
La principale porte d’entrée internationale de l’Inde, l’aéroport international Indira Gandhi (IGIA) à New Delhi, a retrouvé son fonctionnement normal samedi 8 novembre, après une interruption de 48 heures causée par une panne du système automatique de commutation des messages (AMSS) qui génère les plans de vol pour le contrôle aérien. Ce dysfonctionnement a contraint les contrôleurs à revenir à un traitement manuel, retardant plus de 800 mouvements et provoquant une cascade de correspondances manquées pour les voyageurs d’affaires à travers le réseau en étoile de l’Inde.
Vendredi soir, les ingénieurs de l’Autorité aéroportuaire de l’Inde (AAI) ont rétabli l’AMSS en « mode automatique ». Le ministre de l’Aviation civile, Ram Mohan Naidu, a ordonné un audit immédiat des protocoles de redondance et accéléré l’acquisition de serveurs de secours supplémentaires. Les analystes du secteur notent que l’IGIA gère environ 1 400 mouvements de vol par jour ; une panne de seulement six heures peut perturber l’ensemble du calendrier aérien sud-asiatique.
Les responsables des voyages d’affaires ont réagi en rappelant aux employés d’intégrer des marges supplémentaires dans leurs itinéraires et d’utiliser les applications mobiles des compagnies aériennes pour des réajustements en temps réel. Plusieurs transporteurs, dont Air India et IndiGo, ont supprimé les frais de modification pour les passagers concernés jusqu’au 10 novembre, tandis que les hôtels autour de l’aéroport ont enregistré une hausse de 20 % des réservations de dernière minute.
Cet incident met en lumière la vulnérabilité des infrastructures aéronautiques indiennes à un moment où le pays construit 90 nouveaux aéroports et prévoit de gérer 500 millions de passagers par an d’ici une décennie. La directive ministérielle visant à créer une architecture informatique parallèle fait écho aux recommandations formulées après une panne moindre en juillet 2024, mais qui n’ont pas été pleinement mises en œuvre.
Pour les professionnels de la mobilité, cet épisode souligne l’importance de plans solides de gestion des risques liés aux voyages en Inde. Les entreprises employant des expatriés et accueillant fréquemment des cadres étrangers sont invitées à revoir leurs services d’accueil et d’assistance, à envisager des politiques de billetterie flexibles et à suivre de près les futures directives de la Direction générale de l’aviation civile (DGCA) concernant les sauvegardes informatiques obligatoires pour les systèmes de contrôle aérien.
Vendredi soir, les ingénieurs de l’Autorité aéroportuaire de l’Inde (AAI) ont rétabli l’AMSS en « mode automatique ». Le ministre de l’Aviation civile, Ram Mohan Naidu, a ordonné un audit immédiat des protocoles de redondance et accéléré l’acquisition de serveurs de secours supplémentaires. Les analystes du secteur notent que l’IGIA gère environ 1 400 mouvements de vol par jour ; une panne de seulement six heures peut perturber l’ensemble du calendrier aérien sud-asiatique.
Les responsables des voyages d’affaires ont réagi en rappelant aux employés d’intégrer des marges supplémentaires dans leurs itinéraires et d’utiliser les applications mobiles des compagnies aériennes pour des réajustements en temps réel. Plusieurs transporteurs, dont Air India et IndiGo, ont supprimé les frais de modification pour les passagers concernés jusqu’au 10 novembre, tandis que les hôtels autour de l’aéroport ont enregistré une hausse de 20 % des réservations de dernière minute.
Cet incident met en lumière la vulnérabilité des infrastructures aéronautiques indiennes à un moment où le pays construit 90 nouveaux aéroports et prévoit de gérer 500 millions de passagers par an d’ici une décennie. La directive ministérielle visant à créer une architecture informatique parallèle fait écho aux recommandations formulées après une panne moindre en juillet 2024, mais qui n’ont pas été pleinement mises en œuvre.
Pour les professionnels de la mobilité, cet épisode souligne l’importance de plans solides de gestion des risques liés aux voyages en Inde. Les entreprises employant des expatriés et accueillant fréquemment des cadres étrangers sont invitées à revoir leurs services d’accueil et d’assistance, à envisager des politiques de billetterie flexibles et à suivre de près les futures directives de la Direction générale de l’aviation civile (DGCA) concernant les sauvegardes informatiques obligatoires pour les systèmes de contrôle aérien.









