
Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec (MIFI) a confirmé que le Programme de l’expérience québécoise (PEQ), en place depuis longtemps, fermera définitivement ses portes le 19 novembre 2025. Cette décision, publiée le 9 novembre 2025, met fin aux volets diplômés et travailleurs temporaires étrangers, qui constituaient une voie rapide vers la résidence permanente depuis plus d’une décennie. Les dossiers PEQ et des programmes pilotes en cours continueront d’être traités, mais aucune nouvelle demande ne sera acceptée.
Dorénavant, la province orientera les candidats travailleurs qualifiés vers son nouveau Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ). Les postulants doivent d’abord créer un profil Arrima, répondre aux critères de points du marché du travail québécois et obtenir une Attestation d’apprentissage des valeurs démocratiques du Québec. Quatre volets du PSTQ — travailleurs très qualifiés, intermédiaires/manuels, professions réglementées et talents exceptionnels — remplacent la structure simplifiée en deux volets du PEQ.
Pour les employeurs multinationaux, ce changement signifie que les employés déjà au Québec sous permis de travail temporaire ou d’études perdront une voie prévisible vers la résidence permanente. Les équipes RH doivent immédiatement auditer leurs populations mobiles pour identifier les employés dépendant des délais du PEQ et entamer les préparatifs au PSTQ, notamment en renforçant les compétences en français et en actualisant les fonds d’établissement. Ce virage met aussi davantage l’accent sur le classement selon le marché du travail, ce qui pourrait rallonger les délais pour les candidats parrainés par leur employeur, sauf si leur profession obtient un score élevé.
À court terme, le plan d’immigration du Québec pour 2025 vise toujours 45 000 nouveaux résidents permanents, dont 64 % devraient provenir des résidents temporaires déjà présents dans la province. Toutefois, en supprimant le PEQ, le Québec affiche une préférence pour une sélection rigoureuse et axée sur le marché du travail, plutôt que des transitions automatiques pour les diplômés et travailleurs en province. Les entreprises doivent s’attendre à un examen plus strict des offres d’emploi, des niveaux de salaire et des pénuries régionales de main-d’œuvre lorsqu’elles soutiennent des talents étrangers.
Dorénavant, la province orientera les candidats travailleurs qualifiés vers son nouveau Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ). Les postulants doivent d’abord créer un profil Arrima, répondre aux critères de points du marché du travail québécois et obtenir une Attestation d’apprentissage des valeurs démocratiques du Québec. Quatre volets du PSTQ — travailleurs très qualifiés, intermédiaires/manuels, professions réglementées et talents exceptionnels — remplacent la structure simplifiée en deux volets du PEQ.
Pour les employeurs multinationaux, ce changement signifie que les employés déjà au Québec sous permis de travail temporaire ou d’études perdront une voie prévisible vers la résidence permanente. Les équipes RH doivent immédiatement auditer leurs populations mobiles pour identifier les employés dépendant des délais du PEQ et entamer les préparatifs au PSTQ, notamment en renforçant les compétences en français et en actualisant les fonds d’établissement. Ce virage met aussi davantage l’accent sur le classement selon le marché du travail, ce qui pourrait rallonger les délais pour les candidats parrainés par leur employeur, sauf si leur profession obtient un score élevé.
À court terme, le plan d’immigration du Québec pour 2025 vise toujours 45 000 nouveaux résidents permanents, dont 64 % devraient provenir des résidents temporaires déjà présents dans la province. Toutefois, en supprimant le PEQ, le Québec affiche une préférence pour une sélection rigoureuse et axée sur le marché du travail, plutôt que des transitions automatiques pour les diplômés et travailleurs en province. Les entreprises doivent s’attendre à un examen plus strict des offres d’emploi, des niveaux de salaire et des pénuries régionales de main-d’œuvre lorsqu’elles soutiennent des talents étrangers.








