinationales gérant des opérations régionales ou délocalisant du personnel dans le cadre des dispositifs incitatifs croissants de l’île pour les secteurs technologiques et les sièges sociaux. La Chambre de commerce et d’industrie de Chypre estime que la présidence pourrait injecter 120 millions d’euros dans l’économie locale, les liaisons aériennes améliorées captant une part significative de ces dépenses dans les hôtels, les centres de conférence, la location de voitures et les services professionnels.
Cet accord illustre également le mécanisme OSP de l’UE comme un outil permettant aux petits États membres de maintenir des connexions essentielles qui ne seraient pas viables commercialement sur un marché purement concurrentiel. Bruxelles a déjà approuvé des routes OSP reliant des régions périphériques telles que Madère, la Corse ou les îles grecques. Pour Chypre, qui reste hors de l’espace Schengen jusqu’à son adhésion prévue en 2026, des corridors aériens efficaces sont indispensables pour compenser sa position géographique périphérique et soutenir son ambition de devenir un hub régional pour les nomades numériques, les talents hautement qualifiés et les investissements directs étrangers.
Les voyageurs peuvent s’attendre à un service standard assuré par des avions de la famille Airbus A320, avec des horaires conçus pour permettre des allers-retours dans la journée pour les officiels en mission courte. Les tarifs seront alignés sur ceux des autres routes OSP d’Aegean, combinant des prix de base subventionnés avec des options payantes. Le gouvernement surveillera les taux de remplissage chaque trimestre ; si la ligne s’avère rentable, les autorités ont laissé entendre qu’elles pourraient passer à un appel d’offres ouvert sans subvention après la première année, favorisant la concurrence entre compagnies.
Conseils pratiques : les responsables des déplacements d’entreprise sont invités à noter les nouveaux numéros de vol dès leur publication dans les systèmes GDS prévue plus tard ce mois-ci. Les délégations visitant l’île pendant le pic de la présidence (janvier-juillet 2026) sont conseillées de réserver tôt, car des blocs de sièges seront réservés aux institutions européennes, absorbant une grande partie de la capacité. Les entreprises délocalisant du personnel à Chypre sous le régime fiscal forfaitaire de 17 % pourront également prendre en compte la réduction du temps de trajet vers Bruxelles dans leurs politiques de mobilité.
Dans le cadre d’un accord d’un an d’une valeur de 4,7 millions d’euros — finalisé après qu’un premier appel d’offres à 3,7 millions d’euros n’ait pas suscité de candidatures — Aegean opérera trois vols par semaine au lancement, passant à cinq rotations hebdomadaires durant la période de présidence de janvier à juillet, avant de redescendre à trois puis deux vols par semaine jusqu’en novembre 2026. Le Département de l’Aviation Civile a indiqué que la compagnie était le seul soumissionnaire conforme et qu’elle subit actuellement les dernières vérifications de sécurité et de qualité avant la signature imminente du contrat.
Les autorités chypriotes considèrent cette liaison comme une infrastructure cruciale pour la présidence, soulignant qu’environ 260 réunions ministérielles informelles devraient se tenir sur l’île, générant au moins 62 500 nuitées pour les délégations en visite. Sans service direct, la plupart des voyageurs doivent actuellement transiter par Athènes, Vienne ou Francfort, ce qui allonge le temps de trajet de trois à six heures. La connexion directe réduira le temps porte-à-porte à moins de quatre heures, facilitant la logistique pour les fonctionnaires européens, lobbyistes, journalistes et ONG qui doivent se déplacer entre Bruxelles et Nicosie dans des délais serrés.
Au-delà de la présidence, ce vol devrait dynamiser les déplacements d’affaires toute l’année et renforcer l’attractivité de Chypre pour les multinationales gérant des opérations régionales ou délocalisant du personnel dans le cadre des dispositifs incitatifs croissants de l’île pour les secteurs technologiques et les sièges sociaux. La Chambre de commerce et d’industrie de Chypre estime que la présidence pourrait injecter 120 millions d’euros dans l’économie locale, les liaisons aériennes améliorées captant une part significative de ces dépenses dans les hôtels, les centres de conférence, la location de voitures et les services professionnels.
Cet accord illustre également le mécanisme OSP de l’UE comme un outil permettant aux petits États membres de maintenir des connexions essentielles qui ne seraient pas viables commercialement sur un marché purement concurrentiel. Bruxelles a déjà approuvé des routes OSP reliant des régions périphériques telles que Madère, la Corse ou les îles grecques. Pour Chypre, qui reste hors de l’espace Schengen jusqu’à son adhésion prévue en 2026, des corridors aériens efficaces sont indispensables pour compenser sa position géographique périphérique et soutenir son ambition de devenir un hub régional pour les nomades numériques, les talents hautement qualifiés et les investissements directs étrangers.
Les voyageurs peuvent s’attendre à un service standard assuré par des avions de la famille Airbus A320, avec des horaires conçus pour permettre des allers-retours dans la journée pour les officiels en mission courte. Les tarifs seront alignés sur ceux des autres routes OSP d’Aegean, combinant des prix de base subventionnés avec des options payantes. Le gouvernement surveillera les taux de remplissage chaque trimestre ; si la ligne s’avère rentable, les autorités ont laissé entendre qu’elles pourraient passer à un appel d’offres ouvert sans subvention après la première année, favorisant la concurrence entre compagnies.
Conseils pratiques : les responsables des déplacements d’entreprise sont invités à noter les nouveaux numéros de vol dès leur publication dans les systèmes GDS prévue plus tard ce mois-ci. Les délégations visitant l’île pendant le pic de la présidence (janvier-juillet 2026) sont conseillées de réserver tôt, car des blocs de sièges seront réservés aux institutions européennes, absorbant une grande partie de la capacité. Les entreprises délocalisant du personnel à Chypre sous le régime fiscal forfaitaire de 17 % pourront également prendre en compte la réduction du temps de trajet vers Bruxelles dans leurs politiques de mobilité.









